Les textes de Laz'

Yo, MC's! I'm here to make French rap great again!

VOICI le sujet où je posterai la globalité des textes de rap que j'ai rédigé/je rédige + vu que je suis gentil, je colore les assonances/rimes et les mets en lien .

"Chaque jour" (en préparation) :

[Couplet 1]
Chaque jour, déterminé
Microphone en main, j’userai mon vocabulaire iné-puisable
Jusqu’au moment incertain, conséquent, terne, iné-vitable
Où forcément, je séjournerai dans le second monde pour l’éternité
Indécent, débordant de rage, l'unique mature
Indépendant, lucide, pré-sent, parce que la musique sature
Se défendant fortement, représentant fatalement, avec brutalité
L'insolente, lunatique, dé-mente Humanité !

Schéma de rime/ass. : https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/s480x480/14291625_590949187743904_14465229182249489_n.jpg?oh=26acd711ebf15277f2c917812a01a8ab&oe=5871E096

Et deux p'tites mesures sympa' :

Pendant que l'on pense
Futilement, ce monde, lentement, se condense

Schéma de rime/ass. : https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-0/p75x225/14359215_589461161226040_5733136151808536845_n.jpg?oh=7f541357d25ff9a57ef5bda331176df6&oe=588397DA

That's it! ♫

C'est pour marquer une saccade pour appuyer sur les rimes "multi-syllabiques" un peu éloignées afin qu'elles s'entendent bien à l'oral : "(lu)cide, pré-sent" - "(luna)tique, dé-mente"

J'essaierai d'enregistrer quand mon "producteur" sera dispo'. "User" ne veut pas forcément dire "finir" mais plutôt dans le sens "utiliser", mais je n'avais pas pensé à cette éventuelle antithèse, merci de la remarque !

Je me doutais que ce n'était pas voulu et que "user" est ici employé dans le sens de "utiliser". Dans ce cas, on dirait plutôt "userai de mon vocabulaire...", mais je trouvais que cette figure de style était matière à réflexion.

're ! J'ai encore écrit un petit texte très court aujourd'hui (4 l.) mais très personnel aussi, dédié à une fille que j'ai rencontré sur Internet et que j'aime beaucoup :

Momentanément, ce satané monde qui parade me peine,
Heureusement, densément, je t'aime et ton visage sade de reine
Séduisante, munificente, m’anime fabuleusement
Subitement, volubilement, miraculeusement

("Sade" c'est du vieux fr., ça veut dire "gracieux")

Vwalà.

Moi je dis que quand même, trop d'adverbe tue l'adverbe.

Moi, perso' je trouve que ça le fait bien. Après, c'est surtout le sens, l'important

'lut... encore plein de début de textes par-ci, par-là parsemés avec beaucoup de grosses rimes.

La saison me nuit, polaire,
Ma raison de bipolaire
Se décide, humain, je récite, d'une main
Hésitante, dénonce le monde, l'élite, putain !

Manipulation d'une nation, population
Faisant saturation de fabulation
Pendant qu'en ce monde, l'on se remémore l'enfance,
L'époque dansante, rapidement, la mode, tendance,
Mentalement, consume, manquante d'éducation
Ma génération, sa ridicule, bandante réputation

Pendant qu'en ce monde, fuse
Délibérément la haine pure, d'une façon confuse
La musique seulement demeure mon refuge,
Dont je refuse qu'on me juge

(Refrain)
Débinant la popularité, L.A.Z', sa tonalité
Malade de bipolarité fera taire ta moralité
Sénile ! Sensé, demeurant patenté
Du talent dément, seulement parementé,
Je domine !

That's it.

En permanence, je regarde mon téléphone, guette tes messages
J'attends ta réponse, pendant qu’en plein dans ma tête, je nage
J’ai l’impression de ne pas avancer, bien que je sois cadencé
D’être éloigné de toi, et cela envahit ma pensée
Je parle souvent au vent, invisible
Pessimiste même si je sais que rien n’est impossible
Tu m’es importante, la seule qui m’écoute
Lorsque déprimé, je demeure dans le doute
Je ne sais pas si tu pourras comprendre cela
Mais je crois qu’au fond, tu me manques, et sans toi
La solitude est présente, parfois c’est stressant
Ce silence, écrasant, comparable à un aimant
C’est pas une bête chanson d’amour cupide que je t’écris
Mais un putain de récit, peut-être futile, qui traduit mes cris
Mon amertume avec des rimes plus ou moins réfléchies,
J’espère que tu l’apprécies et le saisis sans mépris

Écoute, je t’aime, voilà, ça c’est dit, fini de me cacher
Faire semblant d’être blasé, tout ça m’a cassé
J’ai vraiment le besoin d’en parler, plutôt que m’enfermer
En ce passé, entre ma famille, la déprime, encerclé
Tu m’es magnifique, compréhensive et gentille
Pour moi, mentalement, tu m’es déjà une grande fille
J’ai pris des comprimés dans l’unique but de l’oublier, ce monde
Qui me nuit, à mesure que se poursuivent les secondes
Oui, mais si je ne me suis pas tué, c’est grâce à toi
Je dirais quasiment que tu m’as sauvé, par ta foi
Mise en moi ; mais j’ai le sentiment d’être fini, demeuré
Un jeune imbécile fébrile qui n’arrête pas de pleurer
Parce qu’il n’a plus que son petite amoureuse comme aide
Et quand son absence s’impose, soudainement, il cède
Je ne t’ai jamais connu en vrai, et c’est ceci qui m’attriste
Dans ma vie, j’ai l’impression de n’être qu’un vulgaire touriste

Voilà.

Et t'en fait déjà une version orale ?
Parce que le texte est beau, mais si tu le dis d'une façon ou d'une autre, ça change tout !

Non, pas encore.

Sinon, voici mon projeeeeet de texte sur le gouvernement, en cours d'écriture :

Du déclin de la musique, ces sales avides en sont les causes
Maintenant, faut seulement avoir l’air fleuri pour qu’il tombe des roses
Bienvenue dans ce pays, au bout du virage
Où on dirait que le peuple fume de la came
Le F.N se voile Lafarge, révèle son visage
Puis arme des fondamentalistes, stigmatise ceux qui pratiquent l’Islam
Au pouvoir : un capitaliste financier, pire : banquier
Qui veut conserver les centrales en fin de vie : danger !
Il n’améliorera point l’économie
Encore moins l’écologie !
Sans compter ce petit Gérard Collomb délirant
Ayant une position finalement anti-migrants, méprisant
Macron fut ancien ministre de François
Donc cela ne me choque pas tant que ça qu’il soit
Si virulent à l’égard des braves salariés
Sa loi ratée, c’est juste «tais-toi et va travailler»

Tout le monde dit : En Marche arrière !
Nique Macron et sa bancale carrière !
Qui veut foutre la France dans un ravin sans putain de fin
Pendant que les fraudeurs fiscaux se planquent leur butin !

Joli texte !