Ce n'est pas dramatique tout court, en fait.
Tu te mets une pression autour de ça qui ne fait que générer une aura de drama... En soi, ce n'est pas la fin du monde de le faire, et ce n'est pas la fin du monde de le dire à ton médecin.
Parce que tant que tu ne te mets pas en danger, il n'a rien de spécial à y redire, et son code de déontologie le contraint à garder tes paroles pour lui.
Si tu trouves ça grave, il va probablement trouver ça grave, parce que tu ne vis pas bien la situation. Sans tomber dans la banalisation et en parler comme de la dernière série qui t'a fait marrer hier soir en zappant, un peu de détachement pourrait aider à dégonfler le soufflé de tout ce secret si terrible qui est si tabou parce que si terrible tellement c'est terrible d'être terrible.
Don't act like a cliché.
Et s'il te suggère un psychiatre... bah si t'as pas envie, t'as pas envie. C'est une suggestion. End of story. Plutôt l'impression que ce qui te fait peur dans l'histoire, c'est d'admettre, toi, que tu penses avoir un problème. Breaking news : tu as le droit d'avoir un problème. Personne ne va te manger pour ça.