Besoin compulsif de manger

J'ai un besoin limite obsessionnel de manger depuis quelque temps.

Pas forcément calorique, pas forcément en grande quantité mais ce besoin est omniprésent.

Je me force à me contenter de chose hypocalorique, comme des carottes, des cornichons, ou autres aliments faible en matière grasse et sucre mais en général je fini par me jeter sur tout ce que j'ai de plus gras et sucré.

J'ai parfois l'envie de me faire vomir, je ne l'ai jamais fais et j'espère ne jamais le faire mais ouai j'ai un gros sentiment de culpabilité après coup.

J'en ai parlé avec mon médecin traitant, elle n'a pas évoquer le moindre diagnostique (pas un problème, ça ne fera plus de bien ou de mal d'avoir une étiquette sur le front) mais elle pense que ma mère pourrait être à la base du problème.
Elle est obsédée par le poids, me reproche constamment de ne pas faire de régime, que ça ne l'étonne pas que je sois seule, que je ne fais pas envie, "regarde ta soeur est enceinte heureusement qu'elle assure on est pas sur d'avoir des petits enfants avec toi" et j'en passe.
Et d'après mon médecin, plus elle me bassine avec ça plus je compense avec la bouffe.

Mais je suis déjà en surpoids, et j'ai clairement pas envie de doubler de volume donc je tente de chercher des solutions.

J'ai déjà tenter de faire mes courses après manger (être rassasié m'évite de sauter sur les sucreries et aliments gras), je faire mes courses sur internet pour éviter les rayons maudits, de boire beaucoup.
Je finis toujours par m'arrêter au magasins en revenant du boulot pour m'acheter tout ce qu'il y a de plus hypercalorique, et j'englouti tant que possible.

Tout ça m'a fais ressortir les lames, au final je vomis pas après bouffer pour un régiment mais je me coupe ... Pas forcément mieux.

En tout cas il faut ouvrir les yeux de ta mère ca c'est clair, mais comment ?

Et tu ne penses pas que ton problème de voisinage a un rapport avec ca ? Je ne sais pas trop comment t'aider pour cette obsession mais je pense que ca a un lien.

Ben clairement mon moral n'est pas bon, ma mère, mon voisin, mon père qui est à 2 doigts du burn-out ...
Possible que ça joue, surement même.

Pour lui ouvrir les yeux je sais pas, j'ai essayer beaucoup de choses par le passé, elle régulièrement après moi, depuis des années ... Et je suis fatiguée de me battre avec elle.

Et ta soeur elle en pense quoi ? Comme apparemment ta mère mise tout sur elle, peut-être qu'elle pourra lui parler à ta place un peu, ca aura peut-être plus d'impact.

Oui c'est clair que ça a rapport avec tes problèmes actuels:ça+ta mère...souvent quand on a des compulsions alimentaires,c'est dû à un manque affectif ou au fait de se sentir rabaissé.Pour compenser ce"vide" en nous,on se remplit comme on peu,et en même temps c'est une"consolation" sur le moment,un plaisir qu'on se donne au milieu de nos souffrances,angoisses...Et bien sûr,plus ce que tu mange est gras,plus la"compensation"agit,quitte à culpabiliser après.
C'est connu aussi que souvent,ça a rapport avec la mère-comme beaucoup de problèmes psychologiques d'ailleurs,même si les 3/4 du temps elles refusent de l'admettre.
Tu as essayé de lui expliqué gentiment que ses propos te blessent bien plus qu'elle doit l'imaginer?Sans l'attaquer de front,juste posément,qu'elle sache que tu n'es pas bien ces temps-ci,pour plusieurs raisons,et que ce qu'elle te dis ajoute à ton mal-être.
Sinon,pour ce besoin de"trop"manger,tu pourrais peut-être t'entourer de bons fruits,ce genre de choses...avec moi ça marche souvent.Et t'autoriser un"vrai"plaisir de temps en temps,que tu programerais.

Qu'est-ce que cela te procure quand tu ingurgites toute cette nourriture ?

Te faire vomir >> STOP. Ne commence jamais. ta santé serait complètement bousillée (et je sais de quoi je parle), déjà que c'est pas le top

Petite Luciole a écrit:

Te faire vomir >> STOP. Ne commence jamais. ta santé serait complètement bousillée (et je sais de quoi je parle), déjà que c'est pas le top

Si c'était aussi simple...

Temporaire a écrit:

Petite Luciole a écrit:

Te faire vomir >> STOP. Ne commence jamais. ta santé serait complètement bousillée (et je sais de quoi je parle), déjà que c'est pas le top

Si c'était aussi simple...

je le sais Temporaire, mais un mot de soutien peut peut-être atténuer sa douleur. je l'espère

Comme Petite Luciole, ne commence pas à te faire vomir. J'ai fait la connerie et c'est hyper addictif (de mon point de vue, en tout cas).
Après, pas possible que ton médecin parle à ta mère au sujet de ses remarques sur ton poids ?
Pour ce qui est de ton besoin de manger, as-tu essayé de sortir sans / en limitant les moyens de paiement pour éviter d'aller acheter de la bouffe ? Je sais que je confie ma CB à ma mère quand je suis chez eux et que je crains de déconner.

