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 Douleur classique puis immorale.

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3 participants
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Aurélia Aylin




Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 13/03/2016

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MessageSujet: Douleur classique puis immorale.   Douleur classique puis immorale. Icon_minitimeDim 13 Mar 2016 - 15:26

Bonjour à tous.
Je ne sais pas vraiment ce que je fais ici, en réalité. Peut-être une dernière poussée d'espoir.
Je m'appelle Aurélia.
Avant toute chose, je crois qu'il est important de notifier de dire que je suis issue du parcours classique de l'ado sous pression inhumaine parentale et violence personnelle. Un conflit qui naît de la classique littéraire aux parents scientifiques. Soit.
Tout allait bien dans ce malêtre que beaucoup connaissent, avant il y a cinq ans, la rencontre d'une jeune fille. Détruite, harcelée, dépendant de ce qu'elle disait être l'automutilation. C'était une victime, que j'ai voulu sauver. M'enfermant dans une psychose maladive du héros, je l'ai suivie partout. Un jour, alors qu'elle était fatiguée, je lui ai juste dit: "It's too cold outside for angels to fly, tonight." J'avais vaguement entendu ces mots quelque part. Ed Sheeran.Elle m'a demndé de lui dire une de ses phrases, chaque jour.
J'en avais de moins en moins. Une fois, en sa compagnie, elle allait très mal. Quelques secondes d'inattention, un regard, et du sang partout sur le bras. Personne, pas de téléphone, rien, le vide. Je lui ai demandé pourquoi, ai crié de se nettoyer. En sortant de la salle de bain, elle se tenait à la porte, en avançant vers moi, elle s'est écroulée. Ma meilleure amie est morte. Ce jour là, je me suis tue, je n'ai pas pleuré, et suis rentrée, sans rien dire. Je ne parlais plus à personne, et dans la douleur, fait ce qu'elle m'a appris, laisser couler du sang.

Deux ans plus tard, je rencontre Louis. Un jeune anglais, cinq ans de plus, qui voit mes bras. Il me demande de parler, je suis plus mature, je l'évite. Il revient, encore. Je lui parle, on se rapproche, et il devient mon ange gardien. Toujours quelque part, faisant ses études de lettres en Angleterre, "parce qu'il n'y a que les cons qui savent pas lire", mais toujours à l'autre bout du fil. On a tout fait, on savait qu'on finirait notre vie ensemble, sans être amoureux ni rien. C'était juste très fort, évident. C'était nous. Avec lui, j'ai appris que mes parents n'étaient pas les miens, j'ai vécu la disparition de mon copain vers le ciel, et le sort s'abattait contre moi.
J'ai voulu mourir, aussi, mais il ne me laisserait pas partir. Je le sais. Enfermée, j'ai appris ma maladie, jouant entre l'anorexie mentale, les crises de boulimie, et quelque part au fond ce que les médecins ne voulaient pas dire, mais Borderline.
C'est le mot pêché.

Le 02 octobre dernier, on m'appelle au téléphone, je suis en cours de Latin. Aurélia, il s'est passé quelque chose de très grave, je veux que tu restes calme ma puce. Un conducteur saoul lui a foncé dedans. Il rentre au bloc.
Une heure plus tard, en cours de français, le verdict tombe. On a rien pu faire, Loulou est parti. Je suis désolé mon ange.
J'entendais sa soeur Emily hurler derrière son cousin au téléphone. Sa mère pleurait, et je ne comprenais pas. C'est quoi ça, "il est parti"?

Et depuis, c'est la débauche. La mutilation, tout ce qu'il ne voulait pas que je fasse. Devant mon secret et mes yeux embués, un garçon est tombée fou amoureux de moi. Il se bat comme personne, il essaie, mais deux, trois jours, et puis je coule. Encore aujourd'hui je coule.
Je ne veux pas de psychiatres, de docteurs. Je ne veux pas vraiment mourir, je ne veux juste plus ça.
Je m'étais donnée une liste à faire en 100 jours, un décompte. Le dernier jour ma liste était finie, donc aucune raison de se suicider. Je veux juste parler à ceux qui vivent la même chose.

