perdue...

Voila, depuis quelques temps (environ 3 semaines), je me trouve plus de raisons d'exister. Je commence à laisser tomber l'école et mes loisirs, je m'énerve avec presque tous mes amis, la moindre déception est retransmise sur mon bras, je me dévalorise et j'ai tendance à vouloir me suicider (pas concrétiser parce qu'il y a toujours eu d'un coup un(e) ami(e) qui se trouvait par là au même moment et qui m'en a dissuadé).
En fait, je ne pense pas vraiment vouloir mettre fin à mes jours, mais je crois que j'aimerais aller mieux, trouver un but à ma vie, ne pas me lever chaque matin en me demandant pourquoi je vais à l'école, quelle petite racaille va m'insulter parce que je suis différente, ...
Mais parfois c'est dur de garder espoir, d'affronter toutes ces choses et des idées noires m'envahissent et me tentent. Je sais pas si j'arriverai toujours à ne pas céder et cette éventualité me fait quand même peur. Je ne sais plus quoi faire...

Sait-tu si tu as une raison qui t'a fait pencher comme ça vers l'état où tu es maintenant?
Tu es suivie par un psy?

A priori j'ai envie de te poser les mêmes questions que Boushi. Depuis combien de temps tu es comme ça, et surtout qu'est ce qui a été au déclenchement de cet "état" actuel? As tu réussi à en parler autour de toi, à des amis, ou (et!) à des adultes? Ou vois tu sur qui tu peux t'appuyer? Quoiqu'il en soit hésite pas à te livrer ici, à poser un peu tes valises... Passe par la case présentation pour être accueillie "dignement"[Edit Boushi : elle s'est déja présentée ici], et hésite pas non plus à aller lire les alternatives pour ne pas se faire de mal, pour que tes bras arrêtent un peu de prendre en plein tes problèmes actuels et trouver des modes de gestion un peu moins destructeurs...

C'est normal quand on est au fond du trou de ne voir comme solution que celle de tout arrêter. Tu le sais toi-même, ce n'est pas forcément la bonne solution non plus.

Les autres t'ont parlé de psy, je vais te demander si tu en parles tout court. Est-ce que tu pourrais en parler à tes amis ? Parce qu'au fond, j'ai l'impression que ce passage à vide relève d'un certain nombre de cause - racailles qui te font chier, manque d'énergie pour continuer - et que si tu arrivais à en parler, à avoir quelqu'un pour te soutenir et t'aider, tu irais peut-être un peu mieux, non ?

'Tite suggestion à la con du soir ... Peut-être essayer de te "forcer" à te bouger, à sortir, tu dis que tu t'énerves avec (presque) tous tes amis, y-a-t-il une raison à cela ou juste un ras-le-bol ? Peut-être leur en parler, essayer de serrer les dents, tourner 7 fois ta langue dans ta bouche, lorsque tu sens l'énervement arriver, ou éventuellement leur dire cash "aujourd'hui, suis pas d'humeur, lâchez-moi".

J'ai bien dit "suggestion"... à toi de voir ...

Se forcer a se bouger c'est vite dit!
Parfois on peut pas, on y arrive pas, on a envie de rien et tout et meme si on sort ca finit par mal se passé, ou on se sent quand meme mal et autre...
J'avais une prof qui m'avait sortit ca quand j'été au bahu "t'es belle, intelligente et tout alors quoi hei! Tu sors, tu bouge, va au cinéma te fais des amis" et bla bla bla!
C'est pas utile quand on va mal d'entendre un "t'as qu'a bouger"
Parce qu'on essais mais qu'on y arrive pas, qu'on trouve pas l'energie, la motivation et le reste, et qu'on s'en veut assez pour ca alors pas la peine parfois de l'entendre des autres...

Ne pas rester seul peut etre aussi un conseil, mais parfois on a besoin de la solitude pour se retrouvé, se poser un peu, réfléchir et autre.
Tout dépend aprés de la personnalité et des envies et besoin du moment.
Mais c'est sur que si on a quelqu'un avec nous pour vider son sac, parlé, s'aéré l'esprit et autre c'est toujours plus facile de faire la route...

