comment savoir rester en vie après ça?...

Bonjour à tous je m appelle A line et j ai 20 ans, je suis de liège...
je n'ai pas tjrs eu la vie rêvée...(famille d accueil, puis institutions, et depuis mes dix sept ans je vis seule sans aucun réel soutien, mais jusquqe là je m en étais toujours sortie)
ensuite vers le mois de juin je suis tombée amoureuse,et enceinte, j'ai perdu cet enfant au troisième mois de grossesse, suite à cela j'avais voulu essayer de mettre fin à mes jours mais sans en trouver le moyen, puis je me suis plus ou moins remise de ce "drame"
ensuite il y a eu la fusillade de ce treize décembre à liege, ou j ai du courir pour sauver ma vie!par chance je n ai eu qu une foulure à la cheville...
mais depuis cet evenement ma vie tout entière est chamboulée, je ne dors plus, ne sors plus, et (égoistement peut être pardonnez moi à l avance) voudrait revenir sur ce jour douloureux pour a ville, pour me jetter sous une des nombreuses grenades lancées ce jour la, afin de ne plus souffrir de tout cela...
je n ai plus qu une idée en tête depuis c est que je dois mourir, mais je ne sais pas uand ni comment...mais je veux le faire!
je vois une psy depuis la fusillade, mais rien nn y fait et dans mon entourage, personne ne comprend...personne ne me soutient, mais je ne vis plus, je survis!!!
alors je voudrais trouver qqn qui pourrait m aider dans cette hatise de la mort.
je vous remercie

Heu ... tu sais qu'on va pas te donner des solutions, des idées pour te butter, hein.

On en a tous pleins, des idées.
Mais on est pas là pour se les refiler.

Après ça fait 13 jours. Laisse le temps au psy. Fin je veux dire, ce genre de truc laisse forcément des traces qui vont peu à peu s'atténuer.

je sais uqe ej en aurai pas de solutions pour me tuer, mais plutôt des experiences personnelles ou ce genre de choses...je veux plus vivre cette vie, malgré le fait que ej sais que d'autres l ont encore plus dures que moi...

Mais concrètement, pourquoi tu penses que tu dois mourir ?

A part ça, ça fait toujours plaisir de croiser quelqu'un de Lièch'.

Ouais, le "pourquoi eux et pas moi" fait encore du carnage mental. Côtoyer la mort de très près, de trop près, c'est pas innocent. Comme le premier baiser de la Némésis.

Trois suicides parmi mes amis, une TS, et échappé de très près à la mort moi-même (c'était une question de jours...).

Je suis tombé provisoirement dans le piège inverse, à savoir vivre pour plusieurs, vivre plus que ma part des choses. Et je suis revenu à des sentiments plus normaux, mais pas tout à fait. Mordre la vie avant qu'elle me morde. Vivre pour emmerder les autres, pour emmerder le destin.

Et vivre pour moi et ceux que j'aime.

À 200%

le pouruoi et pas moi car j aurais du mourir vu l emplacement ou j etais une grenade n est tombee qu a 20 cm de mon pied et je ne sais pas uelle force m a poussée à courir et à laisser un ami sur place (ue j ai finalement ete recherche, mais qui etait blesse), je me demande pourquoi ce jour la j ai pas pété avec tous les autres, mtnt ce n est que torture depis alors ue si j y etais restée ca aéit été tellement plus facile...

Avec les si...

Regarde toi, tu es en vie. Tu n'es pas morte dans la fusillade. Si tu n'es pas morte ce jour là, c'est qu'il y a une raison.
Tu aurais préféré mourir à la place d'autres personnes sans doute? Mais tu es là et tu respires à l'heure actuelle, tu es vivante. C'est important de s'en rendre compte et d'apprendre des évènements qui ce sont déroulés.
Certaines choses arrivent, ce sont des épreuves mais la vie te permet de pouvoir les surmonter et d'évoluer.
Courage et ne te laisse pas bouffer par tes pensées négatives.

pour les pensées négatives ça fait maintenant 13 jours qu'elles font partie de mon quotidien jusqu au jour où il y aura le passage a l acte..

