ne pas craquer...

Angoisse quand tu me tiens.
Matin chagrin.
Mal au coeur, peur et terreur.
Mal à l'âme, résister à l'appel de la lame....

Depuis une bonne dizaine de jours, je sens que ça va de moins en moins bien...
Je me "shoot" aux anxios mais rien à faire, l'angoisse, la douleur, le vide restent là.

Pourtant, j'ai tout pour aller bien, alors pourquoi?
Je comprends pas.
Mais je n'en peux plus, je me sens mal, je vis en "automatique", je me traîne...
Je suis super angoissée, surtout le soir...
J'ai besoin d'être seule, mais en même temps j'ai du mal.

Et comme si cela n'allait pas encore plus mal, j'ai plus de voiture...

Bref, je sais plus où j'en suis, je ne sais pas où je vais..
Mais il faut que je résiste..ce serait pourtant si facile de céder...

Lutte, lutte...
Envie de baisser les bras...

Help_elph'

J'ai passé plus de deux heures au cmp..
J'ai vu mon infirmière référente, qui m'a redirigée vers la psy...
Après pas mal l'attente, entretient avec la psy, elle m'a rajouté un AD.
Et m'a proposé l'hospit'... j'ai dit non, en espérant ne pas avoir à dire oui prochainement...

Elle m'a dit de repasser la semaine prochaine même jour, même heure...
L'inf' me revoit demain...

Et j'ai obligation d'aller à la musique demain soir!

Résultat, toujours la boule au ventre, l'esprit en vrac...
Et le moral dans les chaussettes.

Et cette p***** envie d'am..
J'ai déconné en plus, j'ai acheté de quoi me faire du mal

J'en ai marre de souffrir...
J'en ai marre...
Je veux juste dormir, dormir, et me réveiller pour que le cauchemar prenne fin...

Exit..

Elph'

Je t'ai lue. C'est une bonne chose que tu soies allée au CMP. À quels sujets angoisses-tu?
Ce serait peut-être une bonne chose d'envisager une hospit. Vois-tu la psy régulièrement, que t-ont-ils dit à part ça?

J'angoisse pour tout pour rien..
Vivre m'angoisse, et la mort aussi.
J'ai l'impression que jamais je ne m'en sortirai.
Je me sens vide, le néant en moi. Vertige.
J'ai peur.

La psychiatre je la vois tous les mois, plus le psycho chaque semaine, et une infirmière une fois par semaine.

Quant à l'hospit, je ne veux pas pour pas retourner dans l'engrenage des hospit..(en 10 ans j'ai du en passer la moitié à l'hôpital....)

Vu l'infirmière..
Ça m'a fait un peu de bien..

P***** à 18h j'ai une réunion à laquelle je n'ai aucune envie d'aller...
Et j'enchaîne avec la répet' jusqu'à 22h..
Je sais pas comment je vais faire pour tenir..
Pas la tête à ça, et pas envie de voir du monde. Angoisse pour la soirée à venir.

Juste une envie, être dans le noir sous la couette.


Pff... marre.

Tans mieux si ça t'as fait du bien de voire l'infirmière tu vois, rien n'est jamais perdu, il y a toujours une possibilité d'embellie, même si ce n'est pas facile le reste du temps
La meilleure chose à faire est de bien parler de tes ressentis à tes psys, sans cacher ce qui est important pour toi. Déjà, pouvoir en parler ouvertement ne peux que faire du bien.

Si tu as besoin de parler, nous sommes là^^
Si tu arrives à ne pas craquer alors que tu as acheter de quoi te faire du mal, ce sera une belle victoire sur toi-même mais si jamais tu craquais-ce que je ne te souhaite pas-il est inutile de culpabiliser, ça peut arriver à tout le monde-enfin tout le monde ici.
J'espère que tu tiendras le coup.

Ne pas craquer, ne pas craquer, ne pas craquer...

A craqué...

Vendredi soir quelques "rayures" comme dirait le psycho. Pas grand chose, mais juste assez pour devoir le cacher, surtout à ma mère... mais bon, je ne la vois pas du week end..

Et puis hier soir, carnage..

Lundi je vois l'inf', je ne sais pas encore ce que je vais faire, lui en parler ou pas.. (angoisse à l'idée de me faire hospit)

Je vois la diet aussi... je suis un régime depuis début août, mais ces derniers jours c'est du grand n'importe quoi... je ne mange plus beaucoup... je me fais vomir... bref, ça déconne, je déconne..

Et là, je n'ai qu'une idée en tête, et elle n'est pas bonne...

J'en ai marre...
P***** d'envie de me foutre en l'air... ou de me shooter pour oublier..