Tu dis ne pas avoir de but?
C'est sur qu'a long terme ca peut etre difficile mais par moment pour tenir dans ces moments la c'est bien de se fixer des tout petit objectif parfois tout con!
Au début pour le week end, aprés un objectif pour la fin du mois, puis un peu plus loin a chaque fois, si ca va toujours pas revenir a l'objectif par semaine et reprendre le rythme petit a petit, histoire de se dire "bon tel jour je dois faire ca faut que je tienne jusuqu'a la" et aprés refixer l'objectif pour la semaine suivante et refaire ca...
Du style de sortit, des soirées, ou autre chose qui peuvent etre "sympa" comme ca si ca va pas tu te dis que ca va arrivé qu'il faut tenir jusque la et quand c'est passé essayé de te remémoré les bons moments ...
Ca aide en tout cas pendant une periode.

Car le suicide aide pas du tout, tu le dis toi meme tu veux pas mourir mais beaucoup de tentative sont fait pour appeler a l'aide et non mourir, mais certaine sont reussite alors que c'été pas le but, le faire n'arrange rien et entraine plus de probléme qu'il y en a au départ...
Si ca va vraiment pas essais d'en parlé a quelqu'un, ici ou dans la vie réel, avec l'infirmiére du bahu par exemple elle est tenu au secret professionnel et pourra te donné des adresses et conseils, en plus tu peux y allé si tu sent l'angoisse en cours juste pour parlé et t'aéré...

Taku, à raison. Mieux vaut se fixer de petits buts réalisables et à court terme. Plutôt que des buts trop lointain. Ça aide beaucoup à améliorer la confiance en soit et la motivation.

Par contre, même si c'est très difficile, il faut parfois se "forcer" un peu même quand on a envi de rien. Parce qu'à rester à rien faire, ça donne encore moins envi. C'est dur au début, le découragement est jamais loin, mais ça fini généralement par "payer".

Parler aussi, peu faire du bien. Voir tes amies sans les envoyer promener. Peut-être que tu en as trop en même temps autour de toi? Ils sont peut-être inquiet de te voir comme ça et essai de t'aider. C'est pas évident quand on se sent mal.

déja merci pour vos réponses,alors oui je suis suivie par une psy depuis septembre 2007.
Je crois que je suis dans cet état environ depuis carnaval, où mes amis m'ont lâché. Bon ils avaient une excuse (ils étaient bourrés), mais ça m'a fait super mal de les voir partir comme ça. Et malgré qu'on se soit réconcilié, je me rapelle de cette soirée et je remets en question mes amis. "moi je suis présente pour eux, mais eux, le sont-ils ?" Du coup je me méfie de tout le monde.
Mais le problème aussi, c'est que mes amis, ce sont les seules personnes à qui je puisse parler en dehors de ma psy, car je n'ai aucun membre de ma famille à qui je puisse me confier. Donc si ça continue comme ça j'pense que je vais me sentir bien seule.
Eh puis pour me remotiver j'vais essayer ta solution taku.

L'alcool fait faire des choses qu'on ne ferait pas en temps normal.
Mais c'est logique aprés ça de s'interoger et se demandé si ils sont bien au final ou pas. Quand on va mal on fait souvent le trie de nos amis, ç apeut faire mal mais a la longue ca fait du bien aussi, parce qu'avoir des amis qui en vallent pas la peine ça sert a rien.
Sauf que quand on va mal on voit souvent tout en noir et on a du mal a discerné se qui est bien ou pas.
Je suis sur que tes amis on peur pour toi et ne savent pas comment réagir ni quoi faire pour t'aider, alors ils s'y prennent mal. Mais je suis sur qu'ils ne cherchent pas a te faire du mal..

Taku_Kokuzoku a écrit:

L'alcool fait faire des choses qu'on ne ferait pas en temps normal.

Nop... L'alcool est des-inhibiteur, donc il encourage des comportements que l'on s'empêche d'avoir ou que l'on refoule, mais si on est pas attiré par quelqu'un c'est pas parce qu'on est bourré qu'on va couché avec...

Pour ce qui est de tes amis qu'entens tu par "lâché"?

Et sache que quand on va mal on fait plus que trié ces amis, on dévalue énormément ce qu'ils feraient pour nous.

