Plusieurs textes [AM + suicide]

Le goût de la lame


Emporter par les méandres de mon âme
Coeur briser emplis de tristesse
De rage, de cris, de douleur

Mes pleures emprisonner derrière les miroirs
Regard de reproches lancer à l’humanité
Des questions sans réponses jeter au vent

La rage au coeur je me contemple
Les pensées douloureuses m’assaillent
Les espoirs, les efforts se brisent

Le goût de la lame est dans ma chair
Seule remède a ma détresse
Mes larmes se mêlent à mon sang

tres beau ton texte

Merci

Au début des mots

J’ai beaucoup rêvé
Des rêves sombres
Qui sont passé
Sans trace se sont enfuit

Laissant dans mon esprit
Une traînée de mots
Assoiffée de l’écrit

Au début des mots
La douleur qui nous assigne au présent
Comme si les maux du passé
Nous enseignent le futur

Sorti du crépuscule de mon esprit
Aguichant les sens désorientés
Les mots passent et changent
Transforment la souffrance
À l’oubli des maux sur papier

Note : Là c'est un essai sans aucune ponctuation et aucun accent.


L angoisse des matins sans reveils

Qu est ce qu une nuit sans sommeil
Qu un matin sans existence propre
A quoi bon dormir si ce n est que pour rever
L abandon a l inconscience
L illusion reconfortante d un repos revigorant
La fin d un monde de confinement
Jusqu au matin de renaissance
Qu est ce que le monde qui m entour
Qu une parcelle de lumière et d ombre
L etincelle consciente qui cree et fait vivre
Qu est ce que le temps d un pas
L ouverture au passage vers la suite
Une avancer qui modele un nouveau a venir
Qu y a t il derriere cette porte de mon univers
Des miroirs qui prolongent et me renvois a moi meme
Des spheres imbriques dissocies
Des errances partages d echangent
Aux explosions d inconsciences
Des disparitions de consciences volontaires
Puis arraches effeuilles
De retour a la non existence de ma vie
Confrontation des voiles
A l angoisse des matins sans reveils

Délaissement


Tu ne pouvais pas savoir toi.
Que la lame m'appelait déjà.
Que la douleur était déjà trop vive.
Lorsque tu es parti.

Je n'ai pas pu te retenir.
Comment l'aurais-je pu?
Lorsque les mots et les cris restent pris.
Lorsque tu menaces de m'abandonner.
Menace illusoire de ma paranoïa malade...

Tu ne pouvais pas savoir toi.
Que mes appels à l'aide n'ont pas d'échos.
Ils ne sont que silences à interpréter.
Trop de souffrances pour atteindre mes lèvres.
Pour percer les murs érigés par l'indifférence.

Je me complais dans la souffrance?
Comment faire autrement, échapper à celle-ci.
Lorsque tout se lie contre moi.
Écrasé par le poids de regrets.

Tu ne pouvais pas savoir toi.
Et tu es parti.
Me laissant seule avec mes doutes.
La douleur et ma lame.

Les pensées

Une jeune fille, seule et malade
Dans l'attente, elle regarde
Scrute les moindres recoins de la salle
Elle cherche quelque chose de précis
Tout dans cette pièce pourrait faire l'affaire

Cette lampe au plafond
Combiner à ce fil pour appeler a l'aide
Quelle ironie!

Ou alors...

Cette seringue dans l'armoire
Il suffit d'un peu d'air dans une vaine

Ou encore...

Le flacon de pilules
Dans son manteau, pas très loin

Elle est seule
Elle a mal
Elle a peur

Elle regarde
Percher sur sa chaise
Dans l'attente

Mais vient le médecin
Elle voudrait tout lui dire
Parler, se confier
Elle ne dit rien...

Puis il repart
Et elle est seule à nouveau
Avec ses pensées

Petit papillon

Je n'ai aucune importance
Qu'un pseudo
Qu'une ombre sans substance
Qui passe sur vos vies sans traces

Je ne suis rien
Je suis tout
Je suis n'importe quoi
Que des mots vites oubliés

Sorti d'une imagination débrider
Je suis ce que je veux
Un instant, court ou long
Une réalité d'illusions

Je ne fais que passer
Un fantôme éphémère
Tel un papillon virevoltant
Je repars sans bruit

ta oublié que tt les gens qui se son ataché a toi et qui t'aime ...
qui te ratrape et avance avec toi...

Tu écris super bien.
Je suis fan de tes textes.
Vraiment très beau...et luna-evasion a tout à fait raison.

Vraiment bravo. c'est tres beau et...ça sent le vécu !
bisou
courage

Fuite

Larmes glacées
Qui glissent le long de mes joues
Brûlante sève des malheurs
D'un cœur desséché

La nuit s'installe
Et peu a peu
Les souffrances de l'angoisse
S'éveillent en moi

Et d'un coup sec
Douleur vive mais fugace
Coule la vie
Petites gouttelettes cramoisies

Flot de vitalité
Qui s'écoulent
Hors de sa prison de chair

Existence

À nouveau trahis
À nouveau confronté à la douleur
Seule face à mon chagrin

Prise d'angoisse
Confrontée à moi-même
Perdu...
J'erre sans but

Une partie de moi lutte
Se révolte contre la destruction
Mais s'affaiblit...

