Bonjour..
Je me suis présenté dans un post plus haut..
Pour être direct, je ne suis pas bien.. Suite à une rupture, j'ai un sentiment de vide et d'abandon dans le quotidien persistant..
J'ai commencé à me coupé à l'âge de 16 ans.. J'ai
0,00000000 marques sur mon bras gauche (je suis droitier), et sur mon torse, ainsi que le nom de la fille avec qui j'étais à l'époque toujours sur mon bras.
J'ai résisté pendant 3 ans à l'envie de me couper, non pas qu'elle était présente de manière oppressante, mais ça m'arrivait parfois d'avoir envie.. (surtout quand j'avais bu)
J'ai même vécu une rupture sans avoir craqué la mutilation..
Mais ici, j'avais rencontré une fille et je suis resté avec elle 5 mois. Pour moi, ça n'est pas le temps qui joue mais l'intensité.
Cela faisait 3 semaines que ça n'allait pas, ma puce avait un passage à vide et doutait de tout.. J'ai enduré en lui donnant du temps.. Le blocus (Je suis en Psychologie en BAC2) arrivant, et elle ne sachant toujours pas, nous avons décidé de rompre au vu des échéances qui arrivaient..
A la seconde ou l'idée a été lancée, ben que j'étais d'accord, j'ai regretté immédiatement la décision prise, même si celle-ci était prise d'un commun accord.
Durant ces 3 semaines, les heures comptaient triples.. Mes parents se sont inquiétés car je ne dormais presque plus, mangeais presque plus..
Suite à tout ça.. J'ai craqué et je me suis coupé. Elle n'a pas sur, malgré le temps que je lui avait laissé, mettre des mots sur les causes de ces doutes..
Je ne cache pas que j'ai et je suis toujours, très insistant sur les sms que je lui envoie.. Suite à une dispute post rupture, elle m'a dit que nous étions trop différent, que j'avais pas d'ambition, que nous n'avions pas le même tempérament.. Et là, j'ai craqué, j'me suis ouvert et je lui ai envoyé la photo signé d'un "Merci
"..
Geste complètement con et déplacé de ma part.. J'ose même pas imaginé la blessure que ça lui a infligé.
J'avais tenu 3 ans sans faire "l'acte" prohibité.. Et là, j'ai craqué.. J'me suis racheté
une patate je l'ai constamment sur moi.. Pour me couper dès que j'en ai l'occasion..
L'envie est redevenue comme avant, en quelque sorte vitale..
Depuis samedi, je me coupe tous les jours (comme avant) et plusieurs fois.
Vivant toujours chez mes parents (études obligent) je me coupe plus sur les bras afin qu'ils ne le voient pas, mais au niveau de l'épaule gauche..
J'ai un un sentiment de lassitude et de vide omniprésent.. Je fais durant la journée des crises d'angoisses..
Les raisons qui me poussent à m'ouvrir est que ça me procure un sentiment de culpabilité pour le mal que je lui fait, du coup, je me blesse pour réaliser moi même ce que je lui inflige.. En plus de ça, c'est un peu comme une soupape à pression.. Je pète un câble et je m'ouvre pour relâcher la pression. J'aime aussi la sensation de vie que ça me procure.. Le fait de sentir la douleur me rappelle que je suis bien vivant..
Le soucis de ma crise actuelle est que ça devient envahissant.. Et je me sens démunis face à cette situation..
Je suis conscient que ça ne la fera pas revenir.. Mais j'en ai besoin aussi par la même occasion..
J'ai aussi été diagnostiqué comme ayant des troubles Borderline..
EDIT SpreadThePlague : Conformément à la charte, il est interdit de donner des détails tels que l'objet, le nombre de coupures, le nombre de kilos, etc. Afin d'éviter de ne se faire couler entre membres.