Tu es visiblement en pleine détresse et le fait que tu postes ici prouve que tu recherches de l'aide.
Pourquoi penses-tu que cela est nécessaire de mettre fin à tes jours? Tu culpabilises parce que d'autres sont morts et pas toi?

je pense que oui... le soucis est que dans ma tete, j ai deja planifie ma mort en quelques sortes..je sais deja quand commnt et ou...il ne me reste qu a attendre, alors je cherche une echappatoire ici

Tu cherches un moyen de t'en dissuader, au fond tu ne veux pas mourir. Tu as besoin d'aide. Tu es dans une phase où tu te laisses submerger par ta culpabilité. Mais le truc vois-tu, c'est que ce qu'il s'est déroulé à Liège n'est en aucun cas de ta faute. Il est humain de vouloir sauver sa vie. Le seul coupable est celui qui a tiré et tué des innocents.

le probleme est que j etais avec des amis et je ls ai abandonnes sur place, y en a un qui est blessé a cause de ça, j epeux meme plus le regarde en face, puis c est trop dur a accepter tout ca

Tu ne pouvais strictement rien faire, c'est humain. Seuls ceux qui ont une formation de gardes du corps sont capables de faire des choses pour lesquelles les hommes ne sont pas programmés comme par exemple se jeter sur la grenade pour étouffer l'explosion, tout en sachant qu'ils vont y laisser leur peau.

Tu as un suivi? C'est urgent, ça. Parce que là, ça s'apparente à un désordre post-traumatique. Tu as été exposé a des armes et des faits de guerre sans même en avoir reçu l'entraînement. Déjà que chez les soldats, c'est dur, dis toi que c'est normal d'être complètement neuneu après un TRUC pareil.

je vois une psy une fois par semaine, depuis cette fusillade, mais elle ne comprend pas cette manière de penser je pense, puis là c est ke t ecoute 45 min, puis à la semaine prochaine!, donc pas efficace du tout

Tu as pris contact avec la cellule psychologique d'urgence après la fusillade ?

oui mais j ai vite été remballée de là, ils ne comprennent pas cette manière de penser alors que je ne suis pas une victime physique, mais juste psychologique, il aurait fallu que je me ramasse une balle pour etre comprise là bas

voià que je reviens de chez ma psy qui me conseille une hospitalisation d urgence

Pourquoi l'hospitalisation plutôt qu'un suivi en ambulatoire?
Tu penses que ça peut t'aider?

Je ne suis pas complètement sure que tu vas apprécier ce que je vais dire, mais...

Y a un truc qui sonne relativement faux dans ton histoire. Je ne dis pas que tu as pas été prise dans la fusillade, c'est possible que ca ait été le cas, vu le nombre de personnes qui ont été prises dedans hein.

Par contre, le plan "Je me suis fait remballer par les psys de la cellule d'urgence parce qu'ils ne comprennent pas mon fonctionnement", j'ai largement du mal à y croire en fait... Parce que euh... C'est pas comme si les psy de ce genre de cellule d'urgence étaient formés au débriefing, et que le fait de ne pas avoir la sensation de mériter d'être en vie alors que d'autres y sont restés n'était pas inhabituel dans ce genre de situation, m'enfin c'est tout comme quoi. Du coup, là un peu l'impression que tu joues un peu les grandes incomprises, et euh... Non quoi.

Y a pas forcément besoin d'avoir vécu le pire du pire, d'avoir le psy le plus incompétent au monde, et tout et tout, pour avoir le droit d'être écoutée ici quoi.

j ai simplement expliqué que le psy rencontré ne m'a pas comprise, pas la manière dont je vois les choses, je n joue pas l incomprise, j'ai dû aller voir une autre psy

petite_aline1991 a écrit:

Bonjour à tous je m appelle A line et j ai 20 ans, je suis de liège...
je n'ai pas tjrs eu la vie rêvée...(famille d accueil, puis institutions, et depuis mes dix sept ans je vis seule sans aucun réel soutien, mais jusquqe là je m en étais toujours sortie)
ensuite vers le mois de juin je suis tombée amoureuse,et enceinte, j'ai perdu cet enfant au troisième mois de grossesse, suite à cela j'avais voulu essayer de mettre fin à mes jours mais sans en trouver le moyen, puis je me suis plus ou moins remise de ce "drame"
ensuite il y a eu la fusillade de ce treize décembre à liege, ou j ai du courir pour sauver ma vie!par chance je n ai eu qu une foulure à la cheville...
mais depuis cet evenement ma vie tout entière est chamboulée, je ne dors plus, ne sors plus, et (égoistement peut être pardonnez moi à l avance) voudrait revenir sur ce jour douloureux pour a ville, pour me jetter sous une des nombreuses grenades lancées ce jour la, afin de ne plus souffrir de tout cela...
je n ai plus qu une idée en tête depuis c est que je dois mourir, mais je ne sais pas uand ni comment...mais je veux le faire!
je vois une psy depuis la fusillade, mais rien nn y fait et dans mon entourage, personne ne comprend...personne ne me soutient, mais je ne vis plus, je survis!!!
alors je voudrais trouver qqn qui pourrait m aider dans cette hatise de la mort.
je vous remercie

Ce ne doit pas être facile ce que tu as vécu. Tu as eu la force dans le passé avec ton vécu avec la famille d'acceuil, institution. Et tu t'en es sorti seule à 17 ans... ce n'est pas rien!

