que dire

voila comme certains le savent je vais en hp dans quelques jours.pour ceux qui ont lu " je suis" et pour ceux qui me connaissent irl, y a des choses que je refuse de leur dire, une en fait : qu'on est 4.
par contre jusqu'ou je peux être honnete avec eux? j'ai confiance en MON psy, mais c'est pas lui que je verrais la bas meme s'il fera sois disant un passage parl'hp pour me voir.


bref des trucs que vous me déconseiller de dire ?

bah perso
je serai d'avis de ne pas parler de vous 4
je sais pas.. faire du génocide de "personnalités"
à coup de médocs, ça me fout un peu la trouille
pas besoin qu'on te rajoute des conneries
si vous fonctionner pas trop mal ensemble
il y a plus urgent à faire

parler de ton boulot, pourquoi pas?


après ça dépend si tu veux t'éterniser en hp ou non
je dirais
plus tu dira des trucs pas très clean
plus on risque de te garder,
toujours un peu plus longtemps


après
c'est ce que je pense

En hp, tu dis ce que tu veux, donc comme avec tout psy, je pense qu'au début on les teste un peu pour savoir si on peut leur faire confiance. Donc vas-y progressivement, dis au début des choses que tu gères et puis si leurs façons de réagir te convient, tu peux aller un peu plus dans les détails.

Après en principe ce que je déconseille de dire, c'est basiquement les conneries qu'on fait avec les objets qu'ils nous laissent (même s'ils le savent, il faut bien souvent que ça reste un non-dit), ou de trop parler d'envie de suicide, parce que ça fait toujours augmenter la dose de cachetons par chez moi.
Enfin l'idéal c'est de pas trop parler des conséquences de nos merdes, mais plutôt de ce qui va pas (genre tes merdes au boulot par exemple).

Bon tout dépend aussi du personnel soignant, certains t'écouteront n'importe ce que tu diras, pendant que d'autres te donneront de jolies pilules roses. Donc avise surtout une fois là-bas, sur que parler des personnalités c'est pas un bon plan, mais le reste je pense pas qu'il y ait vraiment de limite, bon sauf bien sur si ça te fait péter un plomb, parce que les pétages de plomb sont bien souvent synonyme d'isolement là-bas.

En fait ça dépend comment tu le dis et surtout comment ils l’interprètent. Brise patte à raison sur ce point, s'ils te prennent pour une psychotique en plein délire tu vas pas sortir de sitôt. Après si ça peut t'aider de le dire, pourquoi pas, je pense que c'est surtout une question de feeling. Vois déjà comment la personne en face de toi réagit à ce que tu lui raconte, ça te donnera un premier aperçu de ses potentielles réactions et de sa vision des choses.
(Bon en fait Darmowe m'a devancé ^^).

J'ai jamais été en hp donc je peux pas dire grand-chose à part câlin*4 ...

Moi non plus, je ne peux rien dire mais je peux faire un câlin virtuel !   

Moi j'aurais quand même envie de te conseiller de parler cash de tes idées suicidaires (même si ca doit signifier + de cachets ou une durée plus longue en HP).

Parce que l'idée, si t'y vas, c'est quand même de te mettre à l'abri. Donc si tu leur caches cet aspect là et que donc la surveillance autour de toi (genre possibilités de sortie du service seule dès le début, tout ca) est trop peu présente, beuh... ca ne te mets pas DES MASSES à l'abri, quoi.

En gros, j'aurais tendance à te conseiller de leur parler de tout, sauf des 4 personnalités.

Mais ouais, les hallus, leur en parler aussi quoi. Surtout que le but clair de l'hospitalisation, outre le fait de te mettre à l'abri, c'est de pouvoir adapter ton traitement, et que tu sois vue par un psycho-pharmacologue efficace pour pouvoir trouver des solutions pour que tu aies un traitement qui ne soit pas foutu en l'air par ta résistance aux médics.

Donc bon, adapter le traitement sans parler de manière franche des symptomes, euh... ca semble un brin bancal, comme démarche.