Il se suicide en vidéo

Forcément baddant, à ne pas lire et surtout à ne pas regarder si vous vous en sentez pas les tripes.
Diffusé demain soir sur la Télévision Suisse Romande 1

Il se suicide sur vidéo, elle en tire un film bouleversant

Pendant sept mois, un jeune Neuchâtelois a confié à sa caméra ses projets de se donner la mort. Puis il a passé à l’acte. Un documentaire bouleversant – bientôt diffusé sur la TSR – est né de ces quinze heures de vidéo. Sa réalisatrice est une jeune cinéaste romande à qui le défunt a légué ses bandes, comme un ultime témoignage de ses névroses et de son amour.


Par Yves Lassueur

«Ce que je vais faire, c’est tellement grand…» dit Thomas. On est en septembre 1999, dans un appartement de Neuchâtel, et le jeune gars qui s’exprime a 22 ans.
Il est seul, face à sa caméra, et ce dont il parle, ce projet qu’il qualifie de «grand», «tellement grand», c’est son suicide.

Thomas ne blaguait pas. Le 2 octobre 1999, au petit matin, il s’est donné la mort d’une rafale de fusil d’assaut.
Sa mère rentrait de voyage quand elle a découvert son corps.
Et, dans sa chambre, le film noir et blanc, effarant, dans lequel il annonçait son intention d’en finir.
Thomas en parlait en secret à sa caméra, devenue sa seule confidente, depuis sept mois. Il laissait derrière lui quinze heures d’enregistrement.

Un peu comme ces jeunes désespérés qui se confient sur vidéo avant d’aller commettre un massacre dans leur lycée – sauf que Thomas, lui, n’a jamais songé à diriger son malêtre que contre lui-même.

Thomas rêvait de devenir cinéaste et pensait réaliser, avec ce film et son suicide, une sorte d’oeuvre d’art, la première et la dernière de sa vie.
«Quelqu’un d’autre, dit-il dans ces vidéos, pourra réutiliser cette cassette pour en faire un film. Un vrai film.»
Et il désigne implicitement la jeune femme à qui ces bandes macabres devront être léguées pour qu’elle en tire un long métrage: une amie neuchâteloise de cinq ans sa cadette, Orane Burri, qui se destine aussi à une carrière de cinéaste, et à laquelle il voue un mélange obsessionnel de passion et d’envie.

«C’est une jeune fille de 17 ans, confie-t-il à sa caméra, qui fait de la vidéo, écrit des tas de scénarios, plein de choses.
En voyant des gens comme ça, ça me fout en bas d’une manière incroyable. Ça me laisse encore plus penser que j’arriverai à rien. Quand je vois des gens moins doués que moi qui arrivent à finaliser un tas de choses que je n’arrive pas à faire… Ce sentiment d’impuissance me rassure: je vois de plus en plus que le suicide est la bonne solution. Que j’ai pris une bonne décision.»

«Je n’étais pas prête»
Dix ans plus tard, dix ans après cette fin brutale, le film existe bel et bien. Intitulé Tabou, il sera diffusé le 15 octobre sur la TSR*, et c’est Orane Burri qui l’a monté à partir des innombrables cassettes dont elle a hérité. Des quinze heures de vidéo initiales, elle a tiré un documentaire d’une soixantaine de minutes dans lequel la mère, la sœur et deux amis de Thomas livrent aussi leurs souvenirs et de poignants témoignages.

A 27 ans, Orane vit aujourd’hui à Paris, où elle travaille comme réalisatrice de films documentaires et publicitaires.
Elle nous reçoit dans son quartier, proche de la place d’Italie. Et on remonte avec elle le fil du temps, le fil de ces incroyables cassettes dont elle a tiré l’un des documents les plus troublants, les plus bouleversants qui aient été réalisés ces dernières années en Suisse romande.

«Pendant plus de trois ans, dit-elle, je n’ai pas voulu voir ces bandes.
Je n’étais pas prête. Je n’avais pas le courage. Je n’ai commencé à me pencher sur elles qu’à partir de 2003.
Thomas voulait faire de ces bandes un film grand public. Un film à sa gloire. Mais je n’ai pas voulu entrer dans son jeu. Après tout, rien ne m’obligeait à le faire, ce film.
Alors je me suis dit: «D’accord, je le réalise. Mais c’est moi qui fixe les règles du jeu. Je vais tenter de donner du sens à un acte aussi brutal. Tenter de comprendre le suicide de l’intérieur.»

