Apprendre à être forte..

Bonjour à tous,
je ne savais pas ce qui était le plus pertinent entre reprendre mon ancien sujet qui date de mars ou en demarrer un nouveau. Mais en fait je m'aperçois que je n'ai pas le courage de le reprendre et qu'il sera plus simple de reprendre le debut de l'histoire que j'avais écris en introduction pour y apporter la suite .
Peut être même un modérateur pourrait il supprimer l'ancien ? Je ne sais pas ce qui est le plus simple..Bref. je reprends... (j'ai tendance à être longue je vous pris de m'excuser d'avance ... )

Quelques mots de mon histoire
Je suis venue pour la première fois ici en 4ème alors que je me mutilais. UNe prof m'avait prise en affection et m'aidait à gérer mes traumatismes d'enfance que je venais de relâcher. Je me suis toujours sentie abandonnée. Mes parents n'ont jamais réussis à me comprendre et ça a toujours été à moi de les protéger. Aujourd'hui avec le recul je sais je ne peux négliger certains facteurs, comme celui que je suis surdouée, que je pense différemment et que eux non. Qu'ils n'avaient pas les moyens de comprendre mes crises, mes sautes d'humeur, ma maturité étrange.... mais au fond, j'ai l'impression qu'ils n'ont jamais vraiment essayé. Bref. C'est juste pour poser le contexte et expliquer ma douleur aujourd'hui. De la quatrième à la terminale je n'ai pas vécu des choses faciles, je suis tombée amoureuse de plusieurs filles hétéros, j'ai vécu 2 décès difficiles, je me suis battue contre moi même pour me comprendre et continuer d'avancer. Certains disent que je peux etre fiere de m'en sortir comme je m'en sors, moi je me sens terriblement nulle et paresseuse. Certes j'ai réussis à "sauver les meubles" à donner l'illusion que je maîtrise tout. Mais mon univers est bancal.
Personne ne le voit car j'ai intégré une des meilleures écoles françaises, personne ne le voit parce que je finis toujours par me débrouiller. Mais moi je sais que j'ai encore pleins de progrès à faire.

Une personne a changé ma vie. Il était dans ma classe en terminale, je ne l'avais pas spécialement remarqué. Mais vers la fin de l'année je suis devenue curieuse, et je lui ai proposé un déjeuner. Pratiquement un coup de foudre. Il n'a fallu qu'un repas pour comprendre qu'on se ressemblait, qu'on réfléchissait de la même manière et qu'on allait s'adorer.
Il m'a fait vivre un conte de fée, m'a écrit des poèmes, a pris le temps de me connaitre, d'aller doucement dans notre relation, ... Il m'a fait les plus douces promesses du monde alors que je n'en attendais pas tant.

Au début ça me faisait tellement peur de confier ma liberté à quelqu'un.. j'avais peur de le regretter ou pire de le faire souffrir. pendant les premiers mois je passais tous les jours plusieurs heures à me demander si je ne faisais pas une erreur. Cela lui faisait de la peine mais il a endure car il comprennait que j'ai besoin de ma liberté. On était pareil: deux monstres avec un coeur un peu trop gros... Pourquoi monstre? car on faisait tous les deux souffrir les gens autour de nous, les gens qu'on aimait ou qui nous aimait. Pourquoi un coeur trop gros? car on était rongé par la culpabilité et qu'on ne se pardonnait pas nos plus vieilles erreurs (en particulier d'avoir fait du mal à nos parents dans notre enfance...la psy a beau dire "c'est pas simple d'être surdoué, tu ne peux pas t'en vouloir" se pardonner je sais pas faire moi ... )

Puis j'ai fini par me laisser aller. Parce que je l'aimais, qu'il m'aimait. Qu'il me disait qu'il ne pourrait vivre sans moi, qu'il ne survivrait pas, qu'il aurait envie de mourir mais ne le ferait pas pour ne pas me blesser. a chaque fois qu'on s'est disputé il a été à deux doigt du suicide tellement il s'en voulait de me faire du mal. Il me disait que j'étais un organe vital pour lui, sa moitié...

