"Quand on est en bas, on n'a pas envie d'être positif; on s'en fout comme de la saint glinglin qu'il fasse beau, que la vie soit quelque chose de merveilleux; et tous les propos du genre sonnent creux. Ca ne sert à rien de positiver. Je vais mal, y'a rien à faire."
FAUX!
J'ai appris cette dernière année que véritablement l'on possède ce qu'il faut pour, non pas péter la forme en un claquement de doigts, mais pour au moins aller mieux.
Le mieux c'est toujours plus bien que le pire. (Irithae, moine Shaolin, 2* juillet 2015)
Si l'on coule, souvent, c'est qu'on se l'accorde. Et c'est notre droit. Il n'y a rien de plus cruel que d'obliger quelqu'un (dont soi) à être "heureux". Oh que les faux sourires sont douloureux. On a le droit d'aller mal, parfois.
Par contre, on a le droit de se révolter contre notre Mal, et de ne pas s'accorder le droit de couler.
"Putain cette fois-ci, je ne me laisse pas tirer jusqu'au fond. Je descends, je vais pas bien, mais je refuse de me laisser tout à fait aller. "
Vraiment, j'y crois. On est des super warriors de la mort qui tue!
Le vent souffle fort, et il me nargue un peu, moi qui suis assise à écrire et regarde du coin de l'œil les branches des arbres s'agiter. J'adore ça. C'est tellement énergique comme élément, ça me donne envie de sortir et de me lâcher, de tourbillonner comme le ferait une feuille, de sentir cette fraiche puissance caresser, que dis-je caresser, exploser dans mes cheveux! J'ai envie de lui céder mes tensions, de ne faire qu'un avec les bourrasques! Invisible je serais alors, mais quiconque regarderait du coin de l'œil les témoignages du vent, y apercevrait l'éclat de mon sourire et y percevrait les éclats de mes rires.
Nous sommes tous ce vent frais, nouveau, qui a la force de faire bouger les choses. Sortez, marchez, ne serait-ce que cinq minutes, ferait-il 38 ou -10 degrés, et respirez un graaaaaaand coup - non, non, plus grand, allez! - ; saoulez vous, offrez-vous l'ivresse de l'air extérieur et préparez vos quenottes pour les montrer au monde entier.
Le Bien c'est comme le Mal, ça se cultive. Sauf que si le dernier est une sorte de motherfucker gui, lierre ou autre parasite, le premier vous fera éclore et vous épanouir. Entre l'un et l'autre, le choix est vite fait; armez-vous de courage, d'ambition, et d'un sabre laser rose, et je ne peux plus que vous dire que la force est avec vous!