Un renseignement s'il-vous-plait.

Euh...

Ben...

Une personne qui s'automutile.

Ou un automutilateur, mais je n'aime pas des masses, personnellement.

C'est indiscret de te demander pourquoi une telle question? Ca me laisse perplexe.

Victime d'automutilation. Tsss, on dirait que ton cutter saute sur ton bras sans que tu décide rien.

Et les nom, franchement, on est pas psy ici.
On est pas des dossiers. Ni des "cas". On est des personnes.

Je m'automutile pour des raisons qui me sont personnelles et récemment, ma très chère mère a découvert les cicatrices que je tente de cacher aux yeux de tous.
Je n'ai pas très envie que l'on me prenne pour une folle et que l'on m'envoie dans un hôpital ou entre les pattes d'un psychologue et je me vois mal dire à ma mère "Man', tu diras certainement que je suis folle ou quequ'chose du genre, mais je m'automutile pour des raisons qui me sont personnelles.
Surtout ne m'envoie pas entre les pattes d'un psychologue ou ne m'enferme pas dans un asile, je tiens à ma lame."
Et étant donner qu'elle cherche plus loin que le bout de son nez et qu'elle m'enverra sûrement chez un psychologue quelque soit la réponse qui justifiera mes blessure, j'espèrais juste que le nom que l'on donne à une personne qui s'automutile ne ressemble justement pas au mot automutilation.
Il est très difficile de dire à sa mère que l'on s'automutile alors qu'on est à peine adolescente et encore au collège.
[b]

Je me suis permise de réunir tes deux posts, vu qu'ils sont sur le même sujet et le même problème, histoire d'éviter d'encombrer les lieux

OK et merci.

Merci aussi pour avoir répondu à ma question.

Au moins, maintenant tu as ma réponse.[b]

Et envisager un suivi psy (ce qui ne signifie absolument pas que tu es cinglé) de manière à résoudre tes problèmes personnels et ainsi aller mieux ?

Ben... si tu es folle, imagine ce que nous on serait alors, sans avoir dit un seul mot.

Ton psy pourra pas raconter à ta mère tout ce que tu lui raconteras, je me trompe ?

Et puis si on part dans les on-dit...
D'une : tu peux pas dire franco à ta mère que les affaires de famille restent en FAMILLE (à moins que ce soit une nuance qui la dépasse)
De deux : C'est vrai j'avais oublié la phrase : "Pour vivre malheureux, vivons cachés, et avec un gros masque souriant sur le visage". Et on se souviendrait tous du 5 Novembre.

Enfin... C'est normal d'avoir peur... Mais si tu as besoin d'aide, ça va pas s'arranger tout seul.

Un psy c'est un médecin, donc tout ce que tu lui dit est couvert par le secret professionnel : ce que tu lui dit ne sort pas de son cabinet...

Après si il considère que tu met ta vie ou celle des autres en dangers il agiras, mais il a pas le droit de répète ce que tu lui raconte.

Et si tu dit a ta mère "j'ai pas envie que quelqu'un d'autre le sache" elle et pas capable de se taire?

Le psy, à moins que tu ne lui révèles que tu te mets en danger ou que tu es en danger (par exemple si tu lui racontes que tu subis des abus ou de la maltraitance et que c'est une situation qui dure encore), il ne peut rien dire à ta mère sans ton accord...

Merci tout le monde !

En faite, maintenant c'est sûr je ne pense pas pouvoir aller voir un psy vu que je mets ma vie en jeu.

Je ne peux pas passer une seule journée sans me mutiler avec une lame et le plus souvent, tellement les blessures sont profondes, je n'arrivent pas à arrêter le sang de couler.

Les cicatrices ne partiront plus jamais, et ça, je le sais.

Partout où je suis et à n'importe quelle température, je m'habille toujours en pantalons et en hauts avec des manches longues, hauts que dois-je préciser sont deux fois plus grands que moi car ainsi, je peux cacher les cicatrices sur mes mains.

Aussi, je garde constamment un masque.

Je souris tout le temps, mais le regard n'y est pas, ce que personne n'a remarquer.

Tout le monde croit que je suis heureuse, mais c'est faux et même si je le disais à quelqu'un, rien ne serai arrangé.

A l'école, les gens me méprisent, m'insultent et beaucoup d'autres choses, ce qui ne m'aident pas à me sortir de ma dépression.

Quand à ma mère, j'ai beau lui dire de ne jamais rien répéter, elle le dira à au moins une de ses amies, lui faisant promettre de garder le secret, mais cette amie ne le fera pas et racontera la même chose à une autre de ses amies qui le dira à d'autres.

J'ai peur de ce que les gens pense de moi mais en même temps, je me sens vide, triste et j'ai mal.

Une douleur lancinante qui me broie le coeur et qui m'étouffe chaque jour un peu plus.

Je ne mange et ne dort presque plus et quand aux cicatrices, ma mère ne soupçonne même pas l'automutilation, elle croie que c'est les élèves de mon collège qui me font ça.

Ca fait bizarre de désirer mourir et chaque fois que je me coupe, je ne sais pas comment le dire... je me sens un peu mieux, j'oublie un moment la douleur intérieur que je ressens, je me sens vivante, c'est ma punition de ne pas être l'enfant parfaite... beaucoup d'autres choses qui m'envahit.

J'étouffe, je veux mourrir et tout oublier...

