Bonsoir,
Je suis pas passé sur ce forum depuis... Noël.
Et je passe juste poster un truc, donc je prend pas le temps de lire vos posts... dsol.
Voilà depuis quelque's mois j'ai quelques personnes de ce forum qui on récup mon msn, et je passe pas mal de texte à une en particulier. Fin bref, en relisant l'un des nombreuses pages word dans l'un de mes dossiers, je suis tomber sur une page qui réuni des phrases et des morceaux de textes récup à divers endroits.
Je voulez juste le poster :
Tous commencent par un souvenir.
Irréversible n’est ce pas ? Le temps détruit tout. Il parait que le futur est déjà écrit tous est là, et la preuve son les rêves prémonitoire.
Ce qu’on protège derrière toutes ces barrières, ce qui ne doit jamais être dévoilé car jamais cela n’aurait du se produire… Une vie passée sous silence, une douleur qu’aucun cœur ne peut supporter. Le souvenir d’une nuit, un cauchemar qui n’a pas de lieu d’être mais qui chaque soir revit, car j’y repense… Sans pouvoir leur en parler, même si quelque part ça pourrait m’aider. Pourquoi ? Parce que vous n’avez pas idée de ma blessure. Même si elle ne se voit pas, elle saigne encore plus chaque soir, alors que lentement la lumière du soleil s’affaiblit jusqu’à disparaître.
Je ne veux plus y penser ! Mais si je n’en parle pas, je vais devenir folle. Alors je dois l’écrire, raconter ce qui s’est passé, ce dont je me souviens. Alors qu’est ce qui s’est passé exactement ?
Je ne sais pas, je crois que j’ai fait exprès d’oublier, j’en sais rien. Passons.
À partir de maintenant il me devient de plus en plus dur de continuer le récit. Mais quelque chose m’y pousse malgré moi. Peut être que ça me permettra d’oublier.
Ca s’est enchaîné, voila tout. Je dois raconter, je dois dire ce qui s’est passé. Non, je ne peux pas…Je suis partie me chercher un thé, j’espère que ça me calmera. Je me suis jurée avant d’écrire ce rapport, de tout dire, de vous faire comprendre ce qui s’est passé, en espérant que nous autres, femmes, ferons tout pour empêcher que cela ne se reproduise à une autre. Je ne suis pas naïve, je sais que je ne suis ni la première ni la dernière.
Trois phrases. Ca semble facile à dire non ? Seulement trois, alors pourquoi une heure à les écrire quand vous mettrez deux secondes à les lire ? Parce que vous, vous n’aurez pas à vous rappeler de la couleur du mur, de ma terreur et de mon incompréhension…
Ce que je ne voulais pas admettre. Alors si maintenant vous comprenez mieux pourquoi je frémis, pourquoi j’ai tant du mal à me contrôler, pourquoi mes mots ne viennent pas, imaginez… Si ça recommençait, encore et encore…
Ce qui se revit encore et encore, on y échappe que par la mort…
Une chose qu’on ne peut dire, mais qui pourtant une fois avouée devient simple souvenir et non une réalité qu’on vit seconde après seconde.
Ces souvenirs que je voulais chasser de mon esprit, mais plus j’essayais et plus ils s’imposaient… Ne plus y penser, comment faire lorsqu’un bruit de porte que l’on ferme vous fait sursauter à chaque fois ? Qu’on a peur ne serait ce que d’entrer dans une pièce plongée dans la pénombre, qu’on évite de se retrouver seule alors qu’on a besoin de solitude ? Ma vie est devenue un enfer, Je n’en peux plus.
Sept années que j’en fais des cauchemars chaque nuit. Sept années que je n’ose même plus regarder par la fenêtre la nuit. Sept années que j’appréhende de m’engager dans les ruelles sombres, que ce soit accompagnée ou non.
Le regard murmure la vérité que les mots n’arrivent pas à exprimer. J’ai décidée d’oublier ses sentiments que je ne peux exprimer par des mots.
S’en souvenir comme d’hier. Décision prise s’en préméditation. Discutant avec une copine et m’entendre dire moi de toute façon je me casse, je ne veux plus de cette vie ou jamais demain ne veux dire quelques chose. Une grande phrase à la con, parmis t’en d’autres. Mais en déconnectant me rendre compte que j’aller le faire. Pas des paroles en l’aire, qu’est ce qu’on emmène ?
Révulsion verrouiller à l’instinct depuis toujours faire comme ça. Tous l’extérieur souriant amoureux et paisible et dedans l’envie de se vomir.
Tu te sens coupable ? Est ce que tu te dis que tu aurais pu le voir venir ? Que si t’avais fais un peu plus gaffe sa aurait pu être éviter. Est-ce que tu as passer la nuit à te dire que si tu été pas venu avec moi elle serré encore vivante. Est-ce que tu te dit que si tu es venu avec moi c’est pas parce quelle te la demander mais parce que t’en crever d’envi.
J’arrête tous. Je me casse. Ça fait un moment que je gamberge ça est ba c’est le moment. Je suis libre comme l’aire
J’ai été assez forte,
Jusqu'au bout, malgré tout ce que j'ai subit, tout ce que je subis.
Et cela va continuer ?
NON !
J'en peut plus, cette fois-ci je baisse la tête, j'en ai assez.
J'en ai assez d'être forte, c'est dur d'être forte.
Trop dur pour que ça dure
Alors je fais une pause et s'il vous plait laissez-moi.
Je baisse la tête......
Elle s'était trop impliquée, était sans doute allée trop loin. De lointains souvenirs douloureux avaient resurgi, soulignant les failles de sa personnalité plus ambiguë qu'elle ne voulait le reconnaître.
Si elle ne pourrait jamais accepter que l'on puisse aimer souffrir. Toute sa vie, elle avait œuvré pour réussir, pour être forte, pour contrôler ses sentiments et ses réactions, pour ne pas se laisser submerger par eux, au risque de perdre toute spontanéité, tout plaisir. Au risque de se retrouver seule, le cœur préservé mais désespérément froid. Au risque de perdre toute relation humaine, de ne jamais vivre l'essentiel. Toute sa vie, elle avait tenté de tout contrôler pour se protéger des autres, pour ne pas souffrir.
Elle ne criait plus, elle ne pleurait plus. Elle était au bord de l'évanouissement, quand l'esprit ne peut plus affronter la réalité, quand il préfère se fermer, se perdre dans l'inconscience, ne plus ressentir, ne plus souffrir.
Voilà, merci aux divers et nombreux auteurs de ces textes, desoler de ne pas vous citer et d'avoir apporté certaines modifications.
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