Vide.

Et déjà, te dire que le sommeil pourrait te permettre de reprendre mieux le "tas de soucis" avec plus de sérénité, plutôt que de te dire que tu vas te le prendre en pleine face après?
Parce que tu prends le sommeil comme quelque chose de déstructeur à la base, au lieu de comme quelque chose qui pourrait te ressourcer.

Heu... Ouais non rien d'autre, désolé. Puis pas grand chose à dire là-dessus, moi...

Le vide en soit on m'a appris que cela ne voulait pas être forcément une mauvaise chose.

Si tu es vide c'est que tu as de l'espace à remplir. C'est que tu t'es débarrassée d'autres choses qui ne t'aidaient plus. Et ce vide, tu peux le remplir. Il te faut trouver à quoi. Oui, c'est peut être facile comme ça, mais il n'empêche que ... Il n'empêche que ce vide tu l'appréciera quand tu l'aura rempli avec ce que tu désires, ce qui te fait du bien.

Force toi à te lever le matin, même si tu n'as pas cour, bouges, sors, respire un autre air qui te sera peut être meilleur...

Oui se forcer un minimum. L'état larve dans son lit ne remplira pas ce vide, c'est un fait ...

Huh, tu me rappelles furieusement mes charmantes années en mode "dormir c'est caca".
Parce que c'est une perte de temps, de contrôle, que les cauchemars ça pue des pieds et que ne pas laisser de place à l'inconscient, c'est posséder chaque seconde et chaque pensée qui traverse ta tête. Hmph.
Le résultat concret, c'est que tu deviens une sorte de super-zombie qui rêve éveillé, que tu n'as de motivation et d'envie pour rien parce que fatigue, flemme, et mauvaise humeur permanente.
Tu ne peux pas tout contrôler. Aussi égocentrique sois-tu, tout ne dépend pas de toi, et tu ne peux pas avoir prise sur tout. Certaines choses doivent nécessairement t'échapper. Dans le cas contraire, tu viens de gagner l'image mentale que visualisent les gens quand on mentionne ton nom. Un poulpe géant, de ceux qui s'emmêlent les tentacules tellement ils en ont.

Je trouve qu'il y a tout de même un point positif dans ton message, c'est que bien que tu n'aies pas d'envie, tu présentes la chose comme étant problématique, tu as donc envie d'avoir envie. Et c'est déjà un bon début.

Concernant les motivations diverses, j'ai fonctionné un peu de la même façon. J'ai jamais été particulièrement accro aux révisions, mais toujours eu des facilités à m'en tirer pour tout ce qui scolaire. Partisan du moindre effort, je ne me suis pas foulé des masses quand le besoin vital ne s'en faisait pas sentir pour réussir une épreuve. Peut-être que c'est ton cas aussi, et que bien que perfectionniste, tes relents de flemme se manifestent de cette façon, puisque tu sais très bien au fond que tu ne vas pas foncièrement te planter, et que des résultats juste moyens, c'est pas ça qui va t'empêcher de dormir la nuit vivre ta vie.

Indifférente. Carapace. A l'aise au chaud dedans ? Vagues regrets parce qu'il y a autre chose qui t'échappe, là dehors ?
Le risque de s'exposer et de s'impliquer plus dans les relations est-il envisageable, ou crains-tu vraiment que la déception soit d'une telle violence que tu ne puisses t'en relever ?

Après tout, ton optimisme guilleret me laisse penser que ce ne sont là que des hypothèses envisagées, tous les pires scénarios te sont passés en tête... Si on se prépare à l'échec, il fait moins l'effet d'une claque à l'arrivée. Si on s'y prépare trop, on a tendance à le provoquer nous-même, parce qu'il est passé en "attente à satisfaire", inconsciemment. Reste à trouver le milieu, pour ne pas te faire rétamer, mais oser, quand même, lentement mais sûrement, progressivement, pour réapprendre ce que c'est que l'envie, la motivation, la raison de sortir du lit, etc.

C'est loin d'être facile... J'y réfléchis aussi, de mon côté. Pas de Réponse, à mon avis. Mais ça se travaille, il faut du temps et de la volonté. Pour le profil type perfectionniste, c'est un challenge comme un autre, après tout.

Question un peu bête, mais quand tu arrives pas à dormir, tu es en position allongée, et tu fermes les yeux ?
Ou tu ne sens pas spécialement ensommeillée, et du coup tu continues des activités diverses par peur de t'ennuyer allongée sans rien faire ?

Idée un peu saugrenue, mais y'a des gens qui ressentent jamais la satiété, alors toi tu ressens peut-être pas de puissantes envies de dormir, ou un truc du genre.

Se forcer à se coucher à des horaires réguliers, ça peut conditionner ton sommeil aussi. Si tu écoutes tes envies à la minute concernant le sommeil, tu te retrouves très rapidement en train d'avoir un rythme "mauvais", irrégulier, ou calqué sur l'horloge interne de Pékin. Y'a des trucs pour conditionner le sommeil, des petits rituels tout cons, pour certains ça va être une demi-heure de lecture au pieu, pour d'autres une camomille ou une tisane verveine-menthe, etc. Est-ce que tu as des trucs comparables en stock, ou est-ce que tu pourrais t'en trouver pour essayer ?