Les situations flottantes, c'est toujours angoissant...
Entre ton copain et ton stage qui te stressent, faut pas que tu culpabilises trop.
Je pense partager ça, entre mes déménagements assez réguliers, mes projets / avortements de projet / plans de secours foireux, les "je vous aime" / "ah non pitié dégage". Et je n'ai pas la moindre idée de comment je fais, en fait.
J'angoisse toujours autant, pour tous ces trucs. J'aborde juste mon angoisse autrement qu'avec l'AM. Je n'ai pas l'impression que ça rende les situations stressantes moins stressantes, que je me coupe ou pas. Alors à défaut, je ne le fais plus, parce que ça ne m'apporte pas grand chose.
J'ai parfois l'impression d'avoir "réglé ça", clos le chapitre de l'automutilation sans pour autant avoir résolu mes angoisses. Et puis, en y réfléchissant, une personne qui ne stresse jamais, ça n'existe pas. Ou alors ça existe, mais c'est juste un légume quelconque (je dirais un navet, à priori). Personne n'est parfait, personne ne gère tout de la meilleure manière qui soit dans le meilleur des mondes. Savoir que je ne suis pas parfait m'indiffère, de fait. Ça m'aide à tenir, aussi, quand il m'arrive de sombrer dans la stérile culpabilité "ô mon Dieu j'angoisse car je suis un caca".
Je ne sais plus où je voulais en venir, ni où nous en sommes arrivés. Je ne sais pas si c'est un "espoir" que je t'offre là. Mais je me dis que c'est possible à mon échelle, et que je n'ai rien d'un demi-dieu. Qu'il y a des tas de raisonnement et de façon d'arrêter, si tu le veux. Que tu trouveras la tienne, propre, si tu continues à chercher... Pas une recette toute prête, mais la façon la plus appropriée pour toi, car choisie par tes soins. Et qu'avancer sans faire de faux pas, c'est du bluff (ou un tapis roulant, mais ça n'existe pas, pour ce dont nous parlons). On n'apprend qu'en essayant, et ça implique de faire quelques faux pas, aussi.
Garde courage, en tout cas, et hésite pas...
tl;dr : pas de solution miracle. Stoi le miracle.