Alors voilà je viens d'ecrire ce petit texte, jle trouve nul mais j'avais besoin de l'ecrire.
Seule dans sa chambre, encore une fois, elle laisse libre cours à ses pensées. Elle est dans son monde, son univers. « Lycée internet lycée internet » comme dit son père. C’est vrai que c’est ce qu’elle fait. Mais elle ne peut pas faire autrement. Elle préférerait encore ne pas aller au lycée, là ou il y a tant de visages souriants, de personnes heureuses, de faux amis et de superficialité. Là où elle doit se cacher, comme derrière un masque. Parce qu’elle n’a pas le choix. Et puis elle ne veut pas en parler. Elle s’isole, de toute façon, ces problèmes ne les intéresseront pas. Trop de superficialité, oui … Alors pendant toute la journée elle sourit, elle rit même aux blagues des ados qui veulent se faire remarquer, parce que oui c’est parfois drôle. Elle fait semblant d’être heureuse. Quand elle rentre, elle retire son masque.
Dégoûtée de tout, elle n’a plus envie de manger. D’ailleurs elle n’a même plus faim.
Rien que l’idée d’aller à table avec ces deux personnes qui ne comprennent rien et qui vivent normalement, avec encore une fois un masque à adopter. Elle n’aime pas ce masque.
Elle a fini de manger. Elle s’est forcée, de manger comme de paraître heureuse. Ses parents ont discuté d’un jeu télévisé bien trop superficiel, un peu de politique également.
Elle se dit qu’elle vit dans un monde pourri, avec une société pourrie. Et encore une fois bien trop superficielle. Blasée de tout, elle n’a pas envie de parler. Mais elle se force, encore une fois. Elle parle. Comme si tout allait bien. Même à ses amis proches, ceux qui ne s’en foutent pas d’elle. Elle ne supporte plus ce masque, elle ne veut plus faire semblant de rire aux blagues. D’ailleurs elle ne les trouve même plus drôles …
Elle coupe la musique, ça la déconcentre. Elle veut se plonger dans ses pensées. Elle pense à cette lame, si proche d’elle. Elle se dit que le monde se fiche totalement de ce qu’elle peut faire avec elle. Elle n’est importante pour pas grand monde après tout.
Et puis, même ceux qui l’aiment, elle ne veut pas leur parler. Pas ce soir. Elle ne voulait pas non plus hier soir d’ailleurs. Elle veut juste penser à son malheur, et à ce monde si superficiel. Elle veut juste relever sa manche, tendre son bras, et faire cesser la souffrance …