Merci d'avance,
Aurélia .x
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Brise-patte

Brise-patte


Nombre de messages : 5058
Age : 28
Localisation : France
Date d'inscription : 21/02/2012

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MessageSujet: Re: Douleur classique puis immorale.   Douleur classique puis immorale. Icon_minitimeLun 14 Mar 2016 - 14:25

Je vais pas être cool, attention.

Se vider de son sang en quelques minutes en s'étant tailler le bras, c'est assez dur. Voir quasi impossible.
Même en te couper la main tu va mettre un certain temps avant de crever vraiment. Ou Alors ta meilleure amie ne s'est pas coupé le bras, mais la carotide, l'haine ou s'est planté un couteau dans le coeur ou autres organes vitales.
Ou en plus de s'être coupé la main elle avait prit une forte dose de médicament pour fluidifier son sang, elle à repeint la salle de bain, + autres médicaments pour se faire péter le coeur.
Et elle aura mis plus deux bonnes heures. Pas "je tiens debout et puis je tombe dans tes bras" hien. Déjà perte de connaissance et après le coeur qui lâche.
C'est moche mes mots hien, mais pour ma part, je trouve que ce que te racontes, avec les détails que tu donnes, ne tien absolument pas debout.
Et puis bon, après tu es rentrée chez toi... ok ok. Le corps il est resté là, tranquillou? Des voisins où je ne sais qui l'on trouvé trois jours plus tard?
Il n'y a pas eu d'enquête pour connaitre les conditions exacte de son suicide? Si vous étiez toute les deux, qu'elle est tombée dans tes bras etc etc... heu, il y aura forcément eu une enquête pour savoir qui était avec elle hein. Ses proches, tout ça tout ça.
Soit.
Tu n'avais rien pour prévenir les secours, ok. (quoi que, même là, à part si vous étiez dans une maison perdu en pliene forêt sans ligne téléphonique ni internet (voir ni réseau de portable et pas un voisin aux alentours).
Ok t'as peut être pas eu de formation de secourisme, surement dans la panique tu as perdu des minutes à réagire... Mais quand on voit la bras à moitier coupée d'une personne, généralement on l'envois pas bouler du genre "vas te laver". Je sais pas, mais le premier réflexe, même dans les films ou les personnages peuvent être un peu con, on a quand même le réflexe de prendre n'importe quoi pour plaquer sur la plaie et essayer de faire une compression pour stoper l'émoragie.

Je suis désolée pour mes propos blessants, peut être qu'il y a un font de vérité.
Mais à mes yeux ton histoire pu le cliché et l'embellissement littéraire, le roman.

Pour ce qui est de tes parents, juste pour une petite parenthèse... Je comprend le choc si ils ne sont pas les tien biologiquement parlant. Mais je pense que les lien de famille tout ça tout ça... on en a rien à foutre du sang.

Borderlin c'est un diagnostique dit "poubelle" ^^ On pourait foutre les trois quart du forum dans ce diagnostique comme personne.
Un diagnostique psy met plusieurs années avant d'être posé. Tout comme il ne peut être posée avant la majorité (à cause de ton cerveau en ébulition du à la crise d'adolscence).
C'est un peu comme la bipolarité; C'est un peu un diagnostique poubelle qui met normalement dix ans avant d'être avéré mais j'ai eu droit à ce diagnostique au bout d'à peine 3 jours d'hp, c'est pour dire!^^
Alors ne t'en fait pas pour le diagnistique, ça ne changera pas grand chose à ta vie concrètement.
Code:

J'entendais sa soeur Emily hurler derrière son cousin au téléphone
Un cousin? T'es sûr qu'elle était pas dans une pièce ailleurs, ou pleurait dans sa main, un mouchoir, l'épaule de quelqu'un... C'est con hien. Mais je vais être une connasse à chercher la petite bête jusqu'au bout: d'où tu peux être sûr qu'elle pleurait dans un coussin si tu ne la voyait pas?
Code:

Je ne veux pas de psychiatres, de docteurs. Je ne veux pas vraiment mourir, je ne veux juste plus ça.
Et un psychologue? C'est pas la même chose et ça pourrait être pas mal.

