Psy / foyer / HP sur Paris (question pour une amie)

Salut les gens.

Je poste ca pour une amie, franco-libanaise habitant pour le moment au Liban.

Pour la faire courte : Elle est borderline. A fait un nombre non négligeables de conneries (défonce légale et illégale, plus ou moins prostitution, TS à profusion et viandage hardcore nécessitant des passages réguliers par la case sutures).
Elle vit avec ses parents, avec qui l'ambiance n'était déjà pas à la fête avant. Mais là, c'est devenu carrément invivable entre eux, parce qu'ils la fliquent à outrance, l'enferment chez elles, lui confisquent ses papiers d'identité et autres trucs du genre). Je ne peux pas leur jeter entièrement la pierre, vu le nombre de conneries fait par la miss : ils essaient par tous les moyens, y compris carrément inadéquats, de faire en sorte qu'elle n'ait pas accès à des possibilités de faire de la merde... Mais effectivement, c'est pas vivable, ni pour elle, ni pour eux.

Qui plus est, elle a fini par devenir persona non grata à l'HP où elle était habituellement hospitalisée, en raison de sa difficulté à respecter le cadre, et à ne pas faire de merde sous le pif des soignants. Bref, elle est pas mal coincée.

Son projet actuellement, ca serait de revenir en France, où elle a de la famille (oncle, tante, cousine) et des amis qui pourrait la loger le temps de faire des démarches pour trouver une prise en charge adaptée qui l'aide un peu à sortir de ses merdes.

Déjà pour mettre de la distance avec ses parents, mais aussi pour avoir de nouveau accès à des soins adéquats, et pour mettre des km entre elle et ses fournisseurs attitrés en défonce...

Pour le coup, je me renseigne pour elle, parce que pour pouvoir convaincre ses parents de la laisser se lancer dans ce projet, il faudrait qu'elle parte avec un projet bien construit, et déjà des points de chute en terme de psy, d'HP, éventuellement de foyer ou autre structure encadrée (parce que vivre seule, dans l'immédiat, ca serait un peu du suicide assuré !).

Elle compte également faire une demande d'AAH, parce que bosser dans l'état où elle est tient un peu de la blague (elle a eu quelques petits boulots au Liban ces derniers temps, mais ca s'est tjs fini en queue de poisson parce qu'elle n'arrive pas à gérer le stress et les obligations d'un taf).

Donc en gros, je m'adresse aux Parisiens (vu que c'est là qu'habitent sa famille et ses amis en France) : Est-ce que vous avez des BONS psy à lui conseiller (me MP les coordonnées, pour qu'elle puisse déjà prendre contact depuis le Liban pour voir si un suivi avec eux serait envisageable), ainsi que des structures (HP / foyer, tout ca) (idem, me MP les coordonnées), en région Parisienne.

A savoir que niveau Secu, elle sera couverte directement, vu qu'elle est déjà affiliée à la Sécu, qui paye d'ailleurs une partie des soins qu'elle a au Liban. Donc à priori, le problème financier ne serait pas central pour ce suivi. De plus, ses soucis psy sont déjà reconnu en tant qu'Affection Longue Durée par la Sécu, donc meilleur remboursement des soins.

En attendant de pouvoir avoir l'AAH, elle compte faire une demande de RSA pour pouvoir participer à ses frais de logement chez sa famille ou ses amis.

Je connaissais un bon psy mais impossible de me souvenir de ses coordonnées...

Par contre niveau structure je peux me renseigner, elle a qu'elle age ? Elle cherche quoi ? Elle est vraiment dans une démarche de soin ? En plus de ses troubles bordelines, je suppose qu'elle a des consommation diverses, mais est ce qu'elle est dépendante à un truc ? Si oui elle est dans une optique de sevrage ? Elle compte resté combien de temps ?

Elle a 25 ans.

Et elle cherche vraiment un lieu où pouvoir se reconstruire sur le moyen terme (foyer, appart' protégé), mais en premier lieu, d'abord, un HP digne de ce nom pour pouvoir vraiment se poser, être à l'abri d'elle même et des tentations de conso diverses.

Niveau consommation, actuellement c'est surtout l'herbe, un peu par défaut. Mais elle a pas mal longtemps déconné avec plus dur que ca (crack, coke). Elle a dû arrêter par la force des choses à cause du flicage de ses parents, mais la tentation est encore bien présente.
Donc pas dépendance physique à proprement parler, mais dépendance psychologique, oui, c'est clair. Elle est clairement dans une optique de s'en sortir, mais a du mal à se mobiliser dans le contexte actuel pour résister aux tentations, on va dire.

Je connais pas trop ce qui se fait a paris mais de manière generale les hp c'est jamais top

si elle debarque rapidement en France peut être voir du cote de la maison de Solenn idem je sais pas trop ce que sa vaut mais parfait que c'est pas trop mal comme centre hospitalier psy c'est plus pour les tac, ado et jeunes adultes ....

pour l'aah peut être faudrait qu'elle s'y prenne de suite, via l'ambassade parce que ca peut prendre des mois pour faire reconnaitre le handicap, constituer un dossier béton qu'il soi accepte par la mdph puis par la caf...

dans mes souvenirs le rsa c'est pas compatible avec l'aah par contre y'a le complément de ressources et l'aide pour la vie autonome

bref peut être encore une fois que à l'ambassade y aura une assistante sociale qui voudra bien lui expliquer tout sa

Le RSA n'est pas compatible avec l'AAH c'est clair, mais par contre, je suis à peu près certaine qu'on peut toucher le RSA AVANT d'avoir l'AAH. Parce que les démarches pour avoir le RSA c'est qques semaines, celles pour l'AAH, euh... ca prend son petit temps ! Et me semble que je connais des gens qui ont eu le RSA en attente de décision AAH. Je peux me planter, mais me semble. Faudrait que je vérifie ca de plus près, je vais aller casser les couilles à une pote étudiante en droit avec ca, tiens

Ah en fait non, je me suis contentée de casser les pieds à google :

http://www.guide-familial.fr/question-147372-833-peut-on-cumuler-l-aah-et-le-rsa--si-oui,-dans-quelles-conditions-ce-cumul-est-il-possible--.html

Sisi, on peut cumuler RSA et AAH. Bien sur y a des seuils maximums qu'on peut pas dépasser, mais si on a un petit AAH, le RSA peut le compléter.

Pour les HPs et autre je me renseigne dés que je peux et je te tiens au courant.

Ça la dérangerais d'être dans un service avec des patients de psychiatrie classique si le service est bien ?

Ha et sinon je peux déjà conseiller la Communauté thérapeutique d'Aubervillier.
Ils ont une visions très comportementaliste et orienté symptôme, mais ils font du bon boulot.
Plus d'info ici.
Par contre eux c'est addiction et dépendance, donc même si y a un psy, ils sont pas forcement super caler sur bordeline etc... donc à elle de voir.

Bon après consultation, les gens que je connais en services psy bossent dans des services trop spécialisés pour me conseiller, et les gens que je connais en addiction bossent en milieux ouvert, donc je peux pas conseiller autre chose que la communauté d’Aubervilliers.