Internal fork bomb

Trouvé mon bug, enfin \o/

(il était temps, plus de coca)

Soirée pleine d'interrogations :

1) Manger ou pas ?
Nausée, pas vraiment faim... mais une demi-assiette de salade et un croissant pour la journée, c'est moyen.

2) Nuit blanche ou pas ?
Evaluation de labo demain matin 10h25, Epreuve demain 13H, plus une présentation rapide de labo à caser en fin d'aprèm. => Je flippe pour l'épreuve : pas la moyenne = pas l'année. Si je tiens pas debout, j'vais faire de la merde, si je révise pas aussi. J'suis bien...
Projet à présenter et rapport à rendre jeudi matin => Haha, au moins encore 4h de boulot à caser d'ici là, en considérant que je ne rencontre pas une seule merde. Autant dire que je vais pas dormir de mercredi à jeudi pour finir ça.
labo à rendre + épreuve pour jeudi 17h => ça devrait aller, mais je vais pas pouvoir dormir jeudi aprèm non plus...

3) Rentrer ou pas ?
Plus de facilité à travailler hors de chez moi. Voir d'autres gens bosser, ça motive.
D'un autre côté, le craquage improvisé pendant la nuit d'hier, ça a vraiment laissé des mauvais résultats.
Accessoirement, une douche ferais pas de mal.

4) Donner la prioriter à quoi ?
SAS-TNS : Matières de merde, mais je suis vraiment limite dans ce module. Pas de motiv, je comprends que dalle, fsck...
SNU : Voie royale vers la folie : débugger des trucs quasi mystiques sur des leds, ça détruit le cerveau. Mais ça fait du bien à mon amour-propre.
RPI : mouais, j'adore pas et je peux me permettre une note moyenne. Trier mes supports de cours demain matin devrait suffire.

5) Tricher en SAS-TNS ou pas ?
95% de la classe le fait (et c'est facile), j'y comprends rien, j'ai pas l'intention de bosser dans ces domaines là plus tard. Mais mon ego et mes principes quoi.

6) Me calmer sur la caféine et le sucre ?
Sans commentaires, mais je crois que sans je craque complètement...

7) Perdre du temps à raconter ça ici ?
Pas de temps en trop, mais tout ce qui me retient de craquer est bon à prendre.

8 ) Fsbokèuhk ?
Lul, mon cerveau patine.

Je suis un PUTAIN de boulet. Sérieux, achevez moi.

T'as pas l'air boulet... Juste trop exigeant avec toi-même. C'est regrettable que tu déploies autant d'énergie à t'autoflageller.

Essaie juste de... décompresser ? Relâcher la tension ?

Je viens de perdre une grosse heure parce que, sur une table quadrillées comme ça (schéma à l'arrache) :

J'ai mesuré la longueur entre le point A et le point B comme distance de référence, alors que j'aurais du mesurer entre A et C.

Sérieusement...

Au secours ! Il est vivant, il va conquérir le monde.

Je ne suis pas fatigué, je suis en butte à l'épuisement. J'ai plus l'envie, l'étincelle. Envie de lâcher, sur tous les points.

Code:

self::__destruct();

Ce robot a drainé tout ce qu'il me restait. Le résultat est mieux que prévu, mais je suis déçu. Pas satisfait. Oui, la majorité des imperfections sont dues aux limitations matérielles. Oui, la démonstration était convaincante, et appréciée à sa juste valeur par le prof. Mais trop brouillon, trop fébrile, trop... trop pas assez.

Le résultat de systèmes asservis a achevé ce qu'il restait. Merde, je m'étais donné, la plus grande part de mon épreuve était cohérente, et je l'ai fait SEUL. Oui, je suis mauvais dans cette matière, mais je méritais plus que ça... Et je suis incapable de réclamer pour une matière ou je me juge mauvais. Je supporterais pas de refaire une année. Je supporterais pas un autre échec dans ma vie.
Plus qu'une solution : cartonner à l'épreuve de tout à l'heure. HAHA. Une matière ou je comprends que dalle, ou l'enseignement est assurée par une <censure> frustrée, et dans mon état.

