Internal fork bomb

Je sais pas quoi faire, je me sens motivé par rien.

Je m'ennuie tout seul, et j'assume pas les attentes des autres. Je me sens bloqué du coups...

Les autres attendent quoi, pour que ça te bloque comme ça ?

Du temps, de l'exclusivité essentiellement. De l'investissement aussi.

Je sais pas trop comment dire, mais en gros je suis dans une situation ou j'ai deux attentes conflictuelles de la part de deux personnes différentes, et je sais pas comment gèrer ça. Ça m'angoisse terriblement de faire l'objet de conflits... Je me sens tiraillé, je veux pas choisir, et j'ai l'impression d'être totalement surestimé.

Tu en as parlé avec ces personnes ?

Un peu, les premières fois que le problème c'est présenté. J'ai vraiment fait le forcing pour pas avoir à choisir, et ça a vraiment été accepté qu'à contre-cœur de part et d'autre. La, j'avais effectivement peu de temps, donc j'ai préféré ne plus rien faire qu'être confronté au "t'as fait un truc avec lui, mais pas avec moi", parce que j'avais du temps que très épisodiquement.

Maintenant, je suis en vacances, j'ai du temps, mais je sais pas... J'ai pas la force de faire ce qu'il faut pour concillier en permanence. Merde, j'ai pas envie de me prendre la tête pour mes loisirs, j'ai assé de problèmes ailleurs comme ça.

Fatigué, faible, déshydraté. Merde, pourquoi j'ai pas dis que manger dehors avec ce soleil c'était no way ? Pourquoi ils l'ont pas encore compris ?
Je supporte pas, je supporte pas. Mal aux yeux, mal à la tête. Tout ce qui ressort un peu, tout ce qui est vif m'aggresse.

Les moments supportables sont trop courts, et ils puisent sur mes réserves. Mais je deviens fou à juste rien faire dans le noir, je veux, je veux.

Fuir cette foutue douleur désincarnée, mais je peux même pas courrir.

Marre, je suis tellement limité.

De toute façon, j'avais le sentiment de m'imposer. Ça me met mal à l'aise, j'aime autant que ça soit comme ça.

Incapable de voir ce que je fais mal si on me le dis pas. Tout ce que je sais faire c'est être désolé. Fsck, c'est pas comme si j'avais tellement d'amis que réfléchir à ce que chacun d'eux ressens serait devenu une tâche surhumaine.
Je suis qu'un lamentable égocentrique irresponsable.

Je voudrais disparaitre, je sais pas comment changer.

Plusieurs heures après, mais... envie de développer ?

Je sais pas. Je me sens nul, mais en même temps je vois pas comment j'aurais fondementalement du faire autrement.

Susceptibilités à la con qu'il faut veiller à pas froisser sans y prendre garde.

Je sais pas comment formuler les choses, j'ai pas envie qu'on me trouve des excuses, j'ai juste envie d'avoir eu fait mieux au bon moment.

Je suis fatigué, et c'est pas juste une question de sommeil.

Concrètement, il s'est passé quoi ?

Se mettre en retrait, prendre des habitudes, toujours faire quelquechose pour s'occuper l'esprit. J'y ai cru, j'ai cru que ça passerais. Je voulais juste ne pas penser, nier les problèmes. Nier, même pas, ignorer leur existence.

Pourquoi j'y arrive pas ?

La rigueur m'emmerde, je ne me sens vivre que dans l'ivresse de l'instant. Mais je l'assume mal; Et je veux des promesses d'avenir. Risible, je suis incapable de planifier sur le long terme, dérisoire.

Merde, j'y ai cru.

Hypocrisie, je me suis jamais senti aussi faible, fragile. J'y ai jamais cru, je savais que j'arrangeais rien.
Juste un putain d'exosquelette d'existence.

Mais j'ai pensé à quoi ?

J'ai envie de m'excuser, je sais pas de quoi, j'ai envie qu'on me pardonne. Coupable de quoi ? Je sais pas. Coupable de moi.

