C'est bien la première fois que je mets à l'écrit ce que je peux ressentir ... alors le résultat n'est pas terrible, j'en conviens.
Cette vie qui m'a été donnée,
Dont j'ai le droit de disposer,
Ne tient que par un fil :
Celui du rasoir, dont la lame,
Semble tranquilliser mon âme.
Ce n'est pas mon sang qui coule, c'est ma peur,
Qui semble me quitter, au rythme de mon cœur.
Il est plein de charme, ton monde,
Plein de facilités,
Solution trop aisée que de se couper.
Une fois que tu y es, tu ne quittes plus la ronde.
Je tourne, sans fin, dans ton cercle vicieux,
Dont on ne sait s'il mène vers le sol ou les cieux.
Ta brûlure sur ma peau efface toutes mes peurs,
Les met de côté, au moins pour quelques heures,
Exorcise les images qui dansent devant mes yeux,
Et imprime Son nom en lettres de feu.
Quelques heures après, la culpabilité,
Reprenant le dessus, viendra me narguer,
Me harceler, sans cesse me rappeler,
Que c'est à cause de toi qu'Elle m'aura quittée.