Liste de ce qui fait que je suis en train de vous écrire :
* Ma très chère mère a décidé de me faire la gueule pour une raison inconnue depuis bientôt trois semaines. Mon frère étant reparti dans ses Vosges profondes, je me retrouve souvent seule en sa compagnie. Contrairement à d'habitude, je ne fait rien pour arranger les choses, d'habitudes je fais TOUT ce que je peux pour que cela s'arrange, là mon état d'esprit est "Tu veux bouder ? Bah boude."
* Mes parents sont instables, lunatiques et parfois même immature. Malgré cela, je les aime. Ils ont failli divorcer il y a peu. Ma mère ne peut pas voir mon frère, mon père en a eu marre. Maintenant ma mère ne fait plus rien de travers, de peur que mon père se casse. Elle n'a pas compris que l'on attend d'elle autre chose que faire le ménage.
* Je suis tout simplement incapable de garder une amitié. Plusieurs raisons à cela : Manque de confiance en moi et en les autres qui provoque une jalousie souvent pesante. Possessivité. Incapable de parler de moi. Incapable de brandir un "Help" qui fait que je serai tellement à bout que je merderai.
* Le bahut, changement de classe. Séparation de toutes les personnes de l'année dernière, celle avec qui je parlais, travaillais. Une nouvelle classe avec des "gamins qui ont un bon fond". Un peu paumé, un gros sentiment de solitude dont je n'avais plus l'habitude.
* Enormément de mal à gérer les changements. Depuis toujours. J'en ai voulu pendant des années à mes parents d'avoir déménager. Changement de classe. Aussi les "fins" j'ai du mal, pour les amitiés par exemple.
* Demain, nous sommes le 16 septembre 2008. Il aura 16 ans. Il = Enzo. Ca fait plus d'un an que je ne lui parle plus, oui du mal avec le changement. Il a été mon "meilleur ami". Je le considérai comme mon petit frère. Maintenant, on ne se dit plus bonjour.
* K. J'y pense en ce moment, je revois sa maison, le piano dans la chambre du fond, comment il me taquinait. La maison dans le jardin où on allait jouer. Les pommiers aussi. Je me souviens quand sa femme S. était venue nous cherchez avec mon frère et ma sœur devant l'école primaire, il y a 11 ans de cela mais je le vois comme ci c'était hier. Des souvenirs longtemps oublié au fond au de moi, qui montrent le bout de leur nez.. J'aurai aimé des grand parents comme eux.
* Marina. Je la vois chaque jour au lycée, Ma Meilleure Amie. J'étais un beau lutin incapable de s'affirmer. D'ailleurs, si elle ne m'avait pas poussé à bout je ne l'aurai jamais appelé "meilleure amie". Je lui en ai voulu de m'avoir prise "pour une conne" Mais depuis peu je me dis qu'elle y est pour rien. Que c'est ma faute, que je n'avais qu'à m'affirmer. Elle n'avait pas tous les tords loin de là. N'empêche que j'ai toujours du mal à me retrouver en face d'elle.
* Des amitiés qui partent en vrille, des repères qui disparaissent, d'autres qui évoluent. D'après ce que dise ceux qui me connaissent depuis quelques mois j'ai changé. Grandis peut être ? J'aime pas le changement. Besoin de repères. Que tout soit carré, clair, expliqué..
* Un mal être, l'impression d'être paumée, de pas savoir qui je suis. L'impression d'être un mouton, un caméléon qui change de personnalité en fonction de la personne qui est à côté.
J'ai écris cela assez bizarrement, une liste l'impression de parler de quelqu'un d'autre. J'aurai pu mettre tout ceci dans mon vide-sac. Mais je pense avoir la capacité de me remettre en question, d'accepter les shoots aux culs, d'être capable de prendre du recul, de réfléchir. Je ne dis pas que je ne vais pas le prendre mal au début, mais depuis peu, je prends en compte les remarques des autres. Au passage, prendre une feuille blanche et se dire "Qu'est ce qui ne va pas" assez compliqué comme exercice..
Objectifs :
1. Parler Psy avec Sarah.
2. Ouvrir ma gueule avant de merder.
3. Laisser cela* cicatriser tranquille.
4. Prendre en compte les remarques.
5. Faire un effort pour m'intégrer dans ma classe.
6. Ne plus rendre feuille blanche en anglais.
7. Aller au PAEJ prendre rendez-vous. (Avec Sarah si besoin.)
Si vous trouvez quelque chose à répondre à ce pavé, je vous applaudis.