C'est bien de rencontrer un psycologue. Tu veux arrêter de souffrir, parle de tes idées suicidaire à un proches. N'est pas peur de les déranger, c'est une question de vie. Tu peux aussi en parler au psycologue, qui va t'aider.

C'est douloureux perdre un enfant, ça m'est arrivé. Elle avait 3 mois de grossesse.
Un an plutard, elle est enciente... nous avons été très anxieux jusqu'à sa naissance de peur de le perdre. Ce n'est pas parce qu'on perd un enfant qu'on en aura pu jamais.
Il y a aussi l'adoption.

Prend conscience de qu'est ce que tu pense?
Si je pense que quelqu'un m'attend à ma porte avec un fusil... je paniquerais.
Si je pense que c'est ma conjointe, je vais être content.
En fin de compte, c'était mon voisin.

Courage, tu as la force de t'en sortir.

Mais attention à ne pas te bâtir quelque chose qui n'est pas arrivé. Les "j'aurais pu", "je crois que ça s'est passé comme ça dans ma tête", "si j'avais à revivre cette situation", "je crois bien que je vais faire ça", ou autres mythes fondateurs a posteriori, c'est pas ce qui va t'apporter la plus grande stabilité.

Regarde les faits pour ce qu'ils sont.

Coucou, je ne sais pas si ce post est inactif ou pas, a une dizaine de jour pres je vais dire que non.

1ierement je pense pouvoir comprendre ce que tu ressens car en 95 a la persiode des attentas sur Paris j'y etais. Et j'ai vecu avec l'apprehension d'etre dans le mauvais metro / RER. Heureusement cela ne m'a pas destabilise, meme si depuis je ne peux plus rentrer dans un train / metro / RER sans regarder sous les sieges, comme cela vite fait et sans y penser. A part que mon reflexe a une origine ...
Je te souhaite que le drame que tu as vecu se termine avec la meme experience que moi. Quelque part dit toi que c'etait l'acte d'un desequilbre, donc tout seul, il n'y aura pas d'autre attenta.

Le 2ieme point que je voudrai te donner c'est l'existence d'un livre que j'ai trouve tres bien fait / ecrit : "Les PSY en intervention" de Patrick Clervoy. C'est un receuil d'articles ecrit par plusieurs auteurs sur la gestion des crises : attenta, guerre, l'accident, la catastrophe, ...
Chaque auteur est un intervenant. Si tu le souhaite je peux te faire parvenir une liste des auteurs que tu pourrais contacter. Ils sont specialises dans le trauma que tu viens de vivre. Je suis a peu pres sur qu'ils pourront te donner des noms sur Liege.

Au plaisir de te lire.

me revoilà sur le forum, cela ait à présent trois semaines à un jour près que je suis hospitalisée dans un hôpital psy sur liège, je suis enfin de sortie et je viens seulement de lire tous els messages
tototti: je serais vraiment intéressée d'avoir ces infos je te remercie d avance, quant aux autres je vous remercie de votre soutien

Coucou,

D'abord essaye de te reposer, et de prendre soin de toi.

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Alors voici des donnees plus precise sur le livre et ses intervenants :
Code ISBN : 978-2-7040-1275-6

L'auteur : Patrick Clervoy : http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Clervoy
Contact : le service Psychiatrique de l'hopital de Toulon est a ce numero la : +33 4 83 16 21 59. Je pense qu'ils pourront te donner des conseils pour joindre l'auteur du livre.

Voici une courte liste des intervenants:
- Yann Andruetan / HIA Saint Anne Toulon
- Francois Xavier Brocq
- Marie Dominique COLAS / HIA Percy Clamart
- Aline DELAHAYE et Maryse DEVAUX / HIA Saint Anne Toulon
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Pour les joindre je pense qu'i va falloir un peu de persuasion de ta part, ou de tes medecins traitants.

Tiens nous au courant.

a+