Je me demande pourquoi je dis ça à des gens que je ne connais pas, mais ça me fait bizarre d'en parler...

Si je pouvais tout vous dévoilé, si je pouvais, je crois que... peut-être... j'espèrerais que quelqu'un pourrait me comprendre, vous êtes les seuls qui savent que je m'automutile...
[b]

Tu sais pour considéré que tu met ta vie en dangers c'est pas juste "se couper beaucoup et souvent".

Se couper les veines au poignet n'est même pas toujours considéré comme une attitude suicidaire par les psy donc bon... (j'avoue faut vraiment pas connaître son corps pour essaye de se tuer comme ça...)

n'ecris pas en aussi grand, on dirait que tu hurles...

y en a bcp ici qui se mutile "comme des sauvages", sans pour autant mettre leur vie en danger.

voir un psy serait bon pour tes envies suicidaires !
s'il ne considere pas que tu et ta vie en danger, il ne le dira pas.
Maintenant penses tu vraiment que tu pourrais te tuer la, tout de suite, ou un jour ? tu passerais vraiment a l'acte?

si vraiment tu ne veux pas que ta mere soit au courant, tu peux voir un psy sans qu'elle le sache
je ne connais pas les procedures en France, quelqu'un te dira bien comment faire!

En plus ton post fais un peu (beaucoup) dans le mélodramatique


Post inutile

je ne l'ai pas dit mais je pense la meme chose que Strid.

tu n'es pas la seule a ressentir ca, ni a agir comme tu le fais.
Tu vas "juste" tres mal et tu as besoin d'aide !

... Et si tu veux en parler avec nous, pourquoi ne t'inscris-tu pas ?

(sinon, j'ai rien à ajouter à ce que disent les autres)

Je voudrais bien voir un psy sans que personne ne le sache, même pas ma mère, mais est-ce gratuit au moins? Je ne suis pas des plus riches et si le prix dépasse cinquante euros maximum, je ne pourrais pas payer.

Quand au suicide, oui, j'en serai capable maintenant. C'est pas comme si j'avais pas déjà essayer. Mais il y a toujours quelqu'un qui m'en empêche (sans pour autant savoir que c'est mon oeuvre).

Je connais mon corps et j'ai déjà était limite de mourir pour des blessures beaucoup trop profondes, ce qui m'a valu un état comateux de deux semaines pour une d'il y a un ans.

Aussi, désolé d'écrire trop gros, je recommancerai plus.

Beuh... Ouai y'a des psys gratuits ^^
Pour ça tu peux demander à l'infirmière de ton établissement peut-être

Je crois que l'infermière de mon collège me déteste car à chaque fois que je viens me soigner, elle peste contre les gens comme moi qui font jamais attention à rien.

L'infirmière par contre c'est pas la top idée ^_^
Même si y en a des bien et qu'elles sont elles aussi censé ne pas en parlé disont que... elles font assez souvent passé lasecurité de leurs job avant le respect du secret profesionnelle.

En france y a des centre qui proposent des consultation psy gratuite, j'ai pas d'adresse en tête et de toute sa depent ou tu habite.

Si tu es pas en france y a des suisses et des quebecois qui pourrons mieux teconseiller si tu habite la bas

OK je pense que je vais y réfléchir. Mais j'ai tout de même peur.

Blanc Ou a écrit:

Je connais mon corps et j'ai déjà était limite de mourir pour des blessures beaucoup trop profondes, ce qui m'a valu un état comateux de deux semaines pour une d'il y a un ans.

*mode suspicieuse on*

- Je ne vois pas en quoi une "blessure trop profonde" peut etre fouttre dans le coma pendant deux semaines. Même si tu as perdu beaucoup de sang, une transfusion te remets sur pied assez rapidement.
J'ai vu des amis - et des connaissance d'un autre forum - se faire des blessures de gros barbares sans pour autant tomber dans le coma. Ou alors en tombant dans les vappes un moment mais revenant à eux rapidement.

- Je ne vois pas comment ta mère aurait pu ne jamais rien griller si tu t'es fait des blessures pareilles.

Déja parce que le sang ça tache. Les fringues, les draps, les murs. Tout.

Tu sais ce que je crois ?

Tu as besoin d'attention.

On veut bien t'en donner, hein. Même si tu nous dis que tu te fais des griffures à coup d'ongle. Pas besoin de grossir les choses.. L'AM n'a pas besoin d'être spectaculaire pour traduire un mal être...

(Par contre, on est toujours vachement moins motivés à donner de l'attention pour des problèmes dont il est assez flagrants qu'ils sont imaginaires )

Comme je l'ai déjà dit, ma mère croit que mes cicatrices, ce sont des élèves de mon école qui l'ont fait.

Quand à mon état comateux, je ne suis pas aller dans un hôpital ou n'est fait aucune transfusion et autres soins autre que nettoyer et désinfecter les plaies et ensuite faire un bandage ou pansement.
J'étais vraiment dans un état comateux de deux semaines. Si tu dis que c'est impossible, peut-être les blessures de tes connaissances ne perdaient pas autant de sang que les miennes. Il est connu qu'une trop grande perte de sang peu mettre dans un état comateux léger ou important.
J'ai eu de la chance que le mien était léger.

Et personne ne s'est rendu compte que tu étais dans "un état comateux" ? Oo

Mouais. Tu vis en ermite dans une grotte sur la montagne ?