Je crois que je me suis faite grillée...

ba comme tu veu je suis dispo je t'attend>....

"Quelle pourriture la psychiatrie"... Dixit les Bérus, et clairement, quand je vois ce genre d'abus, PUTAIN, ouais, quelle pourriture.

C'est pas une vie, de passer son temps en HP. La vie c'est pas ça.

Ils veulent quoi ? T'empêcher de vivre A COUP SUR par l'enfermement pour éviter que tu ne t'empêche PEUT ETRE de vivre par le suicide ?

Merde, c'est quoi le bénéfice ?

J'veux dire... Même si tu dois te butter un jour ou l'autre, ce que je ne te souhaite pas, tu auras quand même largement + vécu en étant dans la vraie vie, le vrai monde, tes vrais buts, tout ça... que si tu passes ton temps dans le cocon psychiatrique.

Concrètement, si tu refuses, y a risque d'HDT, ou ils n'ont pas assez d'arguments pour le faire ?

tu sai caramel l'HDT c'est pas compliqué:

un psychiatre (ou autre medecin) un tiers

il suffit que le toubib décide que t'est pas en état de prendre un décision que t'est en danger et voila t'est hospitalisé!!

donc la dans son cas je voi bien sa psy demander l'HDT sa mere n'a pas l'air non plus de vouloir refuser....

après y'a bien je ne sai quelle comition des hospitalisations abusives mais bon vive la paperasse!!! sans compter que dans certains HP ils tardent a te laisser acceder a tes droits (enfin ça je ne t'aprend rien...)


après HP ou pas HP ninianne le jour ou tu veu te faire du mal voire te suicider tu le fera: j'ai connu une personne clamser en isolement donc bon ok ça n'a rien de rassurant mais bon pas infesable...

Caramel : On ne vit pas vraiment en psychiatrie, ça c'est un fait. Concrètement, ils ont effectivement assez d'éléments pour me mettre en HDT, surtout si ils préviennent mon autre psy, qui m'avait menacé cet été.

kelkun_kelkepart : J'ose espérer que ma mère refuserait. Elle a pas l'air vraiment au courant que l'HDT existe, vu qu'elle déplore le fait que je sois majeure et qu'on ne puisse donc pas prendre la décision sans mon avis. Très bien comme ça, c'est pas moi qui vais l'informer.
Maintenant, par chance, elle déteste aussi mon HP de secteur, mais me verrait très bien à la clinique de Blois. "Seule solution", d'après elle. Sinon, se faire du mal en HP ou se suicider n'est pas tant une difficulté que ça, je suis d'accord là-dessus.

Et euh... déménager loin de ces pètes nerfs, et recommencer de 0 ?

Je commence à sérieusement y songer. Ils me tapent vraiment sur les nerfs, et vu que de toute façon le concept de famille proche se fait de plus en plus rare... En théorie je suis censée attendre une ma deuxième psy (si elle pouvait faire quelque chose de bien) monte un dossier pour un appart thérapeutique. Mais là encore, c'est 6 mois d'attente minimum. Faudrait déjà qu'elle revienne de congé indéterminé.

Pas que je sois spécialement fana du principe de l'appart thérapeutique (le médical me fait un peu hurler, maintenant), mais j'ai pas d'argent pour payer un loyer, et je ne veux pas faire payer mes parents. Quitte à être indépendante, autant l'être complètement. Donc je sais pas trop comment faire, parce que l'argent tombe pas du ciel, et que même avec un boulot, je devrais pas avoir de quoi payer un loyer directement.

Aides sociales ? Aides au logement ? A la rigueur AAH ?

AAH ? J'ai beau me creuser la cervelle, je vois pas la signification, là.

Sinon, je ne sais même pas si je pourrais en être bénéficiaire. En fait, je ne sais pas si je dépends toujours de mes parents à ce niveau. Parce que si c'est le cas, je peux m'asseoir dessus. Je vais chercher plus d'infos à ce niveau.

Allocation aux adultes handicapés.

ouai faudra que tu trouve une ressource de fric parce que meme l'appart' thérapeutique faut le payer ça coute pas un bras (perso je paye genre un peu plus de 200 € sans APL avec 170€ tout compri charges telephonne électricité eau....) sans compter l'assurance responçabilité civile et quand meme la bouffe
après le mien n'est pas équipé d'internet (a mon avis c'est rare alors on va partir du principe que le tien n'est pas équipé) donc j'ai du investir dans une clef 3G qui est une grosse arnaque soit dit en passant mais pas pus prendre un box comme tout le monde parce que le telephone de l'apart' a des restriction (uniquement local pas passible d'appeler vers les portables) bref au niveau internet j'ai évoqué l'hypothèse de l'instaler dans l'appart mais j'ai vite laché l'affaire

bref faut du fric de toute façon

Spleen : Merci pour la traduction!

