Angoisse de la mort.

Hm. Je sais pas comment ni par où commencer, mais... jme lance.

J'ai sans cesse peur que les gens meurent, sans forcément de raison cohérente. J'imagine toujours malgré moi des situations où mes proches meurent, parfois par ma faute, et ça me rend malade. J'ai quasiment en permanence cette peur au ventre, cette putain de peur irrationnelle... Les rêves que je fais où la mort est omniprésente me hantent.
Je n'arrive pas à me débarrasser de cette angoisse qui vire parfois à une pure panique. Combien de nuits me suis-je réveillée le cœur battant, en sueur, des larmes pleins les yeux en me retenant à grand peine de ne pas aller vérifier que mon père était encore en vie? Combien de fois ai-je écouté attentivement, l'oreille collée à la cloison, afin de percevoir un ronflement, une respiration qui pourrait me rassurer?
J'en peux plus, ça me bouffe complètement.
Et ça s'amplifie dès que je me retrouve seule, face à mes pensées, le soir.
La journée, je cherche plutôt à être seule, à ce qu'on me laisse tranquille, mais dès que la nuit arrive, que je me retrouve seule dans ma chambre... Je commence à déprimer, à sentir mon cœur peser 3 tonnes, à avoir l'impression d'être seule au fond d'un gouffre... Les larmes montent, la panique me gagne, toutes sortes de pensées me traversent l'esprit, une putain de sensation d'oppression qui m'étouffe, des pincements au cœur et des bouffées d'émotions et de panique...

Et en ce moment, je lâche inéluctablement tout dans l'AM. [Cette connerie d'AM qui, depuis un moment, me colle sur le bras des cicatrices systématiques, que j'y aille à la barbare ou non. ><] La douleur associée au fait de voir du sang couler m'apaise. Tout du moins, sur le coup.

Qu'est ce que je pourrais faire pour éviter ça? x___x
Je voudrais que ça cesse, m'en sortir. Mais me sortir de QUOI? Je sais même plus où j'en suis.

la peur de la mort a ce point la?? moi bof pas trop
mais les soirées a etre envahit d'émotions et de panique le coeur de 3 tonnes la boule dans la gorge la crise de larme qui veu plus s'arreter jusqu'a épuisement je connait
j'en ai jamais parlé a mes proches il ne s'en sont jamais aperçu de ce désespoir le soir avant de m'endormir

j'ai jamais su comment gerer

et puis la depression est apparu l'am les TS les hospitalisations j'ai du m'endurcir pas forcement dans le bon sens ou alors les médicaments et j'ai arreter de pleurer le soir

enfin voila tout sa pour ne rien dire j'ai peut etre parlé dans le vide encore une foi maisn si mn temoignage t'a apporté quelque chose j'en suis heureuse

la peur de la mort... ça me connait !

Etrangement, j'aime à penser que je n'ai pas peur de MA mort. Seulement celle des autres. Toi aussi ?


Sinon, d'une : ce n'est pas une peur irrationnelle. C'est dans la nature de l'homme d'avoir peur de ce qu'il ne connait pas. De deux : ce que tu me décris me fait furieusement penser a des crises d'angoisse... Dans ce genre de cas, il faut penser à quelque chose de positif (plus facile à dire qu'a faire) et essayer de respirer profondement et calmement (en tout cas pour moi, ça marche).

J'aimerais dire que je n'ai pas peur de ma propre mort, mais ça ne serait pas tout à fait exact... La mort des autres me fait bien plus peur, mais je n'arrive pas à cerner si c'est une question d'égoïsme ou non...

Étrangement, quand j'étais petite, j'étais déjà obnubilé par la mort, surtout par la mienne. La nuit, j'écoutais mon cœur battre, chaque battement, en me disant "peut être qu'au prochain battement, il s'arrêtera.", et ça me rendait folle d'angoisse. Je me rappelle d'une nuit, où je m'étais réveillée en sursaut, et en gueulant "Jvais mourir!". J'avais réveillé tout l'appart'... ^^

Je ne sais pas pourquoi ça m'obsède autant...

Je sais que j'avais été traumatisée? bouleversée? -je suis incapable de trouver le mot juste, toujours est-il que ça m'est toujours resté en mémoire- par un vieil ami de mes parents. Il habitait dans un château immense, et me foutait les boules. Heureusement, il y avait mes frères et ma sœur pour en plaisanter. Un jour, donc, il avait pris ma main, et avait dit que je mourrais jeune. Il avait dit qu'il ne se trompait jamais. Avait donné un exemple, d'une femme. Il lui avait dit qu'elle ne vivrait pas longtemps, en lui donnant une tranche d'âge. Elle était morte vers 30-35 ans. Mes parents l'avaient engueulé, m'avaient dit que c'était des conneries. Pourtant, je n'ai pas arrêté d'y penser.
Bref. x___x


La mort des autres me fait peut être bien plus peur qu'avant dans la mesure où j'ai perdu 2 amies d'année dernière, je ne sais pas...
Argh. Voilà que je parle d'elles comme si elles étaient dans le même sac, comme si le fait qu'elle soient mortes était une excuse pour les mettre sur la même ligne, en parler de la même façon...

Tout ça est extrêmement embrouillé...
Bref. x___X



kelkun_kelkepart >>> Bien sur que non que tu ne parles pas dans le vide. ^^ Ça fait toujours plaisir d'avoir un témoignage, quel qu'il soit, même si tu ne sembles pas vraiment t'en être sortie... Courage à toi, en tout cas. =)

La peur de la mort, j'en fais mon affaire depuis environ ... 8/9 ans. Réveils en panique, panique, angoisses, etc etc. Et je ne pense pas que ce soit irrationnel. La plupart des gens n'ont pas peur de la mort car ils ne voient pas vraiment de quoi on veut parler. En général, le peu de personnes à qui j'en ai parlé, pensent que je parle du moment de mourir (va t on souffir, la manière de mourir, etc etc). Alors que, pour ma part, c'est l'état de mort , d'inexistance, qui m'angoisse. C'est de la même peur dont tu parles ?

Si oui, je n'ai pas trouvé de remède miracle... J'essaye d'accepter...

Voilà, c'est exactement ça. Le fait de se dire que la monde va continuer, et qu'on ne sera plus là... On ne verra jamais comment va évoluer l'Univers, on ne sera plus RIEN, plus d'encéphale, plus de moyen de penser, plus de moyen d'exister, et cela pour l'éternité. Bien sur, on ne s'en apercevra pas, mais c'est encore pire.

En ce qui concerne les autres, je n'arrive pas à cerner si j'ai peur qu'ils m'abandonnent, ou si c'est le fait de me dire qu'ils ne seront plus "RIEN", justement, qui me rend malade. ...Ou si c'est le fait de me dire que si *ils* meurent, ils auront été malheureux toute leur vie et que je n'ai même pas été capable de leur procurer un peu de bonheur.

Bwaaah.