Sourire et manche longue.

J'ai commencer l'AM en troisième. Moi qui ai si peur de la douleur. J'ai vu une amie le faire. j'ai essayer. Ca aide.
Je sais ce qu'est avoir mal. Ma sixième est ponctué de passage à tabac et de La Chose La Plus Horrible Et Qu'il Faut Taire...
J'ai fait une fausse couche en seconde et je n'ai jamais eu aussi mal de ma vie. Même lorsqu'Il...
Ma meilleure amie à un cancer.
Une copine de classe me voit, en pleine crise, en pleine classe, remonter ma manche longue, enlever la guêtre qui cache et charcuter mon bras tant bien que mal avec un ciseau à bout rond. Je n'ai rien d'autre sur moi. Elle me déclare que je suis lache. Qu'elle à vu une amie le faire, qu'elle la même appeler pour se suicider, que c'est stupide, que je ne fait cela que pour me faire remarquer, que je devrais bosser mes cours. Et moi je pense -car je ne dit jamais rien:
"Ne prétend pas me comprendre, connase. Ne prétend pas savoir, toi et ta petite vie tranquille, ce que je ressent. Je ne m'en prend qu'à mes bras. Les cicatrice sur mon dos, mes cuisses et mon bas-ventre ce n'est pas mon oeuvre. au moins, là, je contrôle. je maîtrise. Ta gueule"
Je continue, toujours plus profonds. Je sourit. JE fait le pitre. C'est moi le clown de cette bande là. Et les clown sont toujours tristes.
Et ma meilleure amie meurt, d'un cancer. Les réactions de mes camarades, désobligente, indifférentes, blessante. Je ne reviendrais jamais au lycée.
Je voit des psy mais ne leur dit rien.
Je perd du poid.

Je suis anorexique et sur mes bras, j'écrit mon poid. Personne n'a jamais deviner. Je ment, je maitrise, je sais, je cache, je disssimule, je trompe. Je sais faire, tout ça. Je ne sais rien faire d'autre.
Je ne sais pas pourquoi je vous écrit cela. je suppose que je cherche de l'iade.
Plutot des semblables. Des gens qui ne me diront pas ce que m'on dit les gens ci-dessus. J'ai pas vraiment envie d'arreter. Ca ne me pose pas de probleme. Je veille sur mon poid. Se Faire des entaille en bras ne pose pas de problème de santé pas vrai? juste d'éthique. et puisque personne ne le sait, il n'y à pas de problème. Pas vrai?


mais quand on tourne le bras, et que sur l'artère bleue, la lame se fait toujours plus pressante...
J'ai la tête pleine de noir, et le bras plein de rouge. Coupe Coupe Coupe.
Mais que va-t'il se passer?

Je ne suis pas sure qu'il FAILLE (j'aime le double sens de ce mot) taire. Au contraire. Parce que justement, ce qu'on tait, on a tendance à le faire ressortir autrement. Et de manière autrement plus destructrice.

Donc... Soyons cash : viol ?

+1 caramel... le silence sur ce genre de sujet c'est pas top!

ensuite non, l'AM n'est pas fondamentalement dangeureuse... juste quelques regles d'hygiène de base a respecter pour éviter tout ce qui est infection...

A caramel: oui.

A kelkun_kelkepart: je sais déjà qu'il n'y à pas de problème de santé si je désinfecte (ce que j'oublie souvent de faire mais bon) le problème c'est que les simple entailles d'avant deviennent de plus en plus profondes, de plus en plus des envies d'ouvrir complètement. Quand je suis sur le point de le faire je ne réfléchit pas, mais quand je sors de cet espèce d'état second je m'affole: mais qu'est-ce que je fait??

Est ce qu'il est possible que tu aille te présenter dans la partie appropriée ? J'avoue que c'est plus facile de répondre à tes posts en connaissant un peu mieux. Et puis c'est plus convivial.

Pour ton viol, y'a eu suites/poursuites ? Tu vois toujours ce "Il" ?

Autre question, et tu en a sûrement parler ailleurs mais flemme de chercher, excuse moi^^ : tu as un suivi ? Si oui, ce sujet à été abordé avec le/la psy ? Psychiatre ou psychologue d'ailleurs ?

le tout c'est que tu sache appeler a l'aide quand tu ne gere plus tes blessures... si vraiment tu ne souhaite en parler a personne: allo 18

sinon il doit y avoir des conseils de premiers soins qui peuvent aider de façon non négligeable quelque part sur le forum...

Je vais aller me présenter... je n'ai pas beaucoup de temps sur l'ordi je n'y ai pas le droit et encore moins ce site.

Je suis suivi par une psychiatre et une psychologue qui ne cherche pas à aller plus loin et qui ne savent rien...
Il n'y à eu aucune poursuite parce que je n'ai jamais trouver le courage de le dire et qu'entre temps, j'ai déménagé. Mais j'ai toujours une peur bleue de le voir revenir qu'il m'ai retrouver...
C'est une longue histoire pas sympa.

