Je crois que tout est dans le titre.
Ma bonne volonté s'étiole de plus en plus dans des grignotages répétés que je ne peux qualifier de compulsif; je crois, sans m'aveugler, être capable d'en éviter une bonne partie.
J'ai arrêté de me poser les questions "est-ce que si je le veux, je suis capable de m'arrêter? Si oui, est-ce que je le veux?". Bon. Avant la réponse à la première question était souvent non -selon mon ressenti du moins-, maintenant ça penche pour le oui, le problème et que je me dis souvent que la réponse à la deuxième question est non.
Comme si, maintenant que je ne me fais plus de mal, ayant arrêté l'am et les comportements compensatoires (cependant, ce n'est pas la peur d'une prise de poids -pour l'instant assez minime pour qu'elle ne soit pas remarquée- qui me fait poster ici. Du moins, pas uniquement. Je veux vraiment faire tous les efforts que je peux pour retrouver une alimentation, sinon optimale, en tout cas moins chaotique! Et je sais que depuis quelques temps, je ne les fais plus), je considérais que je n'ai plus rien à me reprocher, vis-à-vis de la façon dont je me traite j'entends, et que je me laissais donc aller.
Pour être honnête, je mange pas h24 non plus (par contre j'ai l'obsession de la bouffe h24 mais ça, je pense que ça se résorbera avec l'avancée de ma psychothérapie), je pense même pas qu'on puisse considérer mon comportement alimentaire comme sortant de l'ordinaire à présent (même si ce n'est pas le cas de mon rapport à celui-ci), mais il n'empêche que si je peux venir ici quand j'ai besoin qu'on me botte les fesses ma foi... ça me semble fort bon à prendre!