Que lisez-vous ces jours ci ?

Ivanhoé de Walter Scott, Les chevaliers d'Emeraude tome 4 d'Anne Robillard et Tout est sous contrôle de Hugh Laurie.

Je viens de finir Numéro Six, de Olmi Véronique
Et Cette nuit j'ai commencé La grosse, de Lefèvre Françoise

L'arrache cœur de Boris Vian, assez intéressant, reflet de notre société assez vrai.

Kaguya Hime a écrit:

Oeuvres imposées. Faut que je me dépêche de les finir, j'en ai encore 7 à lire en français et un autre en espagnol, d'ici un mois et demi. Mes lectures personnelles n'avancent plus, commencé un livre il y a trois mois j'en suis pas à la page 100. Aimerait relire la légende arthurienne, faudra attendre juillet. Je souffre.

Ouais... J'ai un peu ça aussi. Du coup je lis deux pages par-ci, deux pages par-là, où je relis des extrais de livre déjà lus de-ci, ce-là.
Où des livres "+ de 5 ans" en une soirée --'

Les nourritures affectives de Boris Cyrulnyk

"Balzac et la petite tailleuse chinoise" de Dai sijie

"Le pavillon des enfants fous" de Valérie Valère.

New Moon a écrit:

"Le pavillon des enfants fous" de Valérie Valère.

Après lecture et fin de ce bouquin on va dire plutôt mitigée, par moment clairement envie de la secouer fortement et dans d'autres moments c'était assez transcendant de vérité. Mitigée, livre dérangeant mais qui ne m'as pas déplu pour autant. A relire peut-être.


"Dom Juan" de Molière (pour les cours).

"Par-delà le mur du sommeil" de H.P Lovecraft (en lecture loisir).

Les chevaliers d'émeraude. j'attends la sortie du tome 8/12

Le père Goriot - Honoré de Balzac
Qui ne me motive absolument pas.

Bonne chance!

moi je lis la Bible chacun ses mauvaises lectures.

Ha ben la bible... Elle a tellement fait parler d'elle que c'est quand même bien de connaitre. C'est rigolo de dire "la religion est pourrie" encore faudrait-il savoir ce qu'elle est...

Ça dépend. Si tu dis que le christianisme a tort, tu dois savoir ce qu'il prétend. Par contre, on peut dire que la religion en général est un tas de lulz.

Les Os troubles, de Kathy Reichs. Version française de Bare Bones. De Kathy Reichs. Évidemment.

[Quatrième de couverture] Si Temperance croyait enfin pouvoir s'offrir des vacances à la plage avec le détective Ryan, de soudaines enquêtes accaparent son temps et contrecarrent ses projets. Il y a d'abord les restes d'un bébé carbonisé dans un poêle à bois. la mère a disparu... A-t-elle tué l'enfant ou est-elle en fuite par peur d'être assassinée elle aussi ? Puis, un petit avion écrasé dans un champ renferme les corps calcinés du pilote et des passagers, tous recouverts d'une mystérieuse substance noire. Est-ce une erreur de pilotage ou un évènement plus obscur ? beaucoup plus étrange, le chien de Tempe déterre un sac d'ossements dans une ferme près de Charlotte. Les restes semblent d'origine animale, mais Tempe n'en croit pas ses yeux lorsqu'elle les analyse au laboratoire. Pendant ce temps, on tente de la détourner de la vérité. On la suit, on la menace et un internaute lui envoie des photos à glacer le sang...

[Mon avis jusqu'à maintenant] Mon premier Kathy Reichs. On m'en avait beaucoup parlé. Mes attentes étaient élevées. Et là, après six chapitres, je dois avouer que je suis... assez peu impressionnée. Peut-être parce que j'ai commencé par le sixième livre de la série. (Ai pas l'impression que beaucoup de choses m'échappent, mais peut-être que je sais pas qu'elles m'échappent...) Peut-être parce que la traduction passe mal. Ou peut-être que je suis pas d'humeur à lire ça cette semaine...

Chapitre 1, en anglais, que je viens de trouver sur le site de l'auteure. Que je n'ai pas lu. Parce que pas la tête à ça maintenant. Mais ça vous permettra quand même de juger.


[EDIT] Oui, l'héroïne porte le même nom que celle de la série Bones. Mais il s'agit de deux personnages distincts. Qui évoluent dans deux univers distincts. Toutes deux sont anthropologues judiciaires. Mais pour ce que j'en sais, c'est là que s'arrête la ressemblance.

Paul Auster, Disparitions

C'est un recueil de poésies que l'auteur a écrites à la fin des 70's. C'est soit complètement brumeux, soit assez limpide quand on retrouve des éléments qui seront des composantes inébranlables de ses trames narratives, dans les romans qu'il écrira par la suite.
Exemples (attention, le contenu de ces poèmes est un rien emo, vous êtes prévenus, maintenant) :



L'infini

choses infimes. Une fois seulement respirer
dans la lumière de l'infini

choses infimes
qui nous entourent. Ou bien
rien ne peut échapper

au piège de cette obscurité, l'œil
découvrira que nous sommes
seulement ce qui nous a faits moins
que nous sommes. Ne rien dire. Dire :
nos vies mêmes

en dépendent.





Simplement m'être arrêté.

Comme si je pouvais commencer
là où ma voix s'est arrêtée, moi-même
le son d'un mot

que je ne peux prononcer.

Tant de silence
à faire naître
dans cette chair pensive, battement
de tambour des mots
au-dedans, tant de mots

perdus dans le vaste monde
au-dedans de moi, et de ce fait avoir compris
que malgré moi

je suis là.

Comme si c'était le monde.

Cioran, De l'inconvénient d'être né.

J'avais découvert Cioran il y a quelques années, et franchement ce "recueil de pensées" est toujours aussi intéressant à lire. Il arrive à critiquer la vie, à faire preuve de fatalisme tout en critiquant la mort comme solution.
Me retse plus qu'à aller acheter Exercice d'admiration que je suis impatient de découvrir.

Un ou deux extraits:

Emily Brontë - Les Hauts de Hurlevent



Résumé et critique: "Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un jeune bohémien attira le malheur.
Mr. Earnshaw avait adopté et aimé Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les héritiers en esclavage.
La malédiction pèsera sur toute la descendance jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être misérable et fruste.


Ce roman anglais, le plus célèbre du XIXe siècle à nos jours, a été écrit par une jeune fille qui vivait avec ses soeurs au milieu des landes de bruyère. Elle ne connut jamais cette passion violente ni cette haine destructrice. Elle imagina tout, même le fantôme de la femme aimée revenant tourmenter l'orgueilleux qui l'a tuée."

Pinkie et Joker, je vous aime. Très très très fort.

Pour ma part, "Ancient textiles for Danish bogs and burials" de M. Hald. <3

Balzac -> la peau de chagrin (merci Onagre, de m'en avoir rappelé l'existence ^^)


George Bataille -> le bleu du ciel.
4eme de couverture : J'ai voulu m'exprimer lourdement. Mais je n'insinue pas qu'un sursaut de rage ou que l'épreuve de la souffrance assurent seuls aux récits leur pouvoir de révélation. J'en ai parlé ici pour arriver à dire qu'un tourment qui me ravageait est seul à l'origine des monstrueuses anomalies du Bleu du Ciel.
Mais je suis si éloigné de penser que ce fondement suffit à la valeur que j'avais renoncé à publié ce livre, écrit en 1935. Aujourd'hui, en 1957, des amis qu'avait émus la lecture du manuscrit m'ont incité à sa publication. Je m'en suis à la fin remis à leur jugement.


Proust -> A la recherche du temps perdu (tome 1).