Puis il est entré en prépa et forcément on a mis beaucoup trop de temps à s'adapter. Je souffrais parce que j'étais perdue dans ma nouvelle vie et lui souffrait car il se croyait responsable de ma souffrance. Il a commencé à ne plus me faire confiance, à me ménager en me disant "non je ne peux pas t'appeler car je travaille" alors qu'il s'amusait avec ses amis mais se disait que je ne pourrais pas comprendre et que je ferais des crises. Je voulais désespérément qu'il m'explique et me rassure et lui, ne comprenant pas, fuyais. Bref. Personne à blâmer la situation était compliquée. Enfin j'aurais du prendre du recul plus tôt et comprendre que je lui faisais du mal, mais j'ai pas su. Je sais pas si je me le pardonnerais un jour mais je ne peux pas revenir dessus.

finalement à partir de janvier ça allait mieux. Je me suis excusée on a pris un nouveau départ. On a voulu tester nos limites, prouver au monde qu'on était pas dépendant (ses parents s'inquiétaient beaucoup) donc on ne s'est pas vu pendant un mois. Et là le drame. Il a commencé à douter de mon amour, et en voulant le lui prouver il s'est rendu compte que ça l'horripilait. Qu'il n'aimait plus comme avant. "toute preuve d'amour de ta part m'horripile, je doute de mes sentiments et j'en ai marre de toi, de nous, de notre amour" ai je reçu au milieu d'un journée sans préavis alors qu'on devait partir en vacances ensemble dans 3 jours. On est pas parti, il a déclaré qu'on faisait une pause qui n'avait aucun espoir. Mais finalement à mon retour on a parlé, je lui ai dit qu'on se mettait trop de pression, qu'on ne parlait plus assez. ON s'est retrouvé pendant une semaine. On a vraiment parlé, on a recommencé à se faire confiance sans se ménager. Il le disait lui même, il était rassuré, il s'était trompé (il en a pleuré.. ) . PUis la fin des vacances. Il repart dans sa prépa et 3 jours après il a arrêté de me parler. J'ai voulu lui laisser sa liberté, ne pas l'étouffer mais finalement il m'a largué une semaine apres sans, ou presque, d'explications autre que "je ne t'ai jamais aimé, je me suis illusionné parce que je voulais de l'affection. J'ai besoin de liberté ce n'est pas toi mais en mm temps je veux pouvoir sortir avec d'autres filles".

il m'écrit le soir même en me disant que je compte pour lui et qu'il espere qu'on redeviendra ami. Je lui réponds que ça fait longtemps qu'on a pas été vraiment ami et que si il est prêt à sacrifier un peu de son temps pour qu'on retrouve notre amitié ça compte pour moi aussi. Il accepte ma proposition de se voir bientot mais quand je lui propose sa réponse est nette "tu me feras perdre inutilement mon temps". Je ne veux pas m'énerver alors je lui envoie une longue lettre dans laquelle je lui explique que je ne cherche pas à forcer notre amitié et que si ce n'est pas le bon moment j'attendrais le temps qu'il faut mais que je ne peux pas accepter qu'il soit blessant alors qu'il vient déjà de me faire du mal. Il me répond que c'est faux et blessant et qu'il ne voit pas pourquoi il perdrait son temps pour une amitié parmi tant d'autres. Je laisse tomber. Il me demande si je vais bien, je lui dis que non un peu sèchement. il s'énerve, me dit qu'il était sincere et gentil et que je suis méchante. Je m'excuse platement parce que je suis faible.

QUelques semaines plus tard je m'inquiète tout de même et lui demande de ses nouvelles. Il répond gentiment. les vacances de pâques arrivent alors et je décide de lui envoyer un message simple "salut salut je voulais avoir un peu de tes nouvelles. tu vas bien? " il ne répond pas. Je lui envoie un "ok. merci" il finit par me répondre trois lignes et me renvoie la question. Je lui réponds gentiment ne voulant pas m'énerver et il m'ignore denouveau.