Calme et sombre
Lasse et désabusée
Je me cherche

Dans un labyrinthe sans fin
Dans un gouffre sans fond
Mon existence s'effondre

Je sombre
Emporter par la folie
Emporter dans l'inconscience

Je tombe
D'un monde qui n'est pas le mien
Rejeter par mon impuissance

Je ne peux que constater
La déchéance en mon coeur
La noirceur de mon âme

Les cris
Les pleureurs
Tombent du silence
Pierres noires jeter
Dans les flots de l'innocence

Et je reste dans ma solitude
Et je pleure mes larmes de sang

L’eau ruissèle

L’eau ruissèle sur moi
Mes vêtements détrempées
Ne me garde plus au chaud
Mais m’ont-ils déjà protégé du froid?

J’avance sans bruit réel
Rentré cher moi?
Je n’ai pas vraiment envi
Pourtant je sais que je n’irais nul part ailleurs

Sur le sol, je regarde les feuilles tombées
Oranges, rouges, brune, encore un peu vertes
Belle vision coloré qui tapisse mon parcourt
Morte et pourrissante comme mon âme ravagé

Mes larmes amers se mêlent a la pluie
Comme pour témoigner de mon trouble
Celle-ci s’intensifie

J’ai froid, transie jusqu’à la moelle des os
Squelette fragile qui soutient une chaire mutiler
La nuit tombe doucement
Mettant un voile hypocrite sur ma détresse

Je rentre docilement cher moi
Pensant à la morsure froide qui m’attend
À la chaleur rouge d’un réconfort
Auquel je ne peux plus résister


(Je sort de vieux poèmes si je veux)

Flirt envoûtant

Douce et tendre folie
Chaude et invitante
Je n'ai plus rien à faire de ce monde
Et des incertitudes

Me laisser aller
Et d'une caresse
L'embrasser de tendresse
Enlacer à jamais

Dans ses bras
A l'abri des larmes
Me perdre
Me laisser porter

Cette nuit je meurs
Un peu plus encore

Laisse-moi

Laisse-moi pleurer
Laisse-moi crier
Laisse-moi perdre mon sang
Déchirer mon âme tourmentée

Laisse-moi partir
Laisse-moi courir
Laisse-moi être moi…
Avoir mal dans mes nuits

Laisse-moi m’en aller
Laisse-moi rester
Laisse-moi vivre
Laisse-moi mourir

Prend ma main
Glisse-la entre les doigts
Serre-la bien fort
Ne la laisse pas

Laisse-moi crier ma rage
Laisse-moi pleurer ma douleur
Laisse-moi souffler ma souffrance
Pousser la lame un peu plus…

Laisse-moi sentir ta chaleur
Laisse-moi me perdre dans tes bras
Ne plus avoir froid
Ne plus penser

Mais laisse-moi voir mon sang
Encore une fois…
Laisse-moi m’envoler
Laisse-moi penser les plais

Laisse-moi briser le silence
Laisse-moi allumer les étoiles
Me baigner dans tes larmes

Laisse-moi sentir ton coeur
Laisse-moi respirer le parfum des roses
Laisse-moi le temps
Pour apprendre a vivre…

Ils sont très touchant tes textes Ziel!!
J'ai un petit penchant pour "fuite" et "délaissé" mais j'aime tout ce qe tu as écrit!!
Continue!!

Je les aimes mais ça je te l'ai déjà dit. N'empéche que la dernière le fait en chanson. Donc je te le repropose, on fait un duo

sybil a écrit:

Ils sont très touchant tes textes Ziel!!
J'ai un petit penchant pour "fuite" et "délaissé" mais j'aime tout ce qe tu as écrit!!
Continue!!

"Délaissement"
En fait, ce sont des vieux textes. Je n'ai plus rien écris depuis 5 ou 6 ans. Gros blocage.
Merci ^^

Samaël a écrit:

Je les aimes mais ça je te l'ai déjà dit. N'empéche que la dernière le fait en chanson. Donc je te le repropose, on fait un duo

Sauf que je chante comme un pot de chambre en rut, que je n'ai aucun rythme et que je suis une cruche en musique

Ziel a écrit:

Samaël a écrit:

Je les aimes mais ça je te l'ai déjà dit. N'empéche que la dernière le fait en chanson. Donc je te le repropose, on fait un duo

Sauf que je chante comme un pot de chambre en rut, que je n'ai aucun rythme et que je suis une cruche en musique

Comme un pot de chambre en rut :lol!:

Je suis juste pas capable d'arrêter de rire.

*imagine l'image*

*éclate encore plus de rire*

:lol!: