l'édition numérique du livre signifie t'elle la fin du livre ?

mister Cim a écrit:: ça à rien à voir avec l'agriculture sur les ancienne foret mais c'est sur l'entretient des forets : couper du bois c'est pas tuer la forêt

après, si on peut ou pas faire de l'agriculture sur une ancienne forêt, j'en sais rien...

Ça, c'est la version idéalisto-théorique de la chose. Probablement plus valable en 1940 que maintenant. Dans la réalité, les techniques utilisées sont douteuses pour tout ce qui est post-coupe.

C'était aussi pour faire reculer les prédateurs de l'homme en détruisant leur biotope a proximité des villes!!

Et créer des axes de communication, comme les voies hyperspatiales à grande vitesse, comme l'a déjà expérimenté un certain Arthur Dent.

Anything that happens, happens.
Anything that, in happening, causes something else to happen, causes something else to happen.
Anything that, in happening, causes itself to happen again, happens again.
It doesn't necessarily do it in chronological order, though.

(tiré d'un ebook...)

Up du sujet pour répercuter un résultat de sondage qui laisse songeur :

62% des 16-24 ans préfère une version physique d'un livre

Parmi les raisons invoquées de ceux qui préfèrent le livre,
51% des gens disent qu'ils aimeraient mieux le contact physique du livre
20% ne veulent pas être tributaire d'un type d'appareil (liseuse)
10% disent que pour prêter un livre, c'est plus facile
9% aiment la présentation du livre en tant qu'objet et
6% disent pouvoir le revendre quand ils n'en veulent plus.

Surtout pas envie de se péter les yeux sur un énième écran... ah ouais mais non ça marche pas vu que les gens sont collés h24 sur les smartphones de merde même aux chiottes maintenant.
Ah si ça marche pour moi, je n'ai pas ce genre d'appareil, je m'aime !

Nombre de messages : 2517 Age : 36 Date d'inscription : 10/08/2011

Un risque de la disparition du livre en tant qu'objet, c'est celui de voir disparaître les travaux d'auteurs de BD comme Marc-Antoine Mathieu, Jason Shiga ou issus de l'OuBaPo, qui jouent avec la matérialité de la page, donnent une dimension supplémentaire au dessin et à l'histoire. Impossible de restituer leurs œuvres sur liseuse.
Il s'agit d'une minorité, n'empêche que.
Du point de vue de l'évolution humaine, je ne sais pas si on y gagnera à tout dématérialiser, de plus en plus. Je crains que ça n'appauvrisse la pensée et la création au lieu de la servir, ce serait un comble pour le numérique.

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