Oui mais... te vider de cette longue histoire pas sympa pourrait t'aider, éventuellement.

D'accord alors je vais essayer. Mais j'ai oublier très longtemps et il y a encore des périodes de noir. Retrouver la mémoire c'est pas cool. Je suis désolée de parler à la troisième personne mais je peux pas faire autrement pour raconter cela.


C'est l'histoire d'une petite fille pas très normale. Elle est très maigre et petite. Avec ses parents et sa sœur, elle vient de déménager dans le sud de la France. Il y a quelque soubresauts liés à son caractère difficile mais ca se passe assez bien. Il faut préciser que cette fillette rachitique n'a pas vraiment d'amis, a part ses livres.
Et puis voilà qu'elle rentre en sixième.
Même si elle ne le montre pas ("cœur de pierre, ma fille tu m'exaspère," dixit ma mère) elle est profondément amoureuse d'un beau garçon, un peu voyou, vous voyez, loubard. Un peu plus qu'elle ne le pense en fait.
Un jour il lui propose de sortir avec lui. Elle ne sait pas par quel miracle c'est possible mais si; ce mec canon, de plus de 4 ans son aîné, presque 16 ans lui et elle 11... elle banale et maigre, petite garçonne pâle, avec ce gars tant convoité.
Durant deux mois il veut coucher avec elle, elle le sait mais elle ne veut pas, elle est trop petite, ce n'est encore qu'une enfant, elle a peur... il se retient, elle pense mais elle sait qu'il en a très envie. D'ailleurs elle ne comprend pas; elle n'a aucune forme.
Deux mois plus tard elle découvre qu'il le trompe. Elle lui fait une scène parce qu'elle se croit grande, elle se croit aimée, la petite. Elle va même
jusqu'à le gifler.
Conséquences?
Il la réceptionne deux jours plus tard à la sortie du collège. Avec toute sa bande.
Et elle à TRÈS mal. Parce qu'il sont une dizaine a s'acharner sur son petit corps! Parce qu'il l'insulte. Parce qu'elle était fière et hautaine. A la fin, elle a finit de crier; elle a du sang partout sur son visage, la lèvre ouverte, le nez cassé et dégoulinant.
Et son "ex" lui agrippe les cheveux. La tire jusqu'au fond de l'impasse. elle a brièvement perdu connaissance; durant ce temps, le petit gang s'est dispersé pour fumer des cigarette et boire un peu de vodka, peut être. Adossé nonchalamment au poubelle.
penché au dessus d'elle, lourd, trop lourd, il murmure à son oreille quelque chose qu'elle ne comprend pas. Et pour cause; il l'étrangle. Elle se concentre pour respirer. "Je me retenais pour toi" dit il enfin en la relâchant.
Et là il

