Mon histoire avec l'AM

Bonjour à tous,
Il y a quelques temps, en faisant des recherches sur l'automutilation, j'ai découvert qu'il existait des forums où l'on pouvais échanger avec d'autres gens qui vivait une situation semblable à la nôtre. C'est ains que je me suis inscrite sur ce forum et voilà que j'ai décidé de raconter mon histoire.
Il y a deux ans et demie environ, je suis tombée dans une dépression. Mon entourage me sufisait pour fonctionner normalement malgré tout ce que je vivais émotionnellement. À la fin de l'année scolaire, j'ai parlé à ma meilleure amie de ma dépression et des idées suicidaires que j'avais commencé à avoir. L'été pour moi est une période où ça va toujours un peu mieux. Je pense que c'est ainsi parce que je vois beaucoup de gens et que je suis forcée à socialiser beaucoup plus que pendant le reste de l'année. L'année scolaire suivante a été assez rude surtout avec le confinement et tout. Pour moi, être enfermée dans une maison avec ma famille ça a été très dificile, surtout qu'ils ne savent pas ce que je vis. Par chance, j'avais l'écriture pour me sauver. Encore une fois, l'été m'a été très bénéfique. Cependant, en septembre, je me suis vraiment enfoncée dans ma dépression. Je ne voyais plus personne puisque les cours étaient recommencés et ça me déprimait vraiment. En novembre je me suis automutilée pour la première fois. J'ai aimé ça, mais sur le coup je ne l'ai pas refais. Mais en décembre, lorsque la session d'examen est arivée, étant très anxieuse, j'ai recommencé. Je l'ai fait pendant huit jours consécutifs, puis après avoir constaté l'inquiétude de ma meilleure amie à ce sujet, je me suis arrêté. Cependant, je l'ai refait la veille de Noël après une dispute avec ma mère et en janvier, je suis vraiment retombée dedans. Après ça, je ne me suis plus arrêtée. Pendant les mois de février et mars j'ai eu de fortes idées suicidaires qui ont été très dificile à surmonter, mais j'y suis parvenue. Par contre, avec l'automutilation ce n'est pas la même chose. Le suicide me fait peur, l'automutilation, pas vraiment, j'aime même vraiment ça. C'est mon moyen de contôlé mon anxiété et ma colère même si ce n'est pas un bon moyen. Les seules personnes qui le savent sont ma meilleure amie, un ancien enseignant en qui j'ai confiance et un intervenant d'une ligne d'écoute. J'aimerais en parler à quelqu'un dans ma famille, mais je manque de confiance en moi et même si je sais exactement mot pour mot ce que je veux dire, quand viens le temps de parler je ne suis pas capable d'ouvrir la bouche.
Voilà, c'est mon histoire. Je suis désolée du long message. Merci d'avoir lu.