Autre part ...

Personnellement au lycée, j'allais voir la psy mais je voyais très bien qu'elle faisait juste son travail et qu'il suffisait que je lâche 2-3 sourires et un "je vais bien" pour qu'elle pense avoir fait son taff et me renvoie à mes occupations. Tandis que j'ai connu des profs dont ce n'était pas le rôle, qui sont venus discuter avec toi, j'en ai pas forcément dit plus mais j'ai senti que c'était différent, et ça m'a d'ailleurs aidé plus que la vieille dans son bureau qui fait semblant de prendre des notes.

Mais il est vrai que d'un point de vue du prof, ça doit pas être spécial à gérer. C'est d'ailleurs pour ça que j'en ai pas dit plus sur ma situation, je ne voulais pas les mettre dans l'embarras, autant pour moi que pour eux.

C'est sur que si tu tombes sur une conasse qui va passer le coup de fil sympa à tes parents "j'dis ça j'dis rien mais le petit faudrait peut être l'envoyer voir un psy", moi je dis que c'est un risque à prendre que d'aller voir l'infièrmière scolaire... c'est juste une question de chance, surtout si tu la sais sympa va la voir. Au niveau des profs c'est pareil, tu peux leur dire que y'a des trucs qui te déprime etc... mais jamais! au grand jamais!!! tu ne leur parle de coupure! j'ai survolé un peu les messages d'avant donc je sais pas si tu t'AM ou pas , mais si oui, ne parle jamais de ça, sauf si tu veux leur faire un éléctrochoque mais faut assumer les conséquences

Par exemple pour leur faire comprendre que j'allais vraiment mal, je me suis gravé "Fuck School" sur le bras. Le regard des profs à changé du jour au lendemain. Mais le regard des autres élèves aussi, des amis aussi. Après faut assumer, mais avec ça t'es sur qu'il t'écouteront attentivement.

Merci pour tous vos avis.
Mon professeur le voit déjà que je ne suis pas comme d'habitude, car à plusieurs reprises dans ces cours il m'a demandé si ça aller. Bref, je lui ai parlé vaguement que j'étais dépressif (sans en parler), mais je ne lui ai pas parlé de mon automutilation, en fait je lui ai juste parler de mes ressenti.
Alors il s'est proposé de me prendre RDV avec l'infirmière, car il a vu que je ne lui disais pas tout et que de toute façon je ne voulais pas qu'il sache tout ce qu'il m'arrive; car je sais très bien que les précisions ne sont pas bonnes à savoir.
Donc voila prochaine étape l'infirmerie.

Aujourd'hui j'ai été à l'infirmerie, je pense lui avoir tout dit malgré ma difficulté d'expression oral. Ça c'est plutôt bien passé, elle m'a conseillé d'aller voir un psychologue ou infirmière plus spécialisée dans le domaine psychologique dans la ville où est mon lycée. Cet endroit est spécialisé pour les adolescents qui ont diverses problèmes. Bref, pour l'instant, j'ai un peu peur de m'y aventurer. Je ne sais pas si je suis près pour parler de mes problèmes à un psychologue.

Quand j'ai parlé de mes soucis d'expressions oral, les profs ont été compréhensibles. Et on m'a redigéré dans un hopital qui soignait ce genre de "soucis"

Je pense que t'en fais une trop grosse affaire, d'aller voir un psy.

Evidemment, si tu tombes sur un tout nul, ça sera pas cool, mais s'il pue ben t'y retournes pas quoi. Moi en tout cas, je sais que je le prends pas comme un rendez-vous chez le médecin, ou comme un truc difficile, ou qu'il "faut" vraiment faire (même si au fond il faut bla bla, mais on fait ce qu'on peut pour se mettre en condition.) L'idéal aussi je pense, c'est de lui dire, ou de lui faire dire quelqu'un, quel mode de séance te conviendrait : un psy qui te regarde en attendant que tu parles, c'est quand même pas le top. La mienne, on l'a cherchée précisément sur le critère qu'elle pose des questions, qu'elle fasse avancer la conversation, qu'elle me laisse pas nager dans la boue à essayer de sortir trois mots quoi.

Bref, c'est cool que ce soit bien passé avec ton infirmière, déjà.
Et ensuite, tu peux toujours aller voir au centre machin, puis si ça te plait pas chercher ailleurs, ou pas chercher et attendre, mais le mieux ça serait sans doute quand même d'aller y faire un tour, et de pas trop dramatiser tout ça. Le psy il te juge pas (trop) et de toute façon s'il te juge il te le dit pas donc voilà, et puis c'est beaucoup plus facile de parler de ses problèmes à un inconnu qu'à un proche.