Oublier que ça ne va pas, que dans mon esprit tout est flou, embrouillé...
Je me sens seule, mais je ne supporte plus la compagnie..
J'ai envie que quelqu'un soit là prêt de moi quand il le faut... mais pas tout le temps..

Juste une présence, juste une absence.

Je sais plus, je sais pas où j'en suis, je suis paumée, larguée...

Foutue existence... j'avais pas demandé à vivre... et maintenant, ben, je n'ai pas le choix...

Marre!!!

J'attends toujours avec impatience mes rdv mensuels avec ma psy : c'est ma lueur d'espoir et ce qui me maintien sur les rails, lorsque je repars en vrille. Toujours cette histoire d'amour-haine tordue que j' entretiens avec moi même. Non, je ne suis pas schizophrène, mais il y a quand même 2 Rosso. L'ancienne, qui me pourrit la vie (TCAs, haine de moi) et la nouvelle, revenue en 2012, celle que j'ai toujours été, qui veut être heureuse et rendre les autres heureuse. Dualité, quand tu nous tient !

Je comprends tout à fait le besoin que tu as pu ressentir de devoir parler à quelqu'un, et je ne peux que t'encourager dans cette voie : c'est souvent libérateur de parler. Ou en tout cas de s’exprimer, quel que soit le moyen.

Dure journée...
Je me suis traînée, comme à mon habitude...
Sortie acheter à bouffer... et craquage alimentaire dans la matinée...

Une "copine" devait passer... même pas un message... p***** de solitude. Jeme sens comme "abandonnée".. toujours seule, ou du moins, en cohabitation avec moi même...

J'en peux plus...
Je me sens à fleur de peau... écorchée vive (dans les deux sens du terme)...

Je lutte depuis ce matin pour ne pas re craquer.. mais c'est pas facile..
Et j'angoisse pour demain....
Le dire, le cacher...
Je pensais pas depuis plus d'un an que j'aurai à revivre ça...
Appel à l'aide gravé..
Que je ne souhaite dévoiler...
Et pourtant...

J'ai envie de pleurer, mais les larmes salvatrices ne coulent pas...
J'ai envie de crier, mais mon cri meurt sur mes lèvres scellées..
J'ai envie d'hurler, mais il se répercute dans mon esprit, et se transforme en un hurlement désespéré, que seule j'entends.

Je n'ai plus envie de me battre,
Juste glisser, me laisser aller...

Touche le fond et creuse encore...

J'aurai presque envie de dire oui à l'hospit... mais non...
Angoisse angoisse...
Désespoir, tristesse...

Je suis vide...
Je n'ai plus envie...
Et dans mon esprit, c'est le chaos.
Tout est embrouillé, tout est noir...
Surtout mes idées...

Presque envie d'arrêter le traitement....
À quoi bon?...

Elph'_help

Arrêter le traitement ne t'apporterais rien de bon dans l'immédiat à mon avis, au contraire. Il doit tout de même t'aider à tenir plus ou moins le coup. Quant tu iras un peu mieux, tu pourras toujours parler de ce traitement avec ton médecin et ton psychiatre.

Oui, des fois on a envie, besoin de parler à des personnes compréhensives, et ça tombe mal...c'est aussi pour ça que des forums comme le nôtre existe j'espère pour toi que tu pourras discuter avec ton amie dès que possible.

Tu devrais peut-être lire ou relire le topic "alternatives pour ne pas se faire de mal", il y a des astuces variées et efficaces, tu verras bien^^

J'ai eu ma mère au tél...
Fait comme si tout allait bien, ou de moins pas si mal.
À la question tu continue le régime, un mensonge, oui, oui....

Je ne lui ai pas dit que j'ai recommencé à m'am...
Je la vois demain, je récupère ma caisse. Le challenge, c'est qu'elle ne se doute de rien.

Et voila, je me sens mal, j'ai encore et encore craqué...

À peine réveillée et déjà super angoissée...
Boule au ventre...
L'esprit en vrac...
Je n'arrive à rien faire...
7h du mat et je me traîne déjà.

Envie/besoin d'am...
Pris les médocs du matin, plus un anxio... en espérant que ça fasse effet...
J'y crois pas trop...

Cerveau embrumé du matin...
Chagrin...

La journée s'annonce longue... et difficile.

J'en peux plus..
Pourquoi, pourquoi, pourquoi?
Je ne suis rien de bien...
Une erreur...

Trop de mal ce matin...
Pas le moral
Deseperance...

Bilan du rdv avec l'inf' :
Je ne lui ai pas dit pour l'am...
Juste dit que c'est de pire en pire, que je m'enfonce..
Lui ai dit aussi que j'ai pris des anxios en plus...