Ils ont appeler les pompier. Tout le monde est complice, dans ce putain de village. La version officielle servie au parent de la petite fille et qu'elle s'est faite tabasser par un groupe de jeune qui n'a pas aimer sa verve hautaine. Pas dur à croire, ca lui ressemble tellement. Ils l'ont rhabillée.
Elle à promis de rien dire. Elle ne dira rien.
A l'école tout le monde à deviner; ils connaissent les règles du village. La première de ces règles est le SILENCE.
Plus tard il va lui apprendre a fumer. Puis a se droguer. Puis il la fera tourner, parce que c'est drôle, tu sais, c'est la seule fille qui se tait toujours, qu'on la frappe ou qu'on la baise elle n'émet pas un son. A partir de la elle demandera elle- même de la drogue.
Elle apprend a être maladroite pour ne pas qu'on soupçonne d'où viennent ses blessures.
Sa mère la fait changer d'école. Elle est très maigre et dissimule ses blessure avec brio. Elle continu de le voir malgré qu'elle ne soit plus dans son lycée.
Et puis elle rencontre par hasard un autre garçon. Un beau garçon, encore. Il est, lui, très gentil et discret. Il ne met pas longtemps à deviner ce qui se cache derrière ces manches longue, ce grand sourire faux et ces chutes volontaire. Il se met en tête de la sauver. Avec l'aide du déménagement, tombant à pic, de sa petite famille il y parvient. Il quitte ses parents quelques mois plus tard et s'installe près de son nouveaux logement à Paris.
Avec son aide, elle essaie d'arrêter de fumer et de se droguer. Personne ne soupçonnerai une fillette de 13 ans de se piquer a l'héroïne et de sniffer de la coke. Formidable actrice, elle cache tout. Mais elle arrête, tant bien que mal, a peu près. Durant l'été, elle fait une TS. Et oubli tout de ce qu'il y a ci dessus. Elle tombe toujours.
Je tombe toujours.
Mon nouveau copain, mon sauveur... doit partir un an en Tunisie avec ses parents. N'étant pas majeur, il le fait.
La bas il me trompe. Il met enceinte une jolie fille. Il revient tirer son coup pendant les vacances. Et là c'est moi qu'il met enceinte. Contrairement a la fille de Tunis, j'avorte; j'ai 14 ans. Il revient définitivement en France, émancipée par le suicide de son père et la tentative de meurtre de sa mère. Ils lui laisse un jolie fortune. Il revient à Paris, déniche un appartement à la fille qu'il a mis en cloque et au bébé à naitre, une petite fille.
Je suis toujours avec lui. Je suis accro.
J'ai 15 ans, je suis au lycée. On se sépare. Pour de bon cette fois. Je suis inconsolable. Je ne me sens pas bien. Je vomi. Je grossi. Oh non! Et si.
"Allo, Chéri? bonne nouvelle, tu va être papa une deuxième fois"
Médecin. J'en suis déjà à 4 mois et demi; avortement, c'est mort. Sauf qu'on me signale que mon métabolisme actuel ne me permet pas de porter un enfant; les risques sont énorme et pour le bébé et pour moi. Je m'entête.
Un mois après, le bébé meurt. Dans mon ventre encore. Je venait de lui trouver un nom. Ma fausse couche me garde à l'hôpital un moment, a moitié inconsciente. Et la je me souviens de tout le reste. Ma sixième et tout.
De retour au lycée, personne ne me croit. Il pense que j'ai fait semblant. alors que je me sentait déjà bien mal, ce manque de soutien railleur me plonge tout à fait dans la dépression. heureusement des amies m'aide a passer ce cap.
L'année suivante je sèche un cours sur deux. Je maigri, je m'automutile, je reprend la coke, la cigarette et l'alcool. Bon sang, et j'ai 16 ans. Je veux mourir. Mon ex que j'aimais encore tant tombe dans le coma. Ma meilleure amie meurt d'un cancer.
C'est une hécatombe.
Je quitte le lycée ou on ne me prend toujours pas au sérieux.
Je maigrit encore un peu. J'enfonce encore un peu plus la lame à l'intérieur de mon bras. Je cherche le courage de partir. Je ne le trouve pas. mais voila, je n'ai pas non plus le courage de rester. Voila comment j'ai atterrie là tant bien que mal.

C'est très résumé donc un peu incohérent. mais je répond aux questions.
Comme vous voyez, j'ai une vie assez mouvementée.

J'ai lu et... Mon dieu, c'est horrible tout ce qui t'es arrivée...

Pour tes psychiatre et psychologue, vu que rien ne s'arrange avec eux, tu ne peux pas en trouver d'autres ?

Citation :

Et là il

achète une barbapapa ?

Je suis volontairement cynique, tu ne m'en voudras pas, mais le plan "je tais le mot viol", il pue des pieds. Parce que bon dieu, le tabou ne fera pas avancer les choses.

Tu peux encore porter plainte. Et je pense sincèrement que tu devrais. Pour poser un point final à tout ca, parce que c'est clairement pas au passé que tu en parles...

J'ai essayer des tas de psychiatre. Mais dès que les gens voit mon visage, je ne peut rien leur dire. C'est pour ca que j'ai pu parler ici, parce que vous ne me connaissez pas.
Je ne peut pas porter plainte parce que je ne me rappelle pas des noms, et parce que la bas la police est CORROMPUE
Je ne tait pas le mot viol sur moi a 16 ans, je le dit, j'ai été violée, plusieurs fois, on m'a forcer à faire des pipes, etc...
si je l'ai tu là, c'est parce que je le racontait du point de vue de la fillette de 11 ans. qui haissait ce mot, en avait peur, et aussi, parce que j'ai un noir a ce moment là. Noir cut.

niveau psy je vait pas te dire "il faut a TOUS prix que tu aille un voir un!"

par contre vraiment faut que tu trouve a te confier et cela IRL, pas au hasard du net...

ce probleme de parler de soi et de surcroit de choses douloureuses je ne le connait que trop bien et je suis pas la seule sur le forum... j'ai passé mon enfance a dire "je sais pas a chaque questions un peu personnelle a chialer quand on insistait et de sheures de silence chez les psy...
sauf qu'un jours j'ai pigé que ce silence était lourd , trop lourd!
j'ai mis au moins 2 semaines a préparer mon plan 2 semaines a me répéter en boucle qu'il faut que je parle que j'ai ça ça et ça a dire crier... a l'issue de ces 2 semaine je me suis pointé aux urgences et j'ai parlé pour la première fois j'ai parlé de ma vie de moi de mes émotions... j'ai pas tous dit loins de la mais bon j'ai entrouvers ma matière grise... j'avait 17 ans...

c'est toujours dur de parler ça demande toujours une grande préparation pour moi mais j'y arrive... et quand je parle meme si c'est pas miraculeux ba en général je gère mieux le moment de bad...


au pire ne parle pas écrit! tu fait une lettre un mail tu le transmet a quelqu'un en qui tu peux avoir confiance...