En bref quand on déprime on est pas objectif sur le regard que les autres on sur nous.

Le meilleurs moyen de savoir c'est de leurs en parlé.

Chapelier a écrit:

Pour ce qui est de tes amis qu'entens tu par "lâché"?

ben au fait 2 amis sont repartis voir un film au cinéma qu'on avait déja vu la veille, pour eux on dira que c'est l'effet de l'alcool.
Donc on est resté à 2 (on était 4 au début) et celle qui est restée avec moi s'est trouvé un gus qu'elle a pas laché d'une semelle de toute la soirée et moi hop poubelle.

et puis pour ce qui est de dévaluer mes amis, c'est peut être vrai parfois mais quand ils voient que tu vas mal et qu'ils te demandent comment tu vas et que pour une fois tu oses répondre "non" en espérant qu'ils vont te demander pourquoi et qu'à la place ils te disent "ah ok" et ils se cassent pour rire avec les autres pendant que tu reste dans ta déprime, ça l'fait pas.

En même temps.. Carna n'a jamais rendu qui que ce soit intelligent... Surtout arrosé de Fendant et de bière valaisanne dégueu.

(Oui, ca sent le vécu, j'ai habité 3 ans en Valais, et j'ai quelque souvenirs - flous, par la force des choses... - de soirées de Carna dont je ne suis pas paaaaaarticulièrement fière.

Après, pour ce qui est du fait qu'il ne sont pas des masses présents quand tu baddes.. Ne crois tu pas qu'ils ne savent juste pas quoi répondre ?

(Indiscret pour indiscret.. tu habites où en Valais ?)

Caramel a écrit:

Après, pour ce qui est du fait qu'il ne sont pas des masses présents quand tu baddes.. Ne crois tu pas qu'ils ne savent juste pas quoi répondre ?

c'est vrai que je me suis souvent posé la question. Mais n'empêche que, du moins dans ma logique, quand quelqu'un me dit qu'il va mal je prend quand même du temps pour l'écouter, même si je suis nulle pour réconforter, consoler, ... Parfois juste écouter et être présent sont suffisant.

Carmel a écrit:

(Indiscret pour indiscret.. tu habites où en Valais ?)

à sierre

je connais beaucoup de personne (que j'adore et qui m'adore) avec les quels je ne peux pas parler des mes problümes , même s'il sont au courant...
Parfois les gens ne savent pas comment réagire , ne savent pas quoi dire alors ils préfürent fuire les situations difficiles...

N'as tu pas des amis avec les quels tu peux parler et te confier?

Si si j'en ai, d'ailleurs je leur en ai parlé et ça s'est arrangé.
Mais il n'empêche que je suis toujours à fleur de peau et que j'hésite pas à m'énerver, pas seulement contre mes amis, mais contre tout le monde.

Bon, aux dernières nouvelles j'me suis réconcilié avec mes amis et mon état et à peu près stable.

N'empêche qu'il m'aura fallu une crise d'angoisse suivi d'une prise considérable de médicaments (ne vous inquiétez pas, j'ai pas eu besoin de me faire hospitaliser pour un lavement ou autre) qui m'a fait assez peur.
J'ai passé une journée à dormir (20/24h de sommeil) et j'ai pas mal inquiété mes amis à qui j'avais promis de pas faire de conneries au moins pour un petit moment. J'en suis pas fière, mais au moins ça m'a shooté l'cul.

Même si j'ai toujours pas de but précis pour l'avenir, je m'en fixe de petits comme vous m'avez conseillé et j'compte arriver à tenir. Pour les gens de ma classe qui me trouvent différente, je vais leur donner raison en assumant mes cicatrices vis-à-vis d'eux et de toutes les autres personnes que je croise aussi dans ma vie courante. De toute façon si les gens me jugent sur l'am, alors je vois pas pourquoi je les fréquenterais.

Enfin voilà, envie de repartir du bon pied

Evite de déconner...

Malevoz c'est pas exactement un endroit que je te souhaite de visiter...

je souhaite pas non plus y faire une petite visite, donc je compte être sage à l'avenir.

A l'avenir, mais au présent, aussi, hein.
Prends soin de toi.