Je viens de regarder rapidement, pour l'AAH c'est via la MDPH si j'ai bien compris, qui a déjà refusé mon dossier pour une autre raison. Je me renseigne pour le reste.


kelkun_kelkepart : Ça, on avait oublié de me le mentionner, et je t'avoue que vu que c'est encore hypothétique, je m'étais pas vraiment posé la question.

Bon, donc faudrait que je me remue pour trouver un boulot, parce que à ma connaissance, il n'y pas d'autres sources financières. Et approfondir sur les aides sociales possible.

Attends, ca fait 5 ans qu'on te balade d'un HP à un autre, et on refuse ton dossier à la MDPH ?

Y aurait pas une once de foutage de gueule, là ? Oo

Véridique, je ne suis pas assez handicapée, pour eux. Mais j'avoue ne l'avoir jamais vu sous cet angle!

cara a la MDPH ils ont des barèmes... et oui faut encore rentrer dans les cases!!!

du coup moi qui est quand meme un minimum d'autonomie et que quand je veu je peu partir au fin fond de la suisse sur un coup de tete je me retrouve avec 80% d'invalidité!!!(enfin je vait pas m'en plaindre parce que clairement c'est bien pour avoir des réductions!enfin ce n'est pas qu'une histoire de fric....)

Si je peux te donner un conseils, surtout fais attention a la merde qu'on peut raconter autour de toi. Bon je connais pas totalement ta situation et tes problèmes et je sais pas si tu as des diplomes. Mais pour trouver du travail rapidement la meilleures solutions pour moi est la boite d'interim. Et je crois que si tu travail 6 mois (a verifier), tu peux touché du chomage, pour t'aider entre les missions interim. Ma mére ma fait croire pas mal de choses fausses pour que je parte pas car j'en étais "pas capable" et ca a rajouté à mon mal être pensé que je pourrais jamais partir. Donc juste pour dire faut vraiment que tu te renseignes bien quitte a je sais pas aller voir une assistante social qui pourrais te dire toutes tes possibilités. Enfin c peut etre un conseil pourrie dslé.

Moi ca m'a fait beaucoup de bien de partir et je sais pas mais si tu peux travailler peut etre qui te lacheront un peu avec l'enfermement

J'ai juste le Bac, va falloir que je fasse avec. Je suis aussi en reprise d'étude de droit, mais faut que je fasse 5 ans pour avoir le diplôme.
A priori, mes parents veulent pas que je bosse vu que étude et tout ça, mais comme ils ne parient eux-mêmes pas un kopeck sur ma réussite, je suis très tentée d'en faire qu'à ma tête, sur ce coup.

Et non, ton conseil n'est pas pourri du tout, merci de me l'avoir donné.

hum... j'osais pas le dire, mais oui, pour moi il serait intéressant que tu sois indépendante et libre de tout ça.
Moi j'ai été en rupture familiale avec mes parents et suis partie le soir meme de mes 18ans, j'ai été limite sdf de novembre à avril où je me suis réconciliée avec mes vieux mais pas non plus au point de rentrer chez eux... du coup je me installée à 250 km de mes vieux avec qqun ; là j'ai pu trouver un travail etc, mais ensuite j'ai subi une IVG avec complications, ils m'ont ramassée en miettes, et depuis je suis chez eux, j'ai repris mes études après 2ans d'interruption.
Tout ça pour dire que BIZARREMENT, pendant les périodes semi-SDF/250km de là, j'ai pour ainsi dire jamais eu de DOWN. Quand t'es occupé à survivre, bizarrement, t'as plus envie de crever. En plus une grosse partie de mon prob perso concerne la bouffe, or, loin de mes parents personne me forçait à bouffer + c'était rare qu'il y ai qqch dans le frigo donc c'était plus vraiment un probleme... Bref, bizarrement, la période de ma vie où je suis quasiment morte de faim et où je dormais dehors a été la plus sereine. J'avais pas internet nn plus et je vivais avec un adolescent toxico deprimé, mais au moins j'avais pas de souci et j'étais libre. C'est peut etre assez immature comme manière de voir les choses, mais ça m'a permis de faire une saré pause, de savoir où j'en étais, ce que je voulais, ce qui n'allait pas, de grandir et de prouver que j'étais capable de survivre.
Bref, peut-etre que tu vas galérer à joindre les deux bouts, mais franchement, si tu n'es pas trop branchée "luxe", tu devrais être plus heureuse en dormant par terre mais loin de tout ça...
Après je dis ça... Et puis un appart c pas frocément si cher, ça dépend de là où tu vis, par contre je te conseille de pas pour autant tout plaquer, tu peux pas tirer un trait sur tes études, peut-être juste les interrompre si tu n'as pas trop de retard...
encore une fois je dis ça, je dis rien.