Puis la diet est arrivée.. et l'on a arrêté de parler de ce qui allait pas..
Résultat de l'entretien, frustrée, comme un goût d'inachevé...

Elle m'a dit que je pouvais repasser demain... mouais, bof..

De toute façon, je vois le psycho mercredi...
Et la psy jeudi..


Ce soir, je me sens vide, fatiguée... épuisée moralement.
J'en peux plus...

Tu auras peut-être plus de chance demain; essaie de ne pas trop y penser à l'avance si ça t'inquiète trop, l'idéal serait de lui parler comme ça te viens, spontanément, mais je sais que ce n'est pas facile. Essaie tout de même...
Peut-être que tu pourras parler aussi-et davantage-à l'un de tes psys.
Au moins maintenant, l'infirmière sais que tu vas mal, ce sera peut-être plus facile de continuer à t'ouvrir à elle, et comme elle connaît ton mal-être, elle vas tâcher de t'aider, non? Tu semble avoir confiance en elle.

Bonne nuit quant même

Hier je ne suis pas allée au cmp, du coup, pas vu l'infirmière...
J'ai une amie qui est passée l'aprem, ça a été, jusqu'à ce que je me retrouve seule...
Tout à l'heure, je vais voir le psycho... j'appréhende même si je l'aime bien, et que le courant passe bien... que va-t-il dire en apprenant que j'ai recommencé à m'am

Bref, angoisse... solitude... désespoir.
Je m'enfonce un peu plus chaque jour...
Vertige devant l'abîme...
La chute est proche.

Le rdv avec le psycho s'est bien passé...
Il a bien vu que je ne vais vraiment pas bien, surtout quand je lui ai dit que la psy a parlé d'une hospit....
Il m'a dit que c'est à moi de voir...

Il m'a aussi proposé si je ne suis pas hospit que l'on se voit deux fois par semaine...
il est bien pour ça, très disponible.
Pour les scarifs il m'a demandé de tenir, si je le peux...
Il m'a dit qu'il avait parlé avec l'inf, qui lui a dit qu'elle se faisait du soucis...

Bref, demain, rdv avec la psy, et verdict sur une probable hospit.

Help_elph'

C'est bien que ton psy soit si disponible, que tu ai réussi à t'ouvrir à lui et que tu ai le choix pour l'hospi plus tu pourras lui parler, plus tu te sentiras libérée-au moins jusqu'à un certain point mais c'est toujours ça tout le monde n'a pas la chance d'avoir de bons psys^^et tu vois, on se préoccuppe de toi, tu as le droit d'aller mal et de demander de l'aide. Après, tu devrais y voire plus clair pour ce que tu dois faire.

Bonne chance pour la suite!

Le psycho, ça fait 8 ans qu'il me suit. Il a toujours été dispo quand il le fallait. A une periode, il me voyait 4 fois par semaine!

Je sais que j'ai de la chance niveau suivi.. un bon psycho, une psy avec qui ça passe bien, et l'infirmière qui est bien aussi.

Demain je verrai bien ce que la psy me propose... mais j'irai sûrement dans son sens.

Hé bien, surtout garde-le le psy voilà un point positif!
C'est bien que tu ai des personnes de confiance à qui te livrer, déjà d'un point de vue professionnel.

J'ai peut être loupé un épisode, si c'est le cas désolée.

Tu dis que tu vas mal, et je pense que personne ici ne remet en question ce fait là. Tu vas mal, tu as recommencé l'am, ça part en couilles, possible hospit, etc. Ok.

Mais est-ce que tu arrives à distinguer pourquoi ça va mal ? Un déclencheur, une phase dans laquelle tu es ? Des réminiscences / souvenirs ? Qu'est-ce que tu aimerais changer dans ta vie ? Qu'est-ce qui fait qu'au quotidien ça ne va pas ? Qu'est-ce qui a tendance à te miner encore plus le moral dans le déroulement de ta journée ?
Bref, en gros, si tu développes ce mal être, qu'est-ce que ça donne ?

Parce que là, j'ai l'impression qu'à part te dire qu'on entend que tu ne vas pas bien, ben on est un peu démunis.

Je ne sais pas si tu arrives à développer avec tes psys, l'infirmière ou quoi. Mais ce qui est sûr, c'est que rien ne changera sans réflexion autour de ton mal-être. Donc, peut être une piste de réflexion, justement, de réflexionner ?

(après, si la réflexion est en place mais que tu ne souhaites pas nous en parler et juste utiliser cet endroit comme un soutien, c'est ok aussi)