Je préfère ne pas le solliciter sur la fin de l'année sachant qu'il est surement stressé et pris par ses études. Le 15 juillet je finis par lui proposer de se voir un peu pour faire un tour et papoter entre amis. Il accepte avant de se reprendre et de me sortir une excuse étrange. Je lui propose un autre jour et il me répond qu'il a la flemme de me voir. Ne voulant pas m'énerver ou couper court, je prends ça avec un sourire et le titille un peu. On papote quelques minutes assez gentiment et je finis par lui dire d'y réfléchir. Voyant qu'il n'en fait rien, je lui repropose quelques jours apres et il m'envoie bouler aec" c'est l'heure du bain" ou "c'est l'heure du gouter". Je lui dit "tres bien je passe à 17h demain" il me dit "non" je lui dis qu'il n'a pas le droit de me traiter ainsi. et je passe donc le lendemain.

Son père m'a accueillie gentiment, il m'a avoué comprendre mes raisons et qu'effectivement mon ex copain a été très rude avec moi lors de la rupture et que, au vu de l'amour incroyablement fusionnel qu'on avait, il pouvait comprendre que c'était assez déroutant. L'interessé annonce ne pas vouloir descendre me voir alors je décide de monter. Je frappe. Il me dit d'entrer mais aussi qu'il n'est pas content de me voir. J'essaye d'être calme, de lui dire clairement ce que j'ai sur le coeur. Qu'il m'a fait mal et m'a manqué de respect, que j'aurais juste aimé qu'il soit clair, qu'il m'explique au lieu de promettre des choses avant de se défiler avec des mots blessants ou des blagues douteuses. Que je comprends que ce n'est pas facile de larguer quelqu'un, encore moins moi après ce qu'on a vécu mais que je voulais juste qu'on clarifie les choses. Quitte à ne pas en reparler juste qu'on mette les choses à plat et que les rancoeurs disparaissent car je ne peux avancer en sachant qu'il m'en veut pour une raison inconnue. Durant tout le monologue il a fait semblant de lire. Je finis par en avoir marre et lui prend son livre des mains. Il se lève. Je me mets devant lui. Il tente de fuir. Je l'attrape. Il se dégage en m'envoyant, accidentellement, valser contre le mur. Mon arcade sourcilière encaisse le coup et ça gonfle très vite. en 2 min mon oeil droit a disparu sous la peau gonflée. "je pensais pas que tu te prendrais le mur" a été sa seule réaction. Je l'engueule et je sors. Je sais à quel point il est désolé, mais j'espérais qu'il me le dirait.


Deux heures plus tard je reçois un message "je ne voulais pas te blesser mais si tu reviens je te ferais souffrir et ce sera volontaire. ta stupidité m'écoeure". Je lui réponds que je suis désolée de l'avoir placée dans cette situation. Que s'il acceptait qu'en s'excusant les gens pardonnent, ce serait plus simple pour tout le monde. et que si c'était sa seule réaction on avait rien à se dire. Il me répond qu'il n'a jamais autant hait quelqu'un que moi. Je tiens trois jours puis je craque. Je lui envoie un message d'excuses. Je m'en veux tellement. Il finit par me retirer de ses contacts et voila.


On me dit souvent que j'écris bien et pourtant quand j'écris tout ça je suis incapable de faire de belles phrases, d'y mettre mon coeur.. .je souffre trop, pardonnez moi.

J'ai tellement envie et désespérément besoin que les gens comprennent et acceptent ce que lui ne veut plus accepter. on s'est aimé. Ce n'est pas moi qui ait imaginé ça ... on a passé des heures à se regarder dans les yeux, il a passé des heures à me parler de mariage, de notre vie, à me dire qu'il m'aimait. Les premiers mois quand il n'était pas encore en prépa (donc 5 mois, qu'on a passé quasiment tous les jours ensemble à dormir pendant des semaines l'un chez l'autre) il pleurait quand on ne se voyait pas pour 3 jours ou un weekend. Il voulait revenir plus tôt de ces 5 jours de vacances car je lui manquais trop. Et voila. non . Il faut que rien n'ait existé pour que la rupture ait un sens. Et ca fait trop mal de savoir que la seule personne qui m'a aimée, vraiment aimée, comme moi j'aime les gens, me déteste et veut m'effacer. Pire que m'effacer, me piétiner, me réduire en cendres si possible mais que ça prenne pas trop de temps, car même ça il ne veut plus le faire pour moi. Je ne suis rien à ses yeux, si ce n'est une erreur de jeunesse. Je sais que les filles ont tendance à être chiante, à surréagir etc mais je pense avoir tout essayé pour justement ne pas faire ça. Et pourtant dans ses yeux j'ai l'impression d'etre une sale folle obsessionnelle ... et je m'en veux tellement pour ça ...