J'ai cru tromper qui en faisant d'être détaché ?

Help.

J'arrive pas à communiquer posémment de mes angoisses, ça me frustre. Quand je vais mal, je les met en scène, un théatre grotesque accaparateur d'attention. Quand je veux bien je les fuis. Pas en parler, pas y penser.

Tous ces moments de vide me paraissent dérisoires, indignes de moi. J'assume pas.

J'ai l'impression de crier dans le brouillard, puis de prétendre que les son des réponses sont du à autre chose.

Je me sens seul. Ha, belle observation après avoir envoyé voir ailleurs ceux qui s'approchent un peu, et fuit tous les autres.

Je fatalise, c'est nul, nul. J'ai envie de giffler cette pseudo part "raisonnable" et "logique" de moi même. Je m'enferme dans la certitude de ne pas être capable. Et j'essaie de jetter la clef dans le lieu le plus innacessible qui soit.

Je mâchonne un bon de plastique en lieu de substitut d'affection.

Le sentiment de quelquechose qui déborde, et je fais que me demander à quel moment la tension superficielle va lâcher. Je suis fasciné en quelques sorte.

Je veux aller plus loin. Je veux savoir jusqu'ou je peux tenir, je suis fier. Y'a surement une fable la dessus.

Je ne sais plus vraiment à quoi tout ça est du... J'ai loupé quelquechose, raté une étape. Quelquechose.

Dans le concret... qu'est ce qui te trotte dans la tête ? Tu te dis quoi quand tu angoisses ?

Qu'on m'apprécie pas, que je suis désagréable/ennuyeux... antipathique, voilà, juste antipathique.

Que j'ai mal fait quelquechose, j'aurais du, j'aurais du... Besoin de justifier aussi. Tout.

Peur de prendre des décisions d'ordre non technique.

Peur d'avoir tord. Je veux pas me tromper, jamais, jamais. Je me sens jugé par quelquechose... je sais pas, quelquechose de grand et d'intérieur qui me hurle que je suis une sous-merde.

J'ai peur qu'on m'approche, mal à l'aise.

En gros un mélange de tout ça, avec un besoin d'y trouver un sens. Un sens qui soit une porte de sortie.

"Bien fait !" aussi. Et d'en rajouter une couche par dessus.

Et puis juste des émotions vides de sens, que je comprends pas, des envolées un peu.

La dualité du besoin de cohérence, et du besoin de non sens.

Expliquer la réaliter/Envoyer chier la réalité.

1 : "Je suis incapable d'avoir des relations normales"
2 : "De toute façon, tu en as probablement pas pour plus de quelques années à supporter ça, laisse tomber"
1 : "Fuck, je veux pas mourrir, je veux pas être seul, je veux pas m'enfermer dant ta "réalité"
2 : "T'es un âne, tu comprends rien, tu sais même pas pourquoi/de quoi tu as peur"
1 : "Je veux juste fuir, trouver ma putain d'île, je demande pas grand chose moi"
2 : "C'est ça oui. Tu es jamais satisfait. Tu veux, tu prends... vampire égoïste"
1 : "C'est pas vrai, merde. Je suis quelqu'un de bien, je suis gentil."
2 : *sourire condescendant*