Bon, je déterre pour reprendre sur l'entretien du 25 novembre. Ayant eu la très bonne idée de me faire une entorse en essayant de choper mon bus, j'ai prévenu que je ne pourrais pas aller à cet entretien. Je devais rappeller quand je pourrais à nouveau me déplacer, ce qui ne pouvait pas se faire tout de suite, vu que 3 semaines de béquille.

Visiblement, la psy n'a pas compris que je ne pouvais vraiment pas me taper le trajet jusqu'à la clinique, vu que je viens de recevoir une lettre lapidaire comme quoi, puisque je n'ai pas "honoré" mon RDV du 25 novembre, je sors de la clinique.

Si le résultat ne me pose pas de problème, je n'apprécie pas du tout le procédé expéditif de la chose. Parce que, merde, je ne peux vraiment pas me déplacer pendant 3 semaines, je ne lui ai pas raconté de cracks. Ils prétendent me connaître. Si ils me connaissaient... Ils sauraient que ce n'est pas du tout mon style, ce genre de trips pour éviter un RDV. Alors, merde, quoi.

Et il y a pas moyen que genre ton médecin traitant explique à ta psychiatre que tu t'es foulée la cheville et donc que tu peux pas te déplacer durant quelque temps?

Après je trouve vraiment la réaction de ta psy déplacée car tu avais prévenu et tout donc je vois vraiment pas pourquoi elle te reproches de pas être venu et si tu prends un nouveau rendez vous il se passe quoi?

Enfin bref tu comptes faire quoi maintenant?

Ma mère a appelé tout à l'heure, et a eu la psy qui était effectivement persuadée que j'aurais pu me déplacer et que je racontais n'importe quoi.
Donc je dois prendre un nouveau RDV lundi, parce qu'aujourd'hui la secrétaire est absente. De toute façon, je vais confirmer que je ne compte pas reprendre de prise en charge dans cette clinique (la lettre a vraiment enterré le clou de ma décision).

Et j'attends toujours que ma psy "normale" revienne de son congé illimité, vu que je n'ai pas de suivi hors ma psychologue en attendant, et que je ne peux toujours pas faire de démarche pour changer de psychiatre vu que l'autre n'est pas revenue... Je marche sur la tête. (Oui, ça n'a pas vraiment de rapport avec le problème de la Clinique D, mais ça commence à me taper sur le système, et mes nerfs ne sont pas extensibles).

Un congé illimité?

Elle est partie depuis fin septembre (me suis gourrée dans l'ancienne date), et personne ne sait quand elle revient. J'avais un RDV fin octobre qui a été annulé; je serais recontactée quand elle reviendra.

Et la psy de "remplacement" elle, elle ne te connait pas assez pour savoir que tu n'aurais pas menti pour rater un rendez vous? Tu la connais depuis quand?

J'ai été suivie dans cette clinique en intra (c'est à dire que j'y vivais, et je rentrais chez moi le WE, et un peu pendant les vacances) pendant 3 ans. Elle, elle m'a suivie pendant plus d'1 an. Mais il y avait une équipe derrière, qui me connaît bien.
C'est pour ça que je l'ai assez mal pris.

Dans un sens c'est normal que tu l'es mal pris parce qu'ils te connaisent vu que t'es suivit là-bas depuis longtemps donc elle aurait du savoir que t'étais pas du genre à trouver une excuse pour pas venir.

Prends rendez vous lundi et demande quand tu vas la voir pourquoi elle t'as pas cru pour qu'elle comprenne que sa réaction t'as pas plu et car en principe un psy c'est quand même censé nous faire un minimum confiance.

Sinon j'ai pas tout suivie donc tu l'as déjà peut-être dis désolé mais le rendez-vous du 25 novembre il était vraiment important pour quoi? Et pourquoi tu veux changer de psychiatre? T'es obligé d'attendre le retour de l'autre tu peux pas changer en l'expliquant à la psy avec qui t'es actuellement?
Désolé si je suis un peu hors sujet t'es pas obligée de répondre si tu l'as déjà dis c'est juste que je suis pas motivée pour lire les 7 pages d'avant^^.