Merci de m'avoir donné vos avis.
HellMouth: je ne savais pas que ça pouvait exister un hôpital pour soigner les personnes ayant dees problèmes d'expression orale. Merci, c'est bon à savoir.

antinoé: Oui j'affirme c'est beaucoup plus simple de parler à un inconnu qu'à un proche pour ça. Je vais certainement y faire un tour, mais je vais encore attendre un peu avant de m'y engager. Si j'y vais à plusieurs reprises et que ça ne s'arrange pas, j'arrêterai et puis j'essaierai de trouver peut être un autre psychologue, à voir. Déjà je vais bien voir comment ça va se dérouler la première fois, comment ça va se passer ... . Déjà le fait d'avoir parler à l'infirmière de mon lycée, ça a été un grand pas pour moi.

Ma psy de lycée m'avait redigérée vers la pitié salpétrière, sur paris. Elle m'a dit qu'il avait un service là-bas, qui pourrait s'occuper de moi. Cependant je n'ai jamais eu le courage d'y aller et j'ai vaincu ma phobie d'expression oral tout seul. Désolé de pas pouvoir en dire plus..

Ce n'est pas grave, déjà c'est sympathique de ta part de me dire qu'il existe des centres pour recevoir les personnes ayant des difficultés d'expression oral et en plus de m'en donner un nom; ça peut être utile. J'espère que je réussirai comme toi à vaincre cette phobie tout seul.

c'est toujours touchy avec les profs alors j'suis contente que ça ce soit bien passé pour toi, et avec l'infirmière aussi.

si t'as jamais consulté, un conseil que je peux donner c'est d'être honnête quand tu vas rencontrer le psy/thérapeute/whatever pour la première fois. c'est un des aspect les plus important pour aller mieux. si il y a quelque chose que tu veux pas leur dire tout de suite, invente rien, d'y je suis pas prêt à en parler. je vois une travailleuse sociale et une psychiatre depuis que j'ai 16 ans. honnête avec la TS mais pas avec la psy. pas besoin de te dire quelles rencontres ont été les plus bénéfiques!

Je ne peux t'assurer à 100% qu'il s'agit d'un centre exclusivement pour ça, mais la psy m'a bien dit qu'il pourrait s'occuper de moi..

Après pour ma part, j'ai pris sur moi même, je saisissais n'importe quelle occasion pour avoir à parler à l'oral et quand tu es devant le fait accompli, ça va mieux, et puis tu gagnes en assurance.. Tu serais probablement étonné de l'aisance que tu peux avoir à l'oral.. ^^

Merci ! Oui, je pense que j'aurai peut être des blocages, que je vais peut être pas pouvoir parler de certaines choses, mais non je n'inventerai rien, car je sais que si je commence à dire des faux problèmes, le psy ne pourra pas me faire avancer de façon efficace sur mes vrai problèmes.
Merci pour les conseils par rapport à ce que tu as vécu, ça peut m'éviter de commettre la même erreur (sans être offensant). En espérant que je réussisse à décrocher un mot ^^

HellMouth: Je pense que je vais aller à l'endroit où m'a dit d'aller l'infirmière, malgré ma difficulté à parler oralement j'ai réussi à lui dire l'essentiel, en espérant que j'arrive à faire de même devant un psy.

J'ai lu rapidement les dernières pages (putain c'est chiant d'accumuler le retard à cause de l'hp), il y a plusieurs points surs lesquels je voudrais réagir.

Tu as l'air d'être dans une optique où tu veux avancer et te faire aider, déjà c'est bien.
Ensuite, plusieurs choses :

- L'infirmière t'as dirigé vers quoi exactement ? Un CMP ? Un CMPP ? Une unité dans un hopital ? Autre ?
Si c'est un CMP ou un CMPP, généralement quand tu décides de franchir le cap tu as deux option :
- soit tu as un rendez-vous avec une infirmière ou un infirmier, qui t'orientera ensuite vers un rdv avec un psy en fonction de ce que tu lui diras (par exemple qelqu'un qui vient avec des problèmes de dépression et d'alcool sera pas forcément vu par le même psy que quelqu'un qui vient avec un trouble anxieux généralisé et qui s'am)
- soit tu vois directement un psy (et à ce moment là ça va être à toi de préciser (soit avant par téléphone soit à l'accueil du CMP quel type de psy tu veux voir et en gros pourquoi tu viens)

- J'en viens donc au deuxième point : est-ce que tu sais quel type de psy tu veux voir ? Parce qu'entre un psychiatre et un psychologue, c'est franchement différent. Si tu ne connais pas la différence, je peux essayer de te la résumer rapidement mais flemme de le faire pour rien si tu sais déjà.