Ad nauseam

Insactisfaction est la Clef

Citation :: PyQt4.QtCore.QPoint(693, -11)
PyQt4.QtCore.QPoint(104, 1046)
PyQt4.QtCore.QPoint(112, 1035)
PyQt4.QtCore.QPoint(118, 1025)
PyQt4.QtCore.QPoint(120, 1021)
PyQt4.QtCore.QPoint(121, 1018)
PyQt4.QtCore.QPoint(124, 1014)
PyQt4.QtCore.QPoint(130, 1002)
PyQt4.QtCore.QPoint(138, 987)
PyQt4.QtCore.QPoint(148, 970)
PyQt4.QtCore.QPoint(157, 956)
PyQt4.QtCore.QPoint(166, 942)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(185, 908)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(216, 847)
PyQt4.QtCore.QPoint(227, 826)
PyQt4.QtCore.QPoint(239, 805)
PyQt4.QtCore.QPoint(251, 783)
PyQt4.QtCore.QPoint(263, 760)
PyQt4.QtCore.QPoint(276, 737)
PyQt4.QtCore.QPoint(290, 714)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(-11, 667)
PyQt4.QtCore.QPoint(348, 618)
PyQt4.QtCore.QPoint(363, 593)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(394, 543)
PyQt4.QtCore.QPoint(409, 519)
PyQt4.QtCore.QPoint(425, 495)
PyQt4.QtCore.QPoint(442, 471)
PyQt4.QtCore.QPoint(458, 446)
PyQt4.QtCore.QPoint(475, 421)
PyQt4.QtCore.QPoint(491, 397)
PyQt4.QtCore.QPoint(506, 376)
PyQt4.QtCore.QPoint(522, 356)
PyQt4.QtCore.QPoint(537, 336)
PyQt4.QtCore.QPoint(552, 317)
PyQt4.QtCore.QPoint(565, 298)
PyQt4.QtCore.QPoint(579, 280)
PyQt4.QtCore.QPoint(592, 262)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(618, 226)
PyQt4.QtCore.QPoint(630, 207)
PyQt4.QtCore.QPoint(644, 188)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(672, 152)
PyQt4.QtCore.QPoint(686, 135)
PyQt4.QtCore.QPoint(699, 118)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(740, 60)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(780, 13)
PyQt4.QtCore.QPoint(785, 9)
PyQt4.QtCore.QPoint(-11, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(789, 10)
PyQt4.QtCore.QPoint(792, 9)
PyQt4.QtCore.QPoint(794, 8 )
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(794, 8 )
PyQt4.QtCore.QPoint(693, -11)
PyQt4.QtCore.QPoint(794, 8 )
PyQt4.QtCore.QPoint(693, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(794, 8 )
PyQt4.QtCore.QPoint(-11, 581)
PyQt4.QtCore.QPoint(794, 8 )
PyQt4.QtCore.QPoint(794, 7)
PyQt4.QtCore.QPoint(795, 7)
PyQt4.QtCore.QPoint(797, 7)

Foutus parasites...

En fait oui.

Mais je sais pas. Pas cohérent. Et pas capable de pousser les choses au bout, au final, ça veut juste rien dire.

Rien dire oui.

En fait non.

Je suis fatigué, j'ai peur, et j'ai tords.

Et j'ai perdu le fil, je sais plus. Quelqu'un sait comment on cherche un fil ?

Ça fait un moment que je fais de la merde, j'en ai conscience, tout ça, mais l'auto-apitoiement c'est addictif. Donc je continue, je déconne, j'abuse. Je me détruit et je m'en fous. Voire pire, j'y trouve une sorte de fièrté malsaine, mal placée.

Oh, comme je suis malheureux, pour la peine je vais me faire du mal, ça sera bien fait.

Bien fait pour qui pauvre nave ? Branche tes neuronnes Lulu, t'as pas envie de crever sur le bord de la route, t'as des rêves. Ouais, 95% se feront jamais parce que t'es incapable de garder les pieds sur terre, mais on s'en fout. T'étais beaucoup plus drôle quand tu y croyais, et beaucoup plus heureux.
Et puis merde, des fois t'arrivais à quelquechose.

La t'arrives à quoi ? A enchaîner les merdes de santé parce que tu dors pas assez/manges pas assez/te soignes pas. Tu aimes pas être dans cet état, pourquoi tu t'obstines ?

Oui, ton petit cœur de bisounours s'est pris une grosse claque, mais tu le savais en y allant. Tu le savais. Tu t'attendais pas à ce point surement, mais tu le savais.
Alors ouais, c'était dur, mais c'est loin maintenant, reprend toi, réveille toi.

