Pétage de cable.

Salut, j'sais pas où poster, à vrai dire je sais même pas pourquoi j'écris là mais j'le fais. Je sais pas non plus comment mettre les formes et pas avoir l'air trop agressive ou paniquée alors j'le dis comme ça vient. Sachez aussi que j'mets ma fierté de côté. Enfin bref, j'me lance. Y'a rien qui va. Rien. Mes potes m'ignorent. Ma meilleure amie est dans le coma. Le gars que j'aime, c'est une affaire compliquée que j'détaillerai peut-être un autre jour. Chez moi c'est un grand bordel, mes parents ne voient que les petits problèmes et pas les grands maux. J'saurais pas décrire ce qui s'passe dans ma tête. Ce que j'sais c'est y'a rien qui va, j'dors plus, j'mange bizarrement, j'parle presque pas, j'intériorise parce que j'ai personne à qui parler. Un jour fallait bien que j'craque alors voilà, j'vous vide mon sac. J'ai pas une santé de fer, mais il faut aussi dire que j'fais pas tout pour la préserver. Hier soir, j'ai rechuté. Ca faisait quelques mois que j'avais pas touché aux médicaments. Et pourtant. Mes bras sont propres mais l'envie me tenaille de les abîmer encore une fois. J'vais péter un cable, j'vais tout envoyer balader. J'suis encore une gosse au fond, j'crois que j'ai besoin qu'on m'prenne la main et qu'on m'aide à m'en sortir, parce que j'y arriverai pas seule. J'ai déjà essayé.

Au lieu de voir tes problèmes dans sa globalité, ce qui décourage plus qu'autre chose. Essaye de les prendre les uns après les autres et de trouver des solutions pour te permettre d'aller mieux.

Par exemple, tu dis que tu te sens ignoré de tes potes, est-ce que tu as déjà essayé de leur parler? Pas forcément à tous et de façon cash, mais si tu te sens plus proches d'une personne essaye de lui dire ton ressenti sur le fait que tu te sens un peu mis à part, comme ça tu verras déjà si c'est pas juste ta perception des choses. Après pose toi aussi la question de ce que tu attends de tes potes concrètement, ça sera aussi plus simple pour en parler avec eux.

Pour tes parents les grands maux tu leur en as parler? Parce qu'ils comprennent pas forcément ce qui est le plus important pour nous. On a pas les même priorités quand on est enfants/parents, là encore la clé est le dialogue.

Bon sinon pour les médocs, moyen de trouver une technique pour les diminuer? Je sais pas ce que tu prends, mais c'est aussi à toi de prendre tes précautions pour ne pas les avoir à porter de main au moindre coup de mou.

Sinon t'as d'autres moyens pour gérer les périodes de merdes que l'am et les médocs? C'est important d'avoir des activités qui nous aident dans ces moments là. Bon après les rechutes c'est un drame non plus, mais si ta santé est déjà pas top, choisis quand même plutôt l'am que les médocs ça t'évitera de foutre en l'air des organes inutilement.

Et même si tu le vois pas, je suis sur qu'il y a aussi des trucs qui vont, force toi à voir les choses positives, même si c'est des choses futiles c'est important de pas que se concentrer sur le négatif.

J'leur ai parlé mais ils disent que rien n'a changé.

Mes parents sont au courant de la plupart de mes problèmes, malgré moi. Mais quoi qu'il se passe, c'est d'ma faute alors.

J'me limite aux débuts et fins de journées. J'en embarque pas au lycée, j'me rappelle encore de ma surdose de l'année dernière.

J'ai pas d'activité qui me défoule j'intériorise et j'finis par faire des crises d'hystérie ou de panique. J'ai pas non plus de vrai moyen/lieu d'expression, si ce n'est ce forum.

Sans même faire de la boxe ou je ne sais quoi, je dirais qu'une activité sportive ça fait du bien. Même si c'est pas sportif, perso je sais par exemple que le Qi Qong ça me vide la tête.
Course, muscu, vélo... Franchement je pense qu'il y a moyen. Idem pour les moyens d'expression, je ne sais pas si tu estimes que tu manques de capacité ou quoi, mais l'écriture, le dessin, le chant, ça aide. Ce sera peut être pas du Susan Boyle ou du Picasso mais osef. Faut faire sortir tout ça autrement. Pour avoir testé, même dans des états assez galères, ça peut se faire, même si ça sera illisible ou que ça ressemblera à "rien".

Même si c'est de "ta faute", tu pourrais pas demander du soutien à tes parents ? Ou alors qu'ils te prêtent une oreille par exemple.