Que mon coeur lâche...

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Des réponses? Mais a quoi? Il n'y a aucune question véritable là.
Qu'attend tu de ton poste? Tu voulais vider ton sac?

(Note qu'on peut aller sur ce forum et aller bien hein. Pas besoin d'aller mal pour aller sur un forum de ce genre.)

Les araignées c'est le mal, ça ne devrait pas exister ces petites bêtes là
Tu n'as personne d'autre à qui parler à part la psy ?

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Tu sais d'où viennent ces peurs ?
C'est quoi pour toi " être normal " ? On a tous des peurs, des faiblesses ça ne fait pas de nous des monstres. Personne n'est normal, ça n'existe pas la normalité.
Pour les araignées perso j'essaie de relativiser, de me raisonner. Je nettoie tout à fond justement pour être certaine qu'il n'y en ai pas. On est pas à l'abri mais je me sens mieux de me dire que si il n'y en avait pas il y a deux minutes, il n'y en aura toujours pas.

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Je ne sais pas vraiment quoi te répondre sur la première partie de ta réponse. J'ai aussi énormément de peurs du à mon enfance et plus le temps passe plus j'arrive à ne plus mentir, à me raisonner face à ses peurs souvent stupides. Je me suis dis un jour que ça ne pouvait pas continuer et petit à petit j'avance. Tu ne te sens pas mieux lorsque tu en parles à ta psy ? Qu'est ce qu'elle dit de tout cela ?

Etre normal ça n'existe pas. Chacun affronte ses problèmes différement des autres. Certains les cachent bien même. Tu n'es pas moins normal que les autres c'ets totallement faux. L'important c'est de se sentir bien pas d'être " normal ".

Dirty.Romance a raison, il n'y a pas de normalité. L'Homme a inventer le mot, la caractéristique d'être "normal" parce qu'ils avaient/ont besoin de croire en quelque chose. Besoin de se distinguer de ceux qu'ils pensent différents. C'est plutôt eux, les personnes soit disant "normal" qui sont bizarre.

Citation :

Je prends la mouche dès que possible.

Tu m'étonne que les araignées te suivent partout, c'est comme se promener avec un énorme beignet à la pomme bien juteux et dégoulinant dans un séminaire sur le régime dukan. ( humour humour mieux vaut laisser filer hein )

C'est marrant mais avec l'âge je crois qu'on perds pas mal de flammes de l'enfance, à quinzes petites années on est encore un gosse, puis on va au lycée et le temps s'en est allé trop vite et passé vingt ans on se retrouve avec tout un tas d'autres problèmes, le plus marquant étant l'évolution et la grosse masse de chose que l'on a laissé sur le bord de la route, des choses du paysage de notre jeunesse qu'on n'a simplement cessé d'alimenter pour s'adapter à notre cerveau qui grandit lui aussi et déplace ses priorités.
On se marque et on se démarque avec tout ça, la normalitén qu'en veux tu ? Une recherche d'inacessible, soit ce que tu as envie d'être, à défaut d'atteindre une quelconque perfection dans tout ce qui pourrait clocher dans ton toi trés unique faiz'en ton fer de lance, apprend à vivre avec ?
Je dis pas que ça sera facile ou rapide ou magique mais le truc c'est d'accepter. En parler c'est pas mal, malgré les lumières rouges qui hurlent à la mort du fait de donner aux autres de quoi se faire lacérer sur place alors que ça va pas top, on a parfois des surprises, en y mettant de soi on s'aide plusse que n'importe quel remède miracle.

Des banalités certes mais normal comme cela je pense que c'est courir aprés des vents prometteurs intangibles.
Tout comme tu refuse d'être comme les bronzés ( qui font du ski parfois ! ) et les gonflettes pectoraux et plusse si affinité tu peux aussi décider d'être ce que tu veux avec ce que tu tansporte. Y a des choses qu'on choisit pas: faisons avec et voyons ce que l'on a à s'offrir avec ses deux bras pas musclés, juste les siens, toc ou pas.

Tu ne sais pas quelles questions posées, je me permet de t'en poser deux : A défaut de vouloir tout arrêter et d'être normal, tu rêve de quoi, pas à changer ni ce qui te permettrait d'être plus normatif, juste ce que tu veux de ton être entier affranchie ?
Et ma deuxième question plus concreate : Tu veux changer et alors tu fais quoi pour que ça change ?

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Ne rien ressentir ou pas, dans le feu de l'action, qu'est ce que tu perdais à essayer d'aborder les choses encore dormantes à ta psy ?