Réveille toi Lulu, et pas seulement pour tapper sur ce qui sonne et te rendormir.

Je veux pas crever pour des conneries.

Rien à dire, mais besoin de parler. Je me sens piégé par une solitude dont je suis le principal artisan. Je sais pas comment j'ai pu en arriver là, je sais pas comment je peux en sortir, je suis paumé. Ko au bord de la route, mes certitudes s'envolent, j'ai envie de pleurer.

Ça fait longtemps que j'étais pas repassé ici. Beaucoup de frustration à me sentir incapable de communiquer sur ce que je voulais, incapable de trouver des réponses, bloqué à tourner en ronds centrés sur moi même.
J'ai préféré fuir que me remettre en question, encore une fois. Je me suis persuadé que les choses allaient mieux, que je pouvais gérer tout seul... Mais si je regarde en arrière, je dois recourir à tout le cynisme dont je dispose pour ne pas fondre en larme.

Je suis un enfant qui préfère se laisser mourir plutôt que d'accepter de grandir. J'ai peur, je suis terrifié. Je ne parviens pas à aller au delà de l'idée que changer, évoluer, ce serait cesser d'être moi même. J'ai peur de devoir arrêter de croire à mes rêves merveilleux d'enfant. Je ne parviens pas à simplement me faire à la réalité.

Je n'en peux plus des barrières sans fin que j'ai construit autour de moi, j'ai tellement accumulé de chimères que je ne sais plus ou s'arrêtent le vrai et le faux, ce que je suis, ce que je pense. Je me sens influençable et faible. Et désespéré.

Je suis las du conflit intérieur, de tout le dégoût que j'ai pour mon apparence, pour mes mauvaises habitudes, pour mes travers. Je me sens imparfait au possible.

J'ai pathétiquement envie d'attention, et du contact qui m'émerveille et m'effraie à la fois.

Et maintenant, tu veux essayer de grandir/affronter la réalité malgré la peur, ou ça te paralyse toujours autant ?

Sinon, pourquoi vois-tu changer comme une manière de ne plus être toi-même ? Je veux dire, quand tu évolues tu restes le même, tu changes sur certains points mais l'essence de base est toujours là.

Je n'ai toujours pas "envie" de grandir, mais je suis face à un constat d'échec sur l'ensemble de la ligne. Oui, je suis paralysé, mais je sais que je peux pas resté indéfiniment à ce point... Essentiellement, je sais pas ce que je suis sensé faire, ou comment je suis sensé le faire.

Citation :: Sinon, pourquoi vois-tu changer comme une manière de ne plus être toi-même ? Je veux dire, quand tu évolues tu restes le même, tu changes sur certains points mais l'essence de base est toujours là.

Je crois que je n'arrive pas/plus à saisir qu'elle est cette essence de base justement. Je m'accroche aux détails parce qu'ils me semblent tangibles. Je ressens l'idée de changer d'habitudes, d'avis, ou de goûts comme une sorte de trahison envers moi, ou d'hypocrisie envers les autres.

Je suis jaloux de toute l'attention qui m'échappe, je suis en colère contre tous ces gens qui passent avant moi et plus encore, je m'en veux d'être aussi con. Sérieux, on a pas idée d'être de mauvaise humeur parce que quelqu'un a posté derrière soit...

Explique ?

Une attitude contradictoire vis à vis des gens dans leur ensemble, un malaise et en même temps un besoin d'attention mais sans parvenir à déterminer sous quelle forme.

Par moment ça se fait sentir plus fort, alors je tente (maladroitement) de communiquer, et je me sens frustré de pas réussir à susciter l'intérêt. Et à ça se succède le fait que, face au constat que c'est une frustration ridicule, je m'en veux de ressentir les choses de cette manière.

J'ai globalement le sentiment de ne pas parvenir à créer des liens avec les gens, à douter ou à ne pas me satisfaire de ceux que je parviens (quand même) à mettre en place, et en conséquence, à me sentir très isolé.

Une sorte d'impression de brasser du vide en somme.