Ceux qui me connaissent le savent bien: j'ai un humour profondément débile.
Et mon dur labeur en librairie m'a amené à croiser la route d'une série coïncidant avec la hauteur des espérances de mes plus grandes attentes.
*se rend compte que ça ne veut strictement rien dire*
J'ai voulu d'abord y goûter dans un lieu serein, comme la bibliothèque cantonale...mais après quelques pages, c'était certain: j'allais me faire foutre dehors à force de rire comme un phoque enroué.
J'vous présente...
Sumomomo Momomo, la fiancée la plus forte du monde!n.b: Ce n'est en aucun cas à considérer comme un scénario sérieux, la série part assez vite dans tous les sens, virevolant de façon éhontée dans les cieux du grand Nawak...
-ptite flemme de concocter un truc moi-même, crédits à Damien Dhondt pour le texte. Il a su en tirer toute l'essence peut-être mieux que je ne l'aurais fait-"Je suis la fille unique de Sendayû Kuzuryû, maître actuel de la technique de combat inégalée transmise en ligne directe du général Haira Momoko Kuzuryû ! Je suis venu concevoir un enfant avec le maître Kôshi Inuzuka!"Au moins, les intentions de Sumoko sont claires.
Cette gamine de quinze ans experte en arts martiaux est bien décidée à réaliser le plan de conception de l’héritier le plus fort du monde...c’est à dire de s’unir avec Kôshi pour...
STOP!
Problème !
On peut résumer l’opinion de Kôshi sur ce sujet par ces deux mots :
"PAS ENVIE !"En effet, ce lycéen de dix-sept ans (malgré les injonctions martiales de son paternel) ne croit pas aux arts martiaux et se contente de ses études studieuses dans le but de devenir procureur.
Lorsqu’il se retrouve confronté aux sauvageons locaux, cela lui permet de leur réciter le code pénal avant sa future hospitalisation.
Mais voici que surgit Sumoko, sa fiancée autoproclamée, dont les qualités martiales lui permettent de préserver son futur époux.
Dès lors, Kôshi dispose d’un garde du corps féminin bien décidé à préserver l’intégrité de son futur conjoint, afin que se produise l’union des deux familles d’arts martiaux.
Le fait qu’elle ne le quitte pas d’une semelle est un inconvénient mineur. L’inconvénient majeur, c’est qu’elle potasse son manuel d’éducation sexuelle en pleine rue (en le lisant à voix haute).
Non, rectification le plus grave c’est la présence d’un rival venu le défier. Kôshi n’ayant que son intelligence à opposer à celui dont les compétences en arts martiaux étant du domaine du surnaturel, il se retrouve dans une situation critique, d’autant que le nouveau venu a précisé les termes de l’affrontement : "celui qui perdra devra s’ouvrir le ventre !".
C’est confirmé : il s’agit d’un inconvénient majeur.
Amis du bon goût, bonne lecture!