Perdue...

Bonjour,

je vais sans doute tourner un peu autour du pot parce que c'est un sujet un peu compliqué à mes yeux, je ne pense pas avoir de problème, néanmoins je m'interroge et me pose pas mal de questions, j'ai eu une sorte de déclic hier sur mon comportement après un énième moment à manger parce que je me sentais mal.

Pour ceux qui ne savent pas qui je suis, je viens seulement de changer de pseudo (anciennement LittleLady), je me suis pas mal livrée et je remercie encore les personnes qui ont pris du temps pour me répondre !

Si je viens vers vous aujourd'hui c'est parce que je me demande si j'ai des soucis au niveau alimentaire ou si mon attitude est normale.

Quand je ne me blesse pas, en général je mange. J'ai un besoin irrépressible de manger, c'est incontrôlable et je m'arrête quand je n'ai plus de place. Je ne m'attarde pas sur la quantité, juste sur cette sensation de vide que je ressens, de mal-être, il faut que je mange pour que ça s'en aille. Ensuite ça va mieux, puis vient le moment où je me sens honteuse d'agir comme ça, je me dégoûte un peu parce que je pense à la réaction des gens si ils me voyaient faire ça etc (je ne sais pas du tout comment expliquer).

J'ai toujours agis comme ça dans mon adolescence, quitte à aller acheter de la bouffe, comme ça sur un "coup de tête" pour me remplir, mais je n'ai pas du tout faim. C'est comme ci mon cerveau me disait de le faire. Après coup, je fais juste attention à ne pas trop manger dans les moments qui suivent pour ne pas prendre de poids mais c'est tout, je ne fais pas "attention" à mon alimentation en dehors de ça.

Je suis en suivi depuis quelques mois mais ce n'est pas quelque chose dont j'ai songé à parler et j'ai un peu de mal à dire des choses, ça prend plusieurs séances avant que je prononce une phrase particulière, alors je me demande si je dois en parler à ma psy ou si tout va bien.

Si quelqu'un passe par là

Hello,
Je pense qu'à partir du moment où tu parles de "honte", de "dégoût" ou de manger pour compenser un mal-être c'est que ta relation à la nourriture n'est pas aussi saine et naturelle qu'il le faudrait.
Je pense que tu n'as pas grand chose à perdre à en parler à ta psy, même si je sais que c'est difficile.
Bon courage à toi et n'hésite pas à poster ici.

"alors je me demande si je dois en parler à ma psy ou si tout va bien"

j'ai tendance à penser qu'a partir du moment ou on se pose cette question, mieux vaut toujours en parler, en précisant que ce n'est pas très envahissant le cas échéant histoire que ton psy surinterprète pas.


good luck.