Je mange pas assez, je dors pas assez. Mais je trouve difficilement la force pour le premier, et difficilement le temps pour le second.

Déconnecté.

Loupé un oral tout à l'heure, je croyais qu'il était demain. Va falloir le reporter, affronter cette foutue gène alors que je suis déjà à plat.

Pourquoi cette foutue existence est aussi glissante ? Ou alors c'est juste moi.

Nausea...

Dormis toute la journée comme une larve, juste pas envie de me lever, pas envie de bosser, envie de rien. Juste ne plus rien faire jusqu'à la fin. Fermer les yeux, envoyer tout pèter.

Envoyer pèter mes études.
Envoyer pèter mes loisirs.
Envoyer pèter mes amis.

Envie d'être méchant, violent, cruel. Extérioriser tout d'un coups, à faire fuir tous ceux qui tournent autour de moi, de près ou de loin. Leur présence m'oppresse, m'étouffe. Putain de besoin de reconnaissance qui me pousse à conserver leur présence. Seul je serais mieux.
Marre des masques. Marre de mentir tellement que je sais même plus moi même qui je suis.

J'arrive plus à identifier ce qui me retient. Je crois même que je lutte avec ça. Je me sens faible, décevant, innadapté. Incapable.
Je trouve plus de sens à rien. Je veux une justification à cette existence. Ou alors être libéré.

Tomber le masque et laisser entrevoir le joli sourire qui est derrière, parfois c'est magique et l'immensité envahie alors tout tes sens pour comprendre que la justification est là dans tes yeux colorée et prête à prendre vie

Bien trop peur moi même de ce qu'il peut y avoir derrière. Rien de joli pour autant que je me souvienne. Je vaux mieux que moi.

z_n+1 = z_n² + c

Spoiler:

Diantre qu'avez vous tousse donc avec les fractales ? C'est tré z'à la mode je sais mais euh, peut être que beaucoup de scientifiques de formation ( entre guillemets, non même pas ) ont intégrés ça dans le cursus scolaire post-bac ce qui renfloue la chose, ou bien un esprit cohésif invisible liant différents parties qui m'entoure pour mieux me prendre dans leur filet ( oh oui prenez moi... hum bref ).

Si envie d'exposer des choses simples et jolies à bases de sinusoïdes je serais admiratif.

Bof, je connais depuis bien avant la fin de mon cursus secondaire.

Pour les sinusoïdes, ça reste cantonné aux signaux périodiques, et clairement aucune envie juste là.

fsck

Et puis va te faire foutre avec ta condescendance.

Envie de violence. Marre de contrôler, marre de la reporter sur moi même. Marre de cette voix en moi qui me dis que ça serait mal, injuste, déplacé.

JE M'EN FOUT !

Je n'aime pas tout ces gens. Ils me font peur, leur présence m'aggresse. Je les hais bien plus que que je me hais, et je ne leur dois rien.

Voyage, voyage. Changement ?

Bon, je ne pars pas de loin, et je ne vais pas plus loin non plus, mais le processus a son importance. Le lieu, les règles, le paysage n'est pas le même, pas totalement.
Pourquoi un post sur ça ? Besoin de justifier. Besoin que mes actes aient un sens.

Donc, après 9 jours de réflexion, j'entre ici. Et j'amène avec moi pas mal de vieilleries.
Vieilleries, terme mal adapté sans doutes, parce que rien ici qui soit de moi n'est vieux au sens propre du terme. Mais je les amène ici pour garder avec moi un contexte.

Besoin de repères.

J'en profite pour effectuer une retrospection avec l'esprit à peu près calme. Essayer de voir si je peux tirer quelquechose de ce fouillis.

