Rapport?????????

Quel rapport vous avez avec votre lame ou otre instrument de mutilations?????
Pour moi c'ets super important je l'amméne partotu au abhu,en promenades...jamias sans mon compas et ma lime et vous?

Je le garde avec moi, mais seulement quand je suis chez moi et seule. Parce que ce serait pas très discret d'emporter un grand couteau de cuisine.

javoue cé vrai

moi elles sont dans une boite, qu'est elle même dans une boite, dans ma table de chevet dans ma chambre...comme "laure..." je la hais !!

hum..ba en faite, toujours sur moi, puisque on peut pas se séparer de ses ongles...

Hmm moi j'en ai un peu partout..

Quand jvais a la school , j'ai tjr mon cutter dans mon sac , si besoin est ...

A la maison bah j'ai dans plusieurs boites , plumiers .. des ciseaux , punaises .. etc pi salle de bain y pleins de rasoirs donc bon

mwa, je l'amène jamais nul part.
Et mes lames sont toujour a la meme place ds ma chambre.. Si elles son pas la c'est pas pareil.

Je m'interdis de prendre mes ciseaux avec moi. Pourtant, des fois, j'avoue que c'est tentant. Il m'est arrivé de les ressortir de mon sac ("Bordel Laurence repose ca -_-" ").

Mais euh.. quand je suis ailleurs que chez moi et que j'ai besoin de m'AM (genre au boulot), je trouve tjs qqch de coupant. Humpf !

Je ne peut presque pas m'en séparer. Je ne dort pas avec mes je la réchaffe dans mes cours.

Je suis presque sidérée de lire tout ça ... ce 'rapport' avec une lame, comme si elle était une amie... le fait de dire qu'on sait qu'elle est là, toute proche, 'si besoin est' ... comme si c'était ... je ne sais pas, un objet quelconque, un mouchoir, un style dans un sac à main ...

Comme si c'était un objet indispensable. Alors que ça ne l'est pas. Ca ne doit PAS l'être. Comme si le fait de savoir que l'on a sa lame de cutter a côté de soi nous rassurait. Au contraire. Je pense qu'il faut en avoir peur. Il faut la jeter, cette putain de lame, il ne faut pas la trimballer dans son sac ou ailleurs. Il ne faudrait même pas avoir de 'lame attitrée' pour ça. On dirait, quelquefois, à lire certaines personnes, que l'on ne veut pas s'en sortir ... on se plaint, on dit qu'on en a marre, qu'il reste des cicatrices, que l'on ne veut pas que ses parents les voient ... mais avant de dire ça, il faudrait stopper net cette "relation" que l'on a avec une lame. Tant que l'on ne cherche pas à s'en sortir, on ne s'en sortira jamais ...

EDIT : désolée si ça parait dur... mais c'est vraiment le sentiment que j'ai eu en lisant ce sujet ...

tout le monde n'est pas d'accord à ce que je vois.

Laure : je sais que je généralise. Je ne connais pas tout le monde ici ... et chacun a sa propre conception de la chose. J'ai juste décidé d'essayer de me prendre en main ... et ça m'attriste un peu de voir qu'il y a des personnes qui décident, même inconsciemment, de rester 'coincé' dans sa peine (même si c'est une reaction normale, que j'ai eu aussi, faut pas croire, je ne suis pas inhumaine).

J'ai tout simplement eu la confession d'une amie qui m'a avouée s'etre mutilée ... et j'ai tiqué ...

Avant mes lames était TOUJOURS avec moi, a une périodes c'était mes meilleures amies, je sais que c'est horriblement débile de dire ça.. mais bon!
Maintenant elle sont sur mon étagère, ou bien ya des rasoirs, dans la SDB, des ciseaux, dans ma trousse, mon compa dans ma table de nuit, et dans ma trousse =S

Vala tchou

Avant, en tant qu'étudiante en arts, c'était presque une obligation pour moi d'avoir un cutter dans mon sac en tout temps. Je crois que c'est là que la vraie dépendance a commencé, d'ailleurs. Après, c'est devenu moins nécessaire d'un point de vue scolaire, mais quand on en a eu besoin pendant un tournage et que j'ai pu le sortir tout de suite, tout le monde était bien content, et ça m'a empêchée de trop culpabiliser de l'avoir avec moi à longueur de journée. Et de m'en servir pour un usage strictement personnel, de temps en temps.

Évidemment, j'ai essayé de m'en débarasser. Souvent. Mais dès que c'était fait, je courrais m'en acheter une autre. Et LA fois où je suis allée en chercher une au magasin scolaire et qu'ils en avaient plus... Panique totale.

Maintenant, je mets ma lame dans mon sac chaque fos que je sors. Lame, clés, porte-monnaie, iPod. Mes quatre essentiels. Une fois, la semaine dernière, j'ai décidé de la laisser dans ma table de chevet. Après 1h de travail, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai "emprunté" un couteau à la cuisine et je suis allée me massacrer la hanche avec dans les toilettes. Donc, entre "le premier truc coupant que je trouve, ou pas nécessairement coupant mais qui a un bon potentiel pour m'ouvrir la peau" et ma lame, je crois que ma lame reste la meilleure option. Et je recommence à déculpabiliser de l'emmener partout avec moi...

En gros, je suppose que je la vois comme un filet de sécurité. Parce que je sais que je vais tomber, et qu'entre me casser la gueule et atterrir [plus ou moins] en douceur... Le chox est assez facile.