Le truc c'est que personne n'aura la même vie que toi. Donc tu risques d'attendre longtemps avant de tomber sur une personne qui aura les mêmes choses que toi pour te répondre.
Ce qui ne veut pas dire pourtant que personne ne peut comprendre. Et te répondre.

Juste pour résumer et essayer de comprendre...
Ta meilleure amie est mort,
Tu as appris ("grace à lui".... il était détective? ) que tes parents ne le sont pas biologiquement mais restent tes parents tout de même.
Puis petit ami Louis anglais...est mort aussi?
Loulou (qui est Loulou...? Louis? parce que c'est si c'est lui... heu bah j'ai pas comrpis, désolée) est mort quelque temps encore après.

Tu as été suivit (voir hospitalisation) pour des TCAs (surement pour dépression post traumatique aussi). Tu en es où maintenant?

Bref bref bref...
Je suis désolée pour mon poste cassant, tu ne t'attendais surement pas à ce genre de réponse cache.
Je ne remets pas en cause ton malêtre hien, comprend el bien. Si tu en es arrivée ici à essayer de parler, trouver quelqu'un pour t"couter, c'est surement déjà parce que tu ne vas pas bien, loin de là.
Je pense que tu as vécus des choses dures, que t'en a chier. le problème c'est qeu j'ai bien l'impression que tu voiles les choses. Que tu ne dis pas tout. Aurais tu quelques choses à te reprocher dont tu aurais plus honte?
On va pas d'envoyer au goudron et aux plumes hien. Le truc ici, c'est qu'on essaie d'aider.
Mais on est pas (que) des distributeurs de calins.




J'en appellerais à plus cool que moi pour un autre avis que le mien.
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Lux'

Lux'


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MessageSujet: Re: Douleur classique puis immorale.   Douleur classique puis immorale. Icon_minitimeMer 16 Mar 2016 - 11:39

Malheureusement je suis assez d'accord avec ce que tu dis Brise-patte. Je n'ai pas cru un mot de ton récit dès les premières lignes.
Si tu ne nous dis que la moitié des choses et en inventant certaines on ne pourra pas t'aider.
Pourtant si tu es là c'est pour une raison.
(d'ailleurs je déteste les mensonges pour attirer l'attention des autres je ne trouve pas ça cool car chaque personne prendra du temps pour te répondre et mentir c'est comme si tu te moquait d'eux, même si ça ne partait pas forcément d'une mauvaise intention de ta part.)
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Brise-patte

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MessageSujet: Re: Douleur classique puis immorale.   Douleur classique puis immorale. Icon_minitimeMer 16 Mar 2016 - 18:58

L'idée c'est pas de faire ton linchage sur la place publique pour savoir si tu mens vraiment ou non en fait.
Au pire on va peut être essayer de s'en foutre et se concentrer sur le présent:
aujourd"hui, tu en es où?

Mentir c'est des fois une manière comme une autre d'appeler au secour.
La mythomanie j'y connais pas grand chose, mais je peux affirmer qu'à un moment de ma vie je ne pouvais plus distinguer la réalité des mensonges que j'avais construit. C'est assez dure de sortir de ce comportement (encore plus quand tu es dans une phase où tu n'arrives pas à faire la distinction entre réalité et imaginaire).
Le truc, c'est que s'est comme la nourriture.
Si tu inventes une confiture, c'est parce qu'il y a une tartine à cacher -en générale- (putain l'allégorie de ouf!!).

J'ai été cache dans mon premier post, mais sache que si t'exprimer "en publique" te gène ma boît mp t'es ouvert.
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MessageSujet: Re: Douleur classique puis immorale.   Douleur classique puis immorale. Icon_minitime

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