- Cette chose est née de mon angoisse, qui a continué à l'alimenter par la suite.
- J'ai progressivement ajouté des messages un peu moins obscurs/plus construits. Parce que c'était un endroit ou je me sentais en confiance. Un peu ma maison ici.
- J'ai un soucis à exprimer mes manques d'attention/affection autrement qu'en craquages sans queue ni tête.
- De manière générale un problème à entretenir une conversation. Quelquechose entre l'apathie et l'incapacité à centrer les choses autre part que sur moi.
- Du mal à être clair et direct. Et cohérent sur la continuité.

Je vais m'arrêter la pour l'instant. J'ai fait le tour de l'essentiel et je commence à avoir sérieusement mal à la tête.

Comment décrirais-tu l'impact de ton contexte compact bien à toi dans ton interaction au monde, au quotidien, les points qui t'arrêtent vraiment alors qu'ils ne "devraient" pas ? Ce genre de choses.

Mon contexte est un ensemble de murailles qui me permet de supporter au quotidien les aggressions extérieures, et ceci en donnant le change d'un taux de normalité acceptable pour le-dit extérieur. C'est ce qui canalise mes craquages en interne.

Les points qui m'arrêtent sont essentiellement ceux dans lequel je ne parviens pas à transposer, ou plutôt à visualiser la transposition nécéssaire de mon contexte à ces points.

Et qu'est ce qui te conviendrais le mieux, à toi et pour toi, avoir un total contrôle/modelage sur la machine intérieure pour coller parfaitement à un extérieur fataliste immuable ? Accéder à une ouverture qui soit moins dans la gestion par digestion solitaire ? What else ?

Objectivement, et en considérant ma situation avec recul, le mieux serait d'arrêter de me sentir au centre d'une aggressivité extérieure probablement issue pour la plus grande part de mon imagination.
Il demeure que passer outre les conclusions émises par mon propre encéphale, sans pour autant ignorer celles qui font preuve de bon sens (parce qu'il y en a), ne m'apparait pas comme une activité aisée. Surtout à la volée, parce qu'à postériori, quand il s'agit de revoir le raisonnement qui a conduit à telle ou telle situation d'angoisse, les choses sont beaucoup plus faciles (mais d'une utilité discuttable).

Après, faut peut être voir moins ambitieux dans un premier temps.

Je le note ici, parce que ça fait du bien un peu de positive-attitude au milieu de tout ça.

Une journée pour laquelle j'ai grave flippé en la voyant venir, j'ai passé une nuit attroce, tout ça.

Mais au final une journée parfaite.

Des oraux qui passent super bien (selon mes critères d'exigence à ce niveau, certes, mais tout de même), j'en suis presque à me trouver des qualités d'expression, quand je veux. Même si mes powerpoint sont lamentables.

Des lègers magouillages sur les notes qui devraient à prioris me faire passer l'ensemble de mes modules sans remédiation.

Et j'ai pu rappeller à l'ensemble de mes camarades de projet que quand il s'agit de coder, je me pose là. "Now, I am the Master".


Ça fait du bien, ça fait longtemps que j'avais pas pensé ça. Surtout avec aussi peu de réserve.
Mais aujourd'hui, je m'aime.

Ok, mais on se fout de quoi ?

Je sais pas. De tout.

Je suis en vacances depuis hier, j'ai à prioris réussis tous mes exams, mais ça me laisse quasi indifférent. Je sais pas quoi faire, j'ai rien envie de faire. Je fais que dormir, et je suis même pas fatigué.

J'ai pas envie de faire face aux expectations des gens à qui je répondais jusqu'ici que je pouvais pas passer du temps avec eux parce que j'avais trop de travail.
J'ai pas envie d'avoir du temps libre. Du temps libre c'est du temps ou je pense à moi. Je veux pas y penser, je m'en fout.

Cool pour tes exams! Sinon, pourquoi tu n'occupes pas ton temps ?