Le garçon de bois ne court pas aprés une humanité rêver, il en découvre les facettes, il apprend, il chute, il se découvre et il aboutit en tant qu'être humain car il sait qu'il n'y aura pas qu'un simple pile ou face à chaque fois qu'il se lèvera le matin, la vie est faîtes d'innombrables strates, certes dictées par la factualité mais suffisements nombreuses pour que l'on soit capable de s'y perdre et de s'y trouver comme l'on a envie d'être, si on prend le temps d'explorer dans l'ombre.
Tu trouves ça banal d'être unique mais ce n'est pas un choix le cocotier s'en tape de belles sur le sujet, tout comme ta potentialité à la normalité et celle de chacun aussi. On est de stats ouais c'est bien possible mais tu n'est pas une particule coincé dans ton petit puit de potentiel métastable en regardant le train passé et le monde s'amuser follement dans leur énorme cocon de noramlitisme ( la pseudo physique c'est beau ).
Normal tu peut l'être, tu peut passer les cinquantes prochaines années à tenter d'être normal ça va t'occuper à plein temps, puis tu maudiras souvent ton incapacité à sauter à l'elastique et manger des frelons au ptit dèj parce que c'est la dernière façon d'être normal.

Ce qui fait mal dans cette grande épopée unique et tellement banal c'est quoi : la solitude ? le pointage du doigt qu'on aime tant s'être un peu tousse manger à l'adolescence dans le grand paradis du collège ? Une nouvelle religion personnelle qui pousse à s'autoflageller mentalement de son état d'existance ?

Alors pourquoi vas-tu la voir ? Tu peux tenter le coup au moins une fois et si tu ne le sens toujours pas voir en voir une autre parce que clairement ça ne sert à rien de continuer ainsi.

Je continue à dire et penser qu'être normal ça n'existe pas. Personne n'est près ou éloigné de la normalité. Nous sommes ce que nous sommes point. Tu peux choisir de changer ce qui ne te plais pas. Ca n'appartient qu'à toi, nous on ne peut rien y faire. Ca ne se fait en une journée c'est certain mais en travaillant petit à petit ce que tu n'aimes pas et en le modifiant tu peux y parvenir. C'est à force de faire des efforts qu'on y arrive. Pour tes peurs et TOC se serait une bonne chose que tu puisses te confier vis à vis de ça, trouver des solutions qui te rendraient la tache un peu plus simple mais comme tu ne souhaites pas en parler à ta psy..

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Et alors ? Il n'y a pas de honte à aller mal et à demander de l'aide, bien au contraire c'est un grand vers quelque chose de meilleur.
J'ai déjà pris des anxiolytiques et euh non c'est pas horrible du tout, c'est fait pour t'aider. En plus personne ne te forcera à en prendre, chacun est libre sur la manière de s'en sortir.

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Peut-être qu'elle voulait dire " Aller plus en profondeur, la cause ? " Enfin je le comprends comme ça puisque c'est grâce aux causes que tu pourras rayer ces peurs.
Si tu les imagines se sont des hallucinations, tu te contredis un peu dans ta réponse là.

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Et tes qualités ? Tu en as aussi, ne les oublies pas.

Yep, bonne idée.

J'ai envie de dire que si ces araignées sont réelles pour toi et que ce ne sont pas des hallucinations, c'est que c'est le cas. Je crois que c'est limite impossible de se persuader du contraire.
Par contre, qu'est-ce que tu veux dire quand tu parles de nourriture fade ?

Et je plussoie Dirty.Romance, écrire tes qualités ce serait bien aussi.

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Tu as vu ta psy ?
Sincèrement je ne sais pas vraiment quoi te dire.. J'ai encore peur la nuit aussi mais j'arrive à contrôler (dans une certaine mesure) ces peurs juste en branchant mon cerveau et en me disant que les monstres et tralala n'existent pas. Pas d'autre idée pour le moment. Désolée.

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Tu peux partir en nous jouant le numéro de drama queen, mais tu peux aussi réagir, et te reprendre en main.

Tu ne t'aides pas, et tu n'aides pas à t'aider. Nous ne sommes pas au théâtre, ici. Si tu cherches une audience, tu n'es pas au bon endroit. Une écoute, tu pourrais, et un dialogue, d'autant plus, mais ça implique que tu répondes aux questions qu'on te pose et que tu essaies de moins rester en surface de tes problèmes, le tout en les enrobant d'un doux fumet de drama.

Alors je te dis pas adieu, je te dis à la prochaine. Essaie, au lieu de geindre. T'as rien à perdre, n'est-ce pas ?

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