Je n'avais jamais entenu cette relation avant quelque jours. Mais elle me sécurise car elle me reppelle que bientôt je pourrai me soulager de toute forme de sentiment. J,ai même penser a la baptiser. MOi qui trouvais mon cas pas encore assez grave.
Ma lame est la pour me rappleer que la souffrance que j'enmagasine pourra bientôt sortir a l'abris des regard.

oulala moi elle est toujours avec moi.. enfét elle est cachée ds mon portable contr la bateri et comme j'ai toujours mon portable avec moi et ba du coups j'ai toujours ma lame avec moi.. mais c'est pas bien je le sais..

Rozenn a écrit:

Comme si c'était un objet indispensable. Alors que ça ne l'est pas. Ca ne doit PAS l'être. Comme si le fait de savoir que l'on a sa lame de cutter a côté de soi nous rassurait. Au contraire. Je pense qu'il faut en avoir peur. Il faut la jeter, cette putain de lame, il ne faut pas la trimballer dans son sac ou ailleurs.

Comme j'ai pris + ton message pour moi que pour les autres , jte répond en te citant .

OUI : tu as raison .

Mais tu l'as aussi vécu.Jpense que t'a aussi ressenti ce que tu me 'reproche' => Objet indispensable , lame près de soi , sécurité..
Donc j'imagine que tu sais ce que c'est..Pour le fait d'en avoir peur , oui , maintenant , toutes ces coupures , cicatrices , ma vie , moi , m'effraient ..et c'est pour ca que j'ai décidé d'arrêter , 15 jours sans AM , c'est dur , mais pas impossible , j'espère encore tenir longtemps.Mais ne blâme pas tout le monde de ne pas penser comme ca 'directement' , laisse leur un peu le temps de passer au travers des 'étapes' qu'il faut pour se rendre compte de ca , c'est un besoin ..

fin voilà ..

moi je lé pa tt le ten sur moi...
en cour je lé...
ché moi je lé....
a la picsine je lé po^^

je tien a précizé ke je ne vé jamé a la piscine^^

Moi je la déteste!! Elle est (lame de cutter) dans une trouse, dans un tiroir fermé à clef, clef du tiroir dans une boite. Et elle ne sort que pour me servir.

Ellouh a écrit:

Rozenn a écrit:

Comme si c'était un objet indispensable. Alors que ça ne l'est pas. Ca ne doit PAS l'être. Comme si le fait de savoir que l'on a sa lame de cutter a côté de soi nous rassurait. Au contraire. Je pense qu'il faut en avoir peur. Il faut la jeter, cette putain de lame, il ne faut pas la trimballer dans son sac ou ailleurs.

Comme j'ai pris + ton message pour moi que pour les autres , jte répond en te citant .

OUI : tu as raison .

Mais tu l'as aussi vécu.Jpense que t'a aussi ressenti ce que tu me 'reproche' => Objet indispensable , lame près de soi , sécurité..
Donc j'imagine que tu sais ce que c'est..Pour le fait d'en avoir peur , oui , maintenant , toutes ces coupures , cicatrices , ma vie , moi , m'effraient ..et c'est pour ca que j'ai décidé d'arrêter , 15 jours sans AM , c'est dur , mais pas impossible , j'espère encore tenir longtemps.Mais ne blâme pas tout le monde de ne pas penser comme ca 'directement' , laisse leur un peu le temps de passer au travers des 'étapes' qu'il faut pour se rendre compte de ca , c'est un besoin ..

fin voilà ..

En même temps, elle a raison.
On le sait tous, qu'elle a raison.
Fondamentalement, notre pote métallique ne devrait pas être notre pote. On ne devrait pas avoir besoin de ce truc là pour gérer notre putain de vie.

Il m'arrive de balancer rageusement mes ciseaux a travers l'appartement en les insultant... Pour aller les rechercher qques minutes après pour m'en refaire des "amis"... C'est nul.C'est débile. Je le saaaaais.

Et elle a raison de dire "bordel, on devrait tous se bouger le cul pour sortir de ce truc là".

Après, le fait est qu'on n'y arrive pas toujours. Mais le fait qu'on nous rappelle un peu vertement, sans juger mais sans prendre de gants non plus, qu'on déconne sec... Ca ne fait pas de mal, je pense...

Ellouh, ce n'etait pas un reproche. Et ce n'etait pas forcément adressé à toi. Oui, c'est clair, je suis passée par là (15 jours pour moi aussi ... mais ça fait deja plusieurs mois que je me bats pour essayer d'en sortir). Je comprends ça. Mais je n'ai jamais pensé une seule fois que la lame que j'utilisais était un réconfort. Jamais. Je n'ai fait que contenir une haine, une rage, une douleur, et je n'en etais pas fière.

J'ai écrit tout ça surtout par rapport aux personnes qui pourraient se complaire dans une douleur. Ce que je peux tres bien comprendre, aussi. Que ça ne suffit pas de dire que ça fait tant de jours que l'on ne s'est pas fait de mal, que l'on ne veut pas le montrer aux parents, toussa. Il faut aussi essayer de faire bouger les choses soi-même, en 1er lieu jeter cette putain de lame. Et peut-être en parler. Aller consulter. Décider que l'on s'en sortira.

Ce n'est pas si facile. Ca fait bien 3h que je me bats pour résister. Mais ça marche. Petit à petit. Il faut juste s'en donner les moyens.

Et je le répète ... ce n'est pas un reproche... Au contraire. Je suis une vieille conne (22 ans) qui comprend bien tout ça ... et je ne cherche qu'à aider.