En fait j'ai rien dit Luciole, j'avais parcouru le post vite fait mais je croyais qu'elle se faisait déjà vomir, bref.

J'ai connu toutes sortes de personnes aux pathologies différentes vis à vis de la bouffe (vive la clinique spé TCA !) et TOUS ceux qui vomissaient me disaient "Et si j'avais pas commencé, certes, j'aurais pris un peu de poids mais je me serai pas retrouvée là où j'en suis (clinique psychiatrique entre autres). Donc vomir : mauvaise idée. Très mauvaise idée. C'est la facilité, pour être claire, sauf que tu fous le doigt dans un engrenage infernal même si là maintenant tu vas me dire que non "tu gères" tu vas pas gérer longtemps crois moi.

Nan couper les ponts je ne m'en sens pas capable, mais c'est clair qu'elle fait la sourde oreilles, elle se sent persécutée dès que je lui parle de l'impact de ses paroles, elle pense que je lui en veux, que depuis des années je suis après elle.

Pour la bouffe ben si je me maintien à faire mes courses après le repas ça restreint un peu, et je me gave pas mal de carottes cru juste épluchées, sans sauce ni rien mais si j'ai un grand besoin de me remplir ça ne suffit pas et là je suis capable de me faire cuire tout un sachet de pâtes à 3h du mat' (testé cette nuit).

J'ai le sentiment d'être vide, et manger m'apaise en fait ...
Je sais pas d'où vient ce vide ni comme y remédier mais en tout cas il est là, bien présent.

Impression d'être un automate, boulot, dodo, d'être des fois limite hors de mon corps, quand je suis une conversation il m'arrive de me rendre compte que j'ai décrocher quelques minutes.
Pas plus tard que tout à l'heure on parlait du barbecue du foyer et je disais qu'il faudrait le réparer avec les beaux jours qui arrivent ça pourrait nous servir et mon collègue me dit qu'il en a parler en réunion samedi et que le chef de service à dit qu'il ferait venir quelqu'un rapidement, et bien 0 souvenirs de ça pourtant j'étais bien présente à cette réunion, et j'ai pris des notes, dont cet échange sur le barbecue ...
J'étais là, je l'ai écris et pourtant même pas une semaine après je n'ai plus aucuns souvenirs de cette discussion.

C'est un exemple mais ça se produit à plusieurs moments et de manière récurrentes.

Citation :

J'ai le sentiment d'être vide, et manger m'apaise en fait ...
Je sais pas d'où vient ce vide ni comme y remédier mais en tout cas il est là, bien présent.

J'ai exactement le même problème. bon ça OSEF mais si je dis ça, c'est pour te proposer d'en discuter avec moi si tu le souhaites. Je reste à ta disposition.

Citation :

Impression d'être un automate, boulot, dodo, d'être des fois limite hors de mon corps, quand je suis une conversation il m'arrive de me rendre compte que j'ai décrocher quelques minutes.

je compare cela à des "absences", me trompe-je ?
Ou des instants de perte de mémoire ?
Au moment où tu "reviens" à toi, tu ressens quoi ?

Sybil a écrit:

Impression d'être un automate, boulot, dodo, d'être des fois limite hors de mon corps, quand je suis une conversation il m'arrive de me rendre compte que j'ai décrocher quelques minutes.
Pas plus tard que tout à l'heure on parlait du barbecue du foyer et je disais qu'il faudrait le réparer avec les beaux jours qui arrivent ça pourrait nous servir et mon collègue me dit qu'il en a parler en réunion samedi et que le chef de service à dit qu'il ferait venir quelqu'un rapidement, et bien 0 souvenirs de ça pourtant j'étais bien présente à cette réunion, et j'ai pris des notes, dont cet échange sur le barbecue ...
J'étais là, je l'ai écris et pourtant même pas une semaine après je n'ai plus aucuns souvenirs de cette discussion.

J'ai le même problème, ça m'arrive surtout au boulot où on m'explique un truc, sauf que j'ai décroché pendant que la personne parlait et donc je sais toujours pas comme résoudre le problème (je passe pour un boulet résultat).

J'ai malheureusement pas de solution miracle, je sais que chez moi ce qui marche pour que je reste concentré, c'est que je fasse autre chose en même temps (qui demande pas d'effort intellectuel, donc genre gribouiller des trucs, tapé des trucs sur l'ordi...).
Ou sinon comme toi je note tout comme ça, j'ai une trace et ça compense les "blancs" de la journée.