Mon histoire ...

... En bref.

Tout a dû commencer vers mes 13/14 ans. Mal dans ma peau, problème de sur poids, en recherche d'identité sexuelle, addiction, entre autres ...

Pour comprendre le pourquoi du comment, ma mère m'a emmené voir une pédo-psy. J'y suis allé deux fois, je n'ai ouvert la bouche, que pour dire "Je vais bien, tout va bien" et plus de rendez-vous.
En vrai, je connaissais le problème mais pas du tout envie d'en parler. L'inceste n'est pas la chose la plus simple à aborder. Par la suite, j'ai continué à me questionner, à parler avec des adultes mais surtout pas des psy, essentiellement à une surveillante de mon lycée. Bizarrement, elle a su trouver les mots et j'ai commencé à me calmer sur l'AM mais pas sur les drogues.
Je finis mes années collèges tant bien que mal et je pars donc au lycée en section SMS sans plus me faire de mal. Juste ces problèmes de drogues récurant. Malheureusement mon état physique se dégrade, les méfaits des drogues se font ressentir sur mon métabolisme et je suis donc "obligée" d'aller dans un groupe de parole pour toxicomane. Etant la plus jeune du groupe, tout le monde cherche à me protéger et à me choquer pour que je m'en sorte avant qu'il soit trop tard et à vrai dire ça a marché.
Quand vous rencontrez une personne de 35 qui a perdu toutes ces dents et qui ne survit qu'avec l'héroïne ça vous fais prendre conscience de la chance que vous avez enfin de compte.
Grâce à ce groupe, j'avais dis STOP à toutes ces "merdes" malheureusement, il y a des choses qui vous hante toute une vie et au jour d'aujourd'hui, je replonge peu à peu mais je me bat corps et âme pour remonter la pente.

Sur ceux, j'arrête ici mon roman.
Peut-être continuerais-je par la suite.

Sh0w de Vent

T'inquiète pour le roman, on a déjà vu bien pire ! Et en prime, c'est écrit en français, construit et tout. Ca fait du bien !

Sinon, quelques questions en vrac :

-inceste : tu en es où ? réglé, pas réglé, en cours, mis de côté ?

-tu dis "replonger peu à peu". Un élément déclencheur ?

Inceste : réglé, il est mort et enterré ! Je me sens mal uniquement le jour "anniversaire".

Drogue : Elément déclencheur => Maladie articulaire inconnue, c'est en quelque sorte un moyen d'apaiser les douleurs chroniques.

Et l'option psy pour essayer de parler de tout ça est encore exclue ? Ou alors tu parles encore à cette surveillante ? Et ce que tu as parlé à quelqu'un de ce que tu as vécue ?
Et pour les douleurs, tu en as parlé à ton médecin ? Il ne te donne rien ?

L'option psy est toujours exclue oui.
Je n'en parle plus à personne car je veux m'en sortir seul, comme pour me trouver que je ne suis pas une incapable.
En ce qui concerne les douleurs, j'ai une prescription médicale pour de la cortisone mais ça ne fait quasiment aucun effet d'où la prise de stupéfiants.

En parler à ton médecin ?
Et l'am, la prise de drogue tout ça... Tu penses pas que ça te montre un peu que tu aurais besoin d'aide ? Bon, déjà tu es là, donc ça montre que tu veux quand même qu'on t'aide... Mais IRL, il faudrait que tu te vides en parlant à quelqu'un de confiance...
Tout les psys ne sont pas pareil et ils peuvent être utile. Ou alors un(e) ami(e)...

Te drogue tu uniquement pour apaiser la douleur physique, ou bien aussi morale ?
Ton médecin ne peux pas te préscrire quelque chose de plus fort ?

Je me drogue en partie pour apaiser les douleurs mais par moment, il est vrai que "c'est bon pour le moral".
Non, il ne peut pas malheureusement. La dose de cortisone est déjà assez faramineuse comme ça.

Bouarf, pas grand chose à te répondre vu que j'estime que pas mal de choses ont été dites tout ça.... Mais, bien que HES l'ait fait, un peu envie de te dire qu'il n'y a pas de souci pour le "roman" hein. Si ça peut te faire du bien de parler, c'est le but premier ici quand même. Donc n'hésite pas, si c'est trop long t'inquiètes pas les gens que ça emmerde ne liront pas et point. Et aucun souci y'en aura toujours pour avoir l'envie de lire.

Pour l'option psy, en effet pourrait être bien. Mais suis pas sûre que se forcer à y aller si on en n'a pas l'envie soit utile. Tant que t'en ressens pas foncièrement le besoin, pas persuadée que ça soit nécessaire de te chercher des motivations pour y aller... Après, à voir aussi, dans le sens où ça n'a rien de "honteux", problématique, tout ça, de ne pas s'en sortir entièrement seule. C'est même putainement de délicat. Du coup, peut-être que si c'est ton seul frein, ça peut valoir la peine d'essayer de passer outre histoire de tester ce que peut donner un suivi.

Au niveau de l'inceste, vraiment réglé ('fin autant que c'est possible) ou juste que la personne étant décédée le problème est réglé de fait? Parce que la disparition de l'auteur des faits ça change quand même rien aux souffrances que ça peut engendrer... Et du coup pouvoir en parler, malgré tout, peut peut-être faire du bien.

Et par rapport à la drogue, désolée j'ai peut-être pas bien lu, mais j'suis pas sure d'avoir bien compris... Tu dis que le groupe de parole a eu un effet positif niveau disuasion et en même temps tu en parles au présent... T'en es où vis à vis de ça, du coup?

IRL, des gens de confiance, pour parler, depuis cette pionne?

(Féfé ou l'Art et la Manière de commencer un post en disant qu'elle n'a rien à dire et d'en déblatérer des pages ensuite... )

Inceste vraiment réglé. J'ai fais mon "deuil", en parlant de ça à mon ex et à ma meilleure amie qui ont su trouver les mots pour m'aider à "accepter" et me montrer que la vie n'est pas si moche que ça au final.

Apparemment le sujet drogue n'est pas très clair alors je vais essayer d'éclaircir un peu les zones d'ombre.
En effet, le groupe de parole a eu un impact important jusqu'à l'arrêt complet de prises de toxiques à mes 16 ans. Cependant, depuis 2 mois, j'ai commencé à avoir des douleurs articulaires atroces. J'ai consulté beaucoup de médecins, dont un spécialiste en rhumatologie à Lille. Ils n'ont pas pu me dire ce à quoi s'est dû. D'autres examens sont prévus d'ici quelques mois pour en savoir plus. Bref. Ce problème articulaire m'a fait replongé si je puis dire, pour apaiser les douleurs persistantes malgré la cortisone. Mais j'ai de plus en plus l'impression de toujours en vouloir plus et les crises de manque réapparaissent peu à peu. Mais j'essaie de faire de mon mieux pour lutter.
J'espère que ça devient plus clair.

Aujourd'hui, je ne trouve plus personne à qui en parler car mon cercle d'amis a beaucoup changé depuis (changement d'établissement, carrières différentes, maturité, immaturité ... fin tout en tas de choses on fait que) et mes "nouveaux" amis m'ont toujours connu "ultra" forte et je ne veux pas leur montrer ma faiblesse (foutu égo). Pourtant, je me rend compte que j'ai un énorme besoin de parler mais pas à eux.

Voilà un petit complément d'informations.

Dans l'immédiat, comme ça, je conseil le psy. Parce que bon, trouver un ami de confiance, tisser une relation forte ça prend du temps... Tu n'as pas un ancien ami à qui tu pourrais parler ? Et dans ta famille ? Personne ? Quelqu'un à ton bahut/boulot ?

Au boulot c'est même pas la peine xD
Mes amis sont tous de confiance mais je veux pas les inquiéter. A vrai dire, on se connait depuis maintenant 2 ans mais ils en savent très peu sur moi. Ils me voient comme quelqu'un de mystérieux. Je suis le petit clown du groupe, voici ma carapace quasiment indestructible. Tout passe par l'humour.

Le psy est peut-être une solution mais je ne l'envisage pas pour le moment. Ca viendra peut-être.