Ma seule obsession ces derniers jours est d'imaginer un poignard que je pourrais enfin m'enfoncer dans le coeur tellement j'ai mal. je ne sais comment me relever de ça. Non pas que je passe des journées à pleurer: je souris, je sors, je ris... parfois même je ne souffre pas trop mais la douleur est là, toujours présente et cette haine envers moi .. je ne sais pas comment la dépasser, comment l'oublier... je ne sais plus faire de projets, car mes projets c'était lui. Je me dis que je dois être forte car il ne reviendra pas si je ne suis pas forte. Il ne veut surtout pas une faiblarde qui chiale. Ce serait trop de responsabilités. Alors je me force à vivre, à m'enthousiasmer, à y croire, et pourtant...

Pour être forte il faut avoir un grain, comme pour la moutarde.

tout les moments
heureux
que tu à vécu
avec lui
n'étais
à mon avis
pas illusoire
pas comédie ou mensonge
seulement
maintenant
j'ai bien l'impression
qu'aucun de vous deux
n'arrivera à dire
c'est bon
stop maintenant
continuer
ne ferra qu'enterrer un peu plus les choses

Citation :

Je me dis que je dois être forte car il ne reviendra pas si je ne suis pas forte. Il ne veut surtout pas une faiblarde qui chiale. Ce serait trop de responsabilités. Alors je me force à vivre, à m'enthousiasmer, à y croire, et pourtant...

et s'il revient
tu crois que tu retrouvera
tout les jours heureux
que t'avais avant avec lui?
les schémas se répètent pas mal
dans ton parcourt
relis toi
(d'ailleurs, tu es agréable à lire je trouve)
prend du recul sur tout ce que tu as écris
en essayant de mettre de objectivisté
même si avec les sentiments ça fait 2
ça saute aux yeux que pour lui
c'est fini
qu'il a juste pas la bonté de dire stop


je tien à préciser
que c'est vraiment
que mon avis sur la chose
je suis pas la science infuse et vérité absolue hien

Fuis. Il est malsain.
Jouer le chaud puis le froid, être chaleureux puis glacial, c'est une technique de manipulateurs.
Dans toute relation il y a tes limites, les limites de l'autre, et les compromis. Le simple fait de ne pas te sentir respecté, est une raison suffisante pour demander des explications, ce n'était pas à toi de t'excuser. Tu aurais dû être plus en colère, pas te soumettre, mais il a joué sur ta culpabilité et la peur qu'il t'abandonne pour arriver à ses fins.

Maintenant, à toi de réflechir à pourquoi tu t'es autant attaché à quelqu'un comme ça, car il n'y a pas de hasard.
Tu mérites sans doute mieux. Quelqu'un qui ne te rendrais pas malheureuse.

tout d'abord merci à vous d'avoir lu et répondu

Je suis d'accord que ce n'est pas quelqu'un de très sain mais peut on dire que je le sois plus ? je ne suis pas vraiment parfaite non plus ... je suis tout à fait le genre de personne qui manipule facilement. je me susi toujours privée de le faire avec lui car je voulais vraiment mettre de l'honnêteté dans notre couple (enfin à la base c'était lui qui tenait à ça qu'on soit un couple stable et sain, moi je n'ai rien contre un peu d'originalité... mais j'ai fini par apprécier al droiture et l'honnêteté quand meme).
Je ne sais pas trop quoi penser. déjà il n'a que 17 ans (il a sauté deux classes) il est en prépa donc ce n'est pas évident à gerer. Aurais je fait bien mieux à sa place ? il a déjà été méchant envers moi quand on était en couple, il m'a avoué qu'il tenait ça de son pere qui est blessant quand il s'énerve mais mon ex s'est toujours platement excusé quand on reglait la dispute et c'était sincère. Je ne sais pas... certains jours je le hais, d'autres je me hais, d'autres je lui en veux, je m'en veux.

S'il revenait oui on finirait par retrouver les choses. en fait ce que j'ai du mal à accepter c'est qu'il soit revenu la première fois et que les moments passés ensemble aient été si merveilleux si il avait arrêté de m'aimer. j'ai l'impression qu'il s'illusionne mais peut etre que c'est moi qui m'illusionne...

Dans un couple vous ne pouvez pas être deux à aller mal, sinon il y a forcément un moment où quelqu'un va craquer. Il est sans doute pris au piège de ses propres difficultés, mais ce n'était pas une raison pour ne pas te respecter.

Et puis... tu en parle comme d'une drogue. Il est arrivé à un moment où tu étais mal et tu as cru remonter avec lui sauf que lui aussi était mal et accro à toi, d'après ce que tu dis.
Et si c'était un occasion d'évoluer, finalement ? D'apprendre à vivre sans lui. L'occasion de ne pas totalement dépendre de quelqu'un pour être bien, d'apprendre à te respecter. Je pense qu'apprendre à se séparer peut être le moyen "d'apprendre à être forte".

Bien sur et je pense que c'est important d'apprendre à vivre sans lui (sinon c'est trop de pression pour la personne en face de toutes façons, surtout si elle va mal) mais j'ai tellement l'impression que c'est du gâchis... dans la vie on trouve peu souvent des relations qui marchent si biens, des gens si compatibles. Ca parait ridicule vu mon age, mais j'ai tellement vu des gens malheureux et se détruirent en couple que ça me donnait vraiment de l'espoir que ça marche avec lui. J'ai tellement peur de ne jamais retrouver quelqu'un comme lui. Etre avec lui était une évidence pour moi. Notre relation était tellement fusionnelle qu'il m'a presque demandée en mariage 1h apres s'etre parlé. Je croyais vraiment pas au coup de foudre avant lui et ... j'ai l'impression d'en sortir tellement plus détruite que je ne l'étais. j'ai tellement mal.

Je comprends. J'ai aussi connu la fusion et quand ça finit, c'est toujours brutal, c'est un véritable enfer.

Personnellement je distingue la passion / fusion, et l'amour.
L'amour est plus sûr, plus solide, plus ancré dans le temps. On peut se séparer de l'autre sans avoir l'impression de se quitter soi-même. Le couple peut survivre à une certaine distance, parce qu'il est moins soumis à cette intensité destructrice. Et pourtant, ça n'en est pas moins fort, c'est... différent. J'ai appris à compter sur moi-même, à utiliser mes ressources, plutôt qu'être dépendante de l'autre.

Je pensais aussi ne plus jamais retrouver quelqu'un, mais la vie m'a donnée tort. Qui sait de quoi sera fait demain ? Tu as 18 ans, tu n'es pas au bout de tes surprises... bien sûr que tu peux retrouver cette sensation d'être comprise, ce sentiment merveilleux. Et si ce n'est pas en amour, ça peut l'être en amitié. Par delà la douleur la vie finit par renaître.
Courage. Il faut malheureusement en passer par là, même si ça fait un mal de chien dis toi que ce n'est que temporaire.

Merci
moi ça me fait peur car j'ai été tellement bien dans ce couple que j'ai l'impression que tout le reste n'a aucune importance. Je ne peux pas (ne veux pas ? ) comprendre comment tant de sentiments peuvent s'effacer ainsi. Je n'arrive pas à me dire que c'est autre chose q'un concours de situation pas propices et du coup j'arrive pas à passer au dessus. Lui meme le disait "s'il n'y avait pas la prépa, je pourrais penser à toi et on aurait le temps d'arranger les choses"
Ca me détruit de me dire qu'on peut perdre qqn aussi bêtement. Certains jours la seule chose qui arrive à me faire bouger c'est de me dire que dans un an, deux ans ou 5 ans on pourra peut être reprendre contact. J'ose pas le dire parce que je sais que mes amis sauteraient au plafond après ce qui s'est passé mais j'arrive pas à être autre chose qu'une petite fille attachée et fragile..

Avec lui j'avais vraiment l'impression que notre relation était saine justement parce qu'il y avait cette fusion qui empêchait l'ennui d'une part mais aussi d'autre part parce qu'avec lui je ne souffrais pas de partager ma vie, d'être avec lui pour toutes les activités que j'apprécie habituellement en solitaire (lire, écrire, dormir, ...) Tu penses que je me trompe quand je vois notre couple comme quelque chose qui aurait pu être stable et durable? (je sais que tu ne peux pas juger à ma place mais tu dis que tu as connu les deux sortes d'amour et tu as manifestement plus d'expérience que moi)

En fait, moi je trouve que cette année justmeent on avait appris à être indépendant et amoureux. Enfin pour moi, peut être que lui n'a jamais réussis à se détacher sans devoir refouler ses sentiments. j'aimerai comprendre ...

J'ai lu.
Je pourrais commencer à balancer mes avis bien pensants sur tout un tas de trucs sur les posts du dessus mais ( d'abord j'ai la flemme et qui veut une glace à la banane ? ) je crois que tu gère à ta façon.

Tourner la page d'une relation qui à fait long feu c'est pas évident, je penses pas que les sentiments se soient effacés, ils ont changé, comme vous deux, surtout à vos âges où l'on se cherche beaucoup tout en essayant de creuser son trou soi même loin du confort du nid familiale. Haïr quelqu'un c'est lui donner autant d'importance que de l'aimer, la ligne transverse étant l'indifférence, en éprouvant une haine envers toi il remue de la merde, pas qu'il faille le blâmer de ne plus t'aimer comme avant mais faut mettre les choses à leur place : T'as compté pour lui et tu comptes encore, même si c'est pour lui rappeler qu'il va mal sans arrivé à le piger. Ce serait pas forcément viable de vous remettre ensemble, ça a marché, c'était un super pied à t'en croire, mais vouloir à tout prix remettre les choses comme elles sont, mouais, j'y crois pas.
Le moteur de ce genre de projet c'est de les vouloir et les vivre, souvent même vivre sans l'avoir planifié et parfois vivre c'est chiant, tu vivras des moments ennuyeux, agaçant, baddant, en couple ou pas. C'est une chose de vouloir construire ensemble, s'installer, faire des gosses, partir en voyage, conquérir le monde, mais "être un couple stable et durable" tu peux pas le prédire, ce sont des choses qui se testent avec le temps, sans pour autant détruire les gens ( ou alors s'il persistent à vouloir rester ensemble à tout prix pour sauver des apparences sociétales inutiles ). C'est tout à ton honneur de vouloir rechercher de la stabilité et de la durabilité mais c'est pas un truc que tu peux mettre dans les "ça aurait pu". Comme l'histoire la prépa, "si j'avais pas été prépa..." ouais et si mon grand père mettait des bas en résilles aussi ?. Tu fais un projet de vie, si ton boulot te bouffe 6 jours sur sept de 6 à 22 h mieux vaut être honnête envers soi même et les gens qu'on aime : y aura pas trop de place pour aller glandouiller sur le large n'importe quand.
L’honnêteté c'est cool en revanche, ça passe par la communication et avec une dose de haussage de ton ça permet de finir par se retrouver. Faire tourner l'autre en bourrique comme il t'as fais c'est te prendre pour une conne, navrant mais si c'est jamais mis à plat et qu'il s'explique jamais là dessus je te conseille franchement de ne plus avoir affaire avec cette personne.

Pouvoir tout comprendre, tout savoir, et se délester idéalement d'une situation comme celle là c'est pas toujours possible. Essai de sortir, voir d'autres gens, apprendre à connaître ce qui se fait ailleurs. Le nombre d'êtres humains est tellement colossalement démesuré par rapport au nombre de personnes qu'on va juste croiser de loin toute notre vie, la diversité on l'a à portée de main, faut sortir pour le voir.

Plus un Soren.
Inutile de te torturer avec des "si" qui mènent aux remords, bien souvent les conditions extérieures ne font que révéler les problèmes sous-jacents. Vous n'étiez pas prêts, mais cette expérience te servira.

C'est normal d'espérer, si on pouvait se détacher en un claquement de doigts... On est pas des robots, tu as quand même apparemment vécu des choses merveilleuses avec lui.

Je suis moi aussi une petite fille attachée et fragile, mais il n'y a pas que ça, il y a aussi l'adulte. Si je n'avais pas développée l'adulte pour prendre soin de la petite fille je serais morte car je me suis de très nombreuses fois mis en situation d'être abandonnée. Toi aussi tu peux le faire, rassure la, cajole la, elle en a besoin.