Vie sociale ou amoureuse : un flop

Je ne sais pas trop par quoi commencer, le truc qui me pèse le plus en ce moment est mon manque de vie amoureuse et le dégoût que j'ai pour le peu que j'ai laissé derrière moi : des histoires de cul qui n'ont duré qu'un soir avec des mecs, sachant pertinemment que les mecs, c'est pas mon truc et une relation amoureuse avec une fille qui n'a même pas duré un mois. Je tombe aussi difficilement amoureuse et, les seules propositions que j'ai sont des plans cul proposés par des mecs (qui bien souvent insistent encore plus quand je leur dis que je suis homo ). Je ne sais pas ce que c'est l'amour et je ne sais pas si je le saurai un jour ok non, cette phrase fait vraiment gamine de 11 ans qui vient se plaindre parce que Max-Antoine le bogoss de 17 ans qu'elle a rencontré y'a deux jours a refusé de sortir avec parce qu'il aimait Marie-Julie la blondasse livrée avec bonnet D. Je dirai à la place que ça fait long longtemps, surtout quand je vois mes potes du secondaire en couple depuis longtemps voir marié et parfois avec des enfants.

En même temps c'est un peu de ma faute, je ne sors jamais en dehors de quelques obligations dont les cours. De plus, mes 2 vraies amies sont loin. De plus je refuse systématiquement quand on m'invite à sortir en boîte, au bar, en soirée : bref, tout ce qui pourrait m'apporter une plus grande interaction sociale. Parce que ça me rend malade (physiquement même) d'être entourée de trop d'inconnus. Je ne supporte pas être entourée de gens que je ne connais pas : je suis quelqu'un qui, trop entourée, restera à l'écart pour analyser tout le monde et je ne veux pas que les rares gens qui m'apprécient me voient ainsi car, oui, je suis d'un ennui profond en soirée. Et à part par des amis d'amis, comment rencontrer des gens? Internet? C'est comme ça que j'ai rencontré les seuls amis que j'ai. Sites de rencontre? (Vous croyez que j'ai pas déjà essayé...?)

Enfin, j'ai l'impression que je m'apitoie un peu trop sur mon sort ce soir et pour mon premier post en plus

D'autres gens ici sans vie sociale? Ou des gens qui avaient peur des interactions sociales et qui en ont guéri?

Citation :

D'autres gens ici sans vie sociale? Ou des gens qui avaient peur des interactions sociales et qui en ont guéri? Neutral

Je vais pas te dire que j'ai "guéri", ça demeure un domaine difficile, et je suis facilement mal à l'aise, surtout lorsqu'il y a contact. J'imagine qu'il y a une part de caractère, ainsi que/ou certaines choses qu'on peut avoir vécu qui laisseront toujours une certaine trace.

Cependant, si ce que tu veux c'est savoir si il y a de l'espoir de progression possible, je vais te répondre oui sans vraiment d'hésitations. C'est pas facile, et il faut rencontrer les bonnes personnes, mais c'est possible. Alors lâche pas, et aide un peu les gens à s'approcher quand tu as un bon feeling avec eux.

Idem les interactions sociales et moi on est un peu fachés...mais bon il y a une différence entre ne plus avoir de vie sociale et éviter des situations ou tu es mal à l'aise,à coté de tes pompes et tout le tremblement.
Tu peux plus ou moins choisir les situations dans lesquelles tu vas te trouver sans tuer toute vie sociale.
Tu supportes pas d'etre entourée de gens que tu ne connais pas?Il y a peut-etre moyen de passer des soirées en comité plus réduit avec des personnes que tu connais et apprécie un minimum.Il ya pas mal de degrés entre "2-3 tetes que je connais pas" et la foule anonyme.
Si dans les soirées ou il y a trop d'inconnus t'as le sentiment de faire plante en pot qui casse l'ambiance t'es pas obligée de t'infliger ça mais tu peux toujours préciser à tes amis que tu préférerais passer du temps avec eux dans un contexte différent et proposer des choses dans ce sens.Chais pas mais aller manger un morceau ou mater un film ça se fait pas par brochette de 20 en général.
Y a pas de secret sortir avec des potes c'est quand meme le moyen le plus simple de faire des rencontres:alors de temps en temps quand on te propose prends sur toi et vas-y.Sous réserve que ce soient des gens avec tu as un bon feeling et que le projet te révulse pas à la base hein!
Et puis bon tu peux aussi participer à des activités (artistiques sportives ou peu importe)qui t'interessent à la base.Meme si au départ tu ne connais personne au fil du temps ça devrait venir parceque souvent c'est des groupes relativement restreints et qui se renouvellent pas tous les 3jours...
Ok la peur des interactions sociales c'est pas mal handicapant mais t'es pas obligée de te fixer des objectifs de malade non plus:c'est possible d'améliorer ça en prenant le temps et en commençant par des situations qui ne t'agressent pas direct.
Ah et je compatis pour la vision de tes potes de secondaires en couple mariés avec des enfants...J'ai le meme sentiment actuellement:les bébés éclosent de tous les cotés et les projets d'achats de maison avec...et de mon coté je joue les prolongations de l'adolescence.Stressant

