Texte à humeur variable.

Ici, petit espace pour mes textes, à méditations multiples...
À vous de voir si vous aimez ou non.
Le premier était à l'occasion d'une méditation pour les jeunes dont je m'occupe dans le cadre de la paroisse protestante de Fribourg, pour les préparer à la confirmation. le camps portait sur le thème de la confiance, des choix, responsabilités, et les peurs.



L’eau.

Je suis comme l’eau.
J’attends dans mon coin, en attendant de savoir ce que l’on veut de moi. On peut m’avoir calme, tranquille, serein, si l’on veut de moi comme cela. Je peux aussi être brusque, hargneux, agressif, si je peux être utile ainsi.
Pour tout cela, voyez avec mon robinet, et je m’adapterais.

Je suis comme l’eau.
Je m’accroche à tout, tout ce qui m’est cher. Lors ce que je perds tout, ou que j’ai déjà tout perdu, je me lâche, et je tombe, comme tant de monde avant moi.
Je suis attiré par le vide, comme cette goutte qui tombe de cette stalactite.

Je suis comme l’eau.
Je suis toujours plat pour apprendre à connaître les gens, sans les juger. On ne peut pas empêcher les autres personnes-gouttes d’être attirer par nous. Pourtant, essayer seulement de me froisser, et vous verrez dans ma colère les plus grands raz-de-marée.

Je suis comme l’eau.
À force de vivre des choses dures, je me transforme, j’évolue.
On ne me reconnaît finalement plus, tellement j’ai changé.
Comme un gros glaçon oublié.

Je suis comme l’eau.
Toujours présent, mais l’eau potable est dure à trouvée.
Alors choisissez bien comment vous allumerez mon robinet, de quelle hauteur vous me ferez chuter, à quelle point vous voudrez me connaître, et jusqu’où vous me congèlerez.
Parce que je risque de ne pas être une source pour vous.

C'est marrant, on dirait un texte de quali. J'ai écrit presque le même pour le dit quali il y a 4 ans, mais je n'étais pas l'eau. J'étais le vent.