- Est-ce que tu sais ce que tu cherches ? Quel type de thérapie ? Quel type d'approche ? Sinon, là aussi je peux essayer de t'aiguiller si besoin.

Je voulais dire autre chose mais j'ai oublié quoi. Fuck ma mémoire.

Merci de m'avoir répondu.
L'infirmière m'a orienté vers un CMPP ou dans une unité dans l'hopital près de mon lycée tout comme le CMPP; au choix.
Merci de me préciser les options qui s'offrent à moi, car j'ignore totalement comment fonctionne un CMPP. Je n'y connait vraiment rien. Non, je ne sais pas la différence entre un psychiatre et un psychologue et pourtant je me la suis déjà demander. Et je ne sais vraiment pas vers quoi m'orienté niveau approche et thérapie; je connais vraiment rien sur tout ça en fait.
Ça serait cool et sympa de ta part si tu pouvais un peu m'éclaircir sur ça.

Alors alors.

1- Pour comment ça se passe dans un CMPP, voir post précédent ^^ (j'espère t'avoir assez éclairé, sachant que ce sont des généralités hein, après chaque CMPP a son fonctionnement propre)

2- Différence entre un psychiatre et un psychologue (rapidement, hein, je te conseille de te renseigner plus en détails si tout n'est pas clair) :
Psychiatre : Le psychiatre est un médecin, qui a fait des études de médecine puis une spécialisation en psychiatrie. Il est habilité à poser un diagnostic psychiatrique et à prescrire des traitements en fonction. Il peut aussi être habilité à pratiquer des psychothérapies (mais pas forcément, à demander au psychiatre avant de prendre rdv en fonction de ce que tu recherches).

Psychologue : Le psychologue a fait des études de psychologies, et non de médecine. Il ne peut donc pas poser de diagnostic ni prescrire un traitement, mais il est souvent mieux formés à pratiquer les psychothérapies (ce qui ne veut pas dire que les psychiatres sont incompétents hein).

3- Approches / types de thérapies : Je les ai données Ici.

4- Frais : Si tu vas dans un CMPP, ce sera gratuit (pas d'avances de frais ou comme ça). En revanche, l'hopital te demandera un justificatif de tes droits de sécurité sociale (et peut être de ta mutuelle je ne sais pas), ce qui revient à dire que tes parents seront au courant vu que tu ne dois pas encore avoir ta propre sécu et mutuelle. Donc je te conseille le CMPP, grâce auxquels tes parents n'en sauront rien, ce que tu voudrais absolument il me semble.

Si tu as des questions ou si ce n'est pas clair hésite pas.

Tu m'as bien éclairer, maintenant je sais un peu plus quelle est la différence entre un psychiatre et un psychologue. Pour les thérapies, c'est sympa de me les avoir citer je les avait déjà entendu, mais pas la moindre idée de ce que ça signifier; même si je ne sais pas encore sur quel type de thérapie aller.
Oui, je crois que je vais aller au CMP, parce que je ne veux pas que mes parents soient au courant.
Merci beaucoup!

Je te dirais que c'est selon ta vision des choses que tu vas "choisir" ce que tu voudrais comme thérapie, dans un premier temps. Est-ce que tu penses que chercher les causes profondes, inconscientes ou passées et les régler règle les conséquences et schémas comportementaux que tu as maintenant ? Ou est-ce que tu penses que peu importe les causes et les souvenirs, mieux vaux essayer de modifier directement ton comportement et tes schémas de pensée actuels ?

C'est à ces deux questions que tu dois essayer de répondre. Et tu te dirigeras donc vers le type de thérapie qui correspond aux réponses.

Pas forcément évident, par contre, je reconnais.

Enfin, tout ça n'est que ma manière de faire, peut être que les autres te donneront d'autres conseils pour faire tes "choix préliminaires".