Stoic Fish a écrit:

Ah et je compatis pour la vision de tes potes de secondaires en couple mariés avec des enfants...J'ai le meme sentiment actuellement:les bébés éclosent de tous les cotés et les projets d'achats de maison avec...et de mon coté je joue les prolongations de l'adolescence.Stressant

C'est tres salaud ce que ja vais dire, mais tu vas voir que vers 30/35 ans une bonne partie de ces couples va se foutre en l'air, et tu en trouveras meme une partie qui vont te dire : "j'admire ta sagesse d'avoir pu rester celibataire". Moi je n'ai eu qu'un envie c'est de les envoyer ch*** . Vivre seul il n'y a pas pire.

Le problème c'est que mes seuls amis habitent dans un autre pays donc c'est pas évident de ce côté là. Sinon les "amis" que j'ai ici ce sont des potes de cours, alors on m'invite parfois en soirée de temps en temps mais sinon à part des journée à deux avec un pote à flâner dans les rues c'est rien d'autre (parce que lui à part se bourrer la gueule en soirée...). Donc les sorties à 2-3, sachant que ceux avec qui je m'entend bien ne s'entendent pas nécessairement ensemble et qu'on a pas trop de points communs, c'est pas le plus évidents.

Activités artistiques ou sportives je sais pas trop où je mettrai ça dans mon horaire, je fais déjà pas grand chose et je me sens "overbooké", j'ai l'impression que j'ai plus de temps à moi donc me rajouter un truc ça me fout un stress incroyable. C'est ridicule mais c'est le cas... Ceci dit ça serait une bonne solution, je trouverai des gens ayant des points communs, et mes psy m'ont toujours poussé pour que j'ai une activité quelconque. Je pense que c'est la première grosse épreuve à traverser...

"j'admire ta sagesse d'avoir pu rester celibataire" c'est vraiment la phrase à la con. J'ai une amie en grosse peine de coeur qui me dit parfois des trucs du genre et quand elle le fait j'ai juste envie de la baffer. Je dirais pas qu'il n'y a pas pire que vivre seul car j'ai besoin de ma bulle de solitude un peu trop souvent, mais rester célibataire continuellement c'est très dur ceux qui sortent ce genre de réplique à la con ne savent pas ce que c'est et ça se voit.

Soleil d'Hiver a écrit:

Le problème c'est que mes seuls amis habitent dans un autre pays donc c'est pas évident de ce côté là. Sinon les "amis" que j'ai ici ce sont des potes de cours, alors on m'invite parfois en soirée de temps en temps mais sinon à part des journée à deux avec un pote à flâner dans les rues c'est rien d'autre (parce que lui à part se bourrer la gueule en soirée...). Donc les sorties à 2-3, sachant que ceux avec qui je m'entend bien ne s'entendent pas nécessairement ensemble et qu'on a pas trop de points communs, c'est pas le plus évidents.

Juste, sur ce paragraphe : commence par le début et organise toi-même tes propres sorties, tes propres soirées ? Tu gères qui participe (ça ne peut être que toi si jamais tu décides de sortir à tel endroit toute seule pour commencer, ne serait-ce que la bibliothèque ou la piscine ou n'importe quoi d'autre...), tu gères ce que vous faites (ce qui implique plus ou moins de réfléchir au degré "d'intimité" engagé dans la rencontre qui dépend aussi de son cadre, on rencontre pas une personne de la même façon en tête à tête qu'en groupe, à la piscine ou au bar), la fréquence, la durée.
Tu ajustes au fil du temps si trop ou pas assez. Tu oses découvrir un peu plus que la façade des gens, à ton rythme, tu oses découvrir un peu de toi aux autres aussi. Ca nécessite de se jeter à l'eau.
Mais j'crois que c'est pas mal, je trouve qu'on a vraiment "artificiellement" peur de tas de choses à la con. Je suis pas en train de critiquer ceux qui ont peur, j'en fais partie : peur d'envoyer un sms à quelqu'un si je suis triste, de demander si je tutoie ou pas dans un cadre professionnel, d'attendre qu'on me fasse la bise ou qu'on me serre la main vu que je sais pas, de demander l'heure ou mon chemin, de faire tel ou tel truc social parce que je me pose trop de questions...
Hop, plouf, et advienne que pourra...

*s'apprêtait à dire quelque chose de constructif*
Ahbennon...

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