Que lisez-vous ces jours ci ?

Fonds de tiroir, de Douglas Adams.

Avant d'aller dormir, de S. J. Watson

Carrie de Stephen King,
et un livre sur Freud

Les Diaboliques, de Jules Barbey d'Aurevilly

J'en suis à la moitié, et il me semble que ce livre est surestimé.

L'evangile selon Satan de Patrick Grahams

Pour une fois, je cède à la mode américaine, et je lis le bouquin d'Aslan. J'en suis à la moitié, et il me paraît intéressant. C'est un peu risqué, parler de Jésus de Nazareth à partir du cadre historique de la Judée, mais il s'en sort bien jusque là.

Sinon, je lis Une vieille maîtresse, de Barbey d'Aurevilly. Je retire mon impression premières des Diaboliques, c'est un très bon écrivain, et j'aime beaucoup sa figure de dandy "has-been".

Everything is obvious, Duncan J. Watts.

En parallèle :
- E. Crouzet-Pavan  , Sopre le acque salse : Espaces, pouvoir et société à Venise à la fin du Moyen Âge
- A. Rucquoi, Histoire médiévale de la péninsule ibérique
- E. Zola, Nana

Je relis Ubik même si c'est plutôt contre-indiqué avec mes humeurs.

Poumon d'acier a écrit:

Je relis Ubik même si c'est plutôt contre-indiqué avec mes humeurs.

Ah ! Je veux le lire depuis des années. Je l'ai ajouté hier dans ma liseuse.

Je lis pour le moment Le côté de Guermantes de Proust, sur papier. Comme toujours, magnifique. On préfère généralement moins ce troisième tome, mais la mélodie et le plaisir de retrouver de vieux amis que deviennent vite ses personnages...

Et j'ai très envie de lire Oates, ainsi que le nouveau prix Nobel, parmi d'autres. Je bave devant Huysmans depuis des semaines.

Alain Robbe-Grillet, La jalousie.

Je lis Désert, de Clézio, c'est pour les cours, mais je suis contente de devoir le lire, j'aime beaucoup la manière dont il est écrit, les descriptions sont prenantes, j'ai l'impression de voyager.   

"L'Homme sans qualités" de Robert Musil.

""Ulrich pensa tout à coup : "Pourquoi ne me suis-je pas fait pèlerin ?". Ses sens entrevoyaient une vie pure, absolue, d'une fraîcheur consumante comme l'air limpide. Celui qui ne veut pas dire "oui" à la vie, devrait au moins lui opposer le "non" des saints ; pourtant, y penser sérieusement était strictement impossible. Il n'aurait pas pu davantage se faire aventurier, bien que cette vie-là dût ressembler à d'éternelles fiançailles, que ses membres et son courage en devinassent les plaisirs. Il n'avait pu devenir un poète, ni l'un de ces désillusionnés qui ne croient plus qu'à l'argent et à la violence, encore qu'il eût des dispositions pour tout cela. Il oublia son âge, s'imagina qu'il avait vingt ans : alors déjà, néanmoins, une décision intérieure voulait qu'il ne pût rien devenir de tout cela ; quelque chose l'attirait vers toutes les formes de la vie, mais quelque chose de puissant l'empêchait d'y atteindre. Pourquoi donc vivait-il d'une manière si peu claire, si indécise ? Sans aucun doute, se disait-il, ce qu'il exilait dans cette existence anonyme et confinée n'était pas autre chose que cette obligation de lier et de délier le monde que l'on appelle, d'un mot que l'on n'aime pas rencontrer sans épithète, l'esprit. Ulrich ne savait même pas pourquoi, mais il devint brusquement triste et pensa : "Tout simplement, je ne m'aime pas"."

Philip K. Dick, Pacific Park

(un de ses romans non-SF)

william Gibson, Neuromancien

Balzac, Illusions perdues

Je lis le Grand Cahier de Agota Kristof, The Green Mile de Stephen King et j'aimerais bien pouvoir me mettre dans Qu'est-ce que la propriété ? de Proudhon.