Oui, c'est un choix pas facile à faire là entre les deux quand même. Peut être que si je vais revoir mon infirmière elle pourra me guider un peu plus vu qu'elle connait mes problèmes. Après je me doute que son avis ne va pas me faire mon choix, mais ça paut peut être m'éclairer.

Elle pourra aussi sûrement t'en parler plus en détails que moi (même si je m'y connais un peu je ne suis pas du tout professionnelle). En tout cas, j'espère qu'avec tous les outils que tu as à disposition, tu vas arriver à élaborer un truc qui t'aide à court et long terme.
Bon courage !

Merci pour toutes les infos. Oui je l'espère aussi, en tout cas je mettrais de mes nouvelles par rapport à ça, certainement à partir de la semaine prochaine.
Merci!

Aujourd'hui j'ai été au CMPP, pour l'instant j'ai juste parler de mes problèmes et de différentes choses qui peuvent être le point de départ de mon AM. Bref, en gros la personne que j'ai eu à faire je ne sais pas si c'était une infirmière, psy ou médecin; mais en tout cas pour ce premier RDV ça importait peut de le savoir vu que tout ce qu'elle voulait c'est qu'elle connaisse ma situation.
J'ai réussi à dire le plus important, mais aussi bizarre que cela puisse paraître je suis stressé de lui en avoir parlé et je ne sais pourquoi.
Seconde nouvelle, grâce à ma super relation amicale (non ironique) ma mère est au courant. J'ai beaucoup parlé avec mon amie et vu que tout ces conseils ont été bon jusque là et qu'elle m'aide beaucoup, alors j'ai dit à l'infirmière de mettre au courant ma mère, car c'est ce que voulait mon amie. Je ne dis pas que je l'ai fait pour elle, mais si mon amie ne me pousse pas, je n'avance pas et je n'ai pas envie de la décevoir. Sachant que j'ai envi de m'en sortir, je vais donc à l'encontre de moi et j'agis même si ça ne me plait pas.
Ça me fait beaucoup de mal d'en parler, mais je sais que c'est pour mon bien, pour me sortir de ce pétrin.

C'est parfois très difficile au début de parler de tout ça, on peut croire que ça ne sert à rien, ça peut aussi mettre très mal à l'aise et faire du mal, mais au final c'est plus libérateur qu'il n'y paraît, c'est une souffrance nécessaire. Le verbe c'est un bon début, c'est un premier pas vers la guérison. Bon courage en tout cas.
Sinon, maintenant que ta mère est au courant, vous en avez discuté ensemble ? Ça se passe bien ?

Merci,
Eh bien elle a été mise au courant aujourd'hui. Je l'ai vu, elle est venue me dire que si j'avais besoin de parler qu'elle était là et elle va me reparler plus précisément peut être avant ou après manger. Pour l'instant, ça va; je vais bien voir ce dont elle veut me parler. Je ne cache pas que là entre le fait d'en avoir parlé au CMPP et le fait que ma mère soit au courant; je suis stressé. C'est l'annonce d'un triste et mauvais secret, d'être comme découvert, que je n'aime pas du tout; mais si je ne le faisais pas, eh bien j'aurai eu davantage de chance de continuer à m'enterrer.
En espérant que ces gros efforts vont portés leurs fruits.

Ta mère a l'air de pas avoir une trop mauvaise réaction, non ? Tu nous diras comment la discussion avec elle se sera passé ?
Bien pour le CMPP. Mais la prochaine fois, essaye de te souvenir à qui tu parles, etc. Déjà que les CMP(P) c'est le gros bordel de base et qu'ils ont parfois du mal à s'y retrouver, si toi non plus tu n'es au courant de rien ça augure de sombres recherches et des galères administratives / humaines.

Bien que tu y sois allé en tout cas.

Merci, la prochaine fois je demanderai à quelle type de personne j'ai eu à faire. Bref, pour ce qui est de la réaction de ma mère, elle a plutôt bien réagis, mais elle n'est pas venue me parler hier soir comme elle me l'avait dit. Donc en fait la je me pose la question de ce que l'infirmière lui a dit. Est ce qu'elle lui a parler juste que j'avais des problèmes ou lui a t-elle dit plus précisément que je me mutilais? Je ne sais pas du tout, j'attend pour l'instant jusqu'à temps qu'elle vienne me parler pour en savoir plus sur ce qu'elle sait.
Je vous retiens au courant quand elle viendra me parler, sinon j'irai faire un tour voir l'infirmière pour savoir ce qu'elle lui a dit.