Tu dois voir chaque période sans comme une réussite, et non considérer "le mauvais jour" comme le jour officiel de ta rechute où tous les mauvais excès te sont redevenus "accessibles".
Un truc important, c'est de ne pas se focaliser là-dessus quoi qu'il arrive. De s'obliger à penser à autre chose, penser autrement. C'est un peu dur au début, mais on s'y fait. Premier point, ne pas compter les jours sans. C'est con, mais rien que le fait de compter, c'est un signe qu'on sait que ce décompte va s'arrêter, et donc qu'on va reprendre l'AM.
On vivait sans avant, on peut vivre sans après. Même si ça semble dur, on apprend à s'en passer. Bien sûr, il y a des rechutes, au début plus fréquentes, quand on est complètement dedans, que l'AM est devenue un réflexe. Mais avec le temps, elles s'espacent. Et on ne repart jamais de zéro.
[Mode métaphore pourrie]
Un gosse construit des forteresses de légo, au début il sait qu'il les cassera. Il le fait même peut-être pour le simple plaisir de les détruire. Mais il détruit, et il reconstruit plus vite, sur des bases plus solides. Toujours. L'expérience lui permet d'avancer, et de construire des forteresses plus durables.
Aucune forteresse n'est indestructible, mais au moins tu peux construire un truc avec des murs, un toit qui ne prend pas la flotte. Par rapport à la cabane en rondins actuelle, ce sera toujours mieux.
[/Mode métaphore pourrie]