Premier choc en découvrant ces bandes:
«La quantité de celles dans lesquelles il parlait de moi, s’étonne encore Orane.
Je n’ai retenu au bout du compte qu’une toute petite partie de ces séquences dans le montage final.» Et, de fait, quand il enregistre ces vidéos, Thomas est amoureux, passionnément même, de cette fille dont il a fait la connaissance dans le milieu du cinéma amateur.

«Thomas voulait faire un film à sa gloire. Je n’ai pas voulu entrer dans son jeu»
Orane Burri
«J’arrête pas de penser à elle… dit-il. C’est un sujet qui m’obsède… Je voulais lui déclarer mon amour…» Et puis, comme d’habitude, ajoutet- il, tout a raté, tout a foiré.

Orane ne nie pas s’être rendu compte à l’époque des sentiments que Thomas avait pour elle et avoir repoussé ses avances. «Mais je suis arrivée à un moment où il était en recherche d’affection. Il serait tombé amoureux de n’importe quelle autre fille.»

N’empêche. «Après coup, c’est très culpabilisant. Je ne me sens pas responsable de sa mort, mais je regrette, ayant réalisé qu’il était suicidaire, de ne pas avoir davantage tenté de faire quelque chose.»

Rien fait depuis quatre ans
Au-delà des sentiments ambigus qu’il voue à Orane, Thomas multiplie devant la caméra les signes de dépression, les confidences témoignant du plus profond désarroi.

«J’ai écopé de tous les complexes qu’il est possible d’imaginer: infériorité, manque de confiance en moi, anxiété, frustration, culpabilité, hypersensibilité…» Il rêve de créer une grande œuvre – l’équivalent d’une symphonie de Mahler, dit l’un de ses amis – mais se heurte au mur de ses doutes, de son impuissance, de sa propre indolence.

«Je ne fais pratiquement rien depuis mon bac, il y a quatre ans», constate-t-il. Souffrance. Solitude. Peur de sortir. Peur d’aller vers les autres. Mais dans cet entrelacs de névroses transparaît aussi le sentiment romantique d’être au-dessus de la mêlée, quelqu’un à part, promis à une destinée hors du commun, celle de son suicide longuement préparé et mis en scène.

Vient le jour où il annonce à la caméra qu’il a arrêté la date de sa mort. Ce sera pour le tout début d’octobre.
«L’ultime façon de faire parler de moi!» lance-t-il. Conscient que c’est sa mère qui trouvera son corps, il en éprouve des scrupules -
«C’est tragique, ça va peut-être la détruire» -, mais se justifie aussitôt: «C’est ma vie, et j’en fais ce que j’en veux.»

-Piégé par le film-
Thomas voulait mourir en s’ouvrant les veines, mais il n’y arrivera jamais. Alors, lui qui se promettait de ne pas se suicider avec son fusil d’assaut finit par aller le chercher pour un ultime usage, après des heures d’hésitations, de doutes et de sanglots.

Ces dernières heures ne figurent pas dans le film.

«Je n’ai même pas voulu regarder les images où il tente de s’ouvrir les veines, dit Orane. Et, quand il utilise son fusil, la bande vidéo est finie depuis longtemps.
Mais ce qui apparaît clairement, c’est qu’avec ce film il s’est piégé. A partir d’un certain moment, ayant tourné tout ce qu’il avait tourné et envoyé plusieurs lettres annonçant son suicide, c’est comme s’il ne pouvait plus reculer, au risque de perdre la face.»

Thomas se demandait s’il ne risquait pas de ruiner l’existence de sa mère. Il voyait juste. Il suffit de la voir et de l’entendre dans le film pour le comprendre:
«C’est stupide, de jeter sa vie comme ça, dit-elle. Ça détruit la vie des autres.»

Chaque année en Suisse des centaines de Thomas ravagent ainsi la vie de leurs proches en mettant fin à la leur.

Peut-être que le film d’Orane Burri contribuera à mieux faire connaître la sombre mécanique de ce fléau et à en diminuer l’ampleur.
En tout cas, la première mission qu’elle s’est fixée – «mieux comprendre le suicide de l’intérieur » - est accomplie: après avoir vu le film, des psychiatres ont résolu de l’utiliser dans la formation du personnel censé repérer à temps les jeunes qui, comme Thomas, projettent en secret de tirer brutalement un trait sur leur existence.

*«Tabou», le film d’Orane Burri, sera diffusé sur la TSR mercredi 14 octobre dans le cadre d’une soirée-événement intitulée «Suicide, la TSR brise le tabou».
Sa projection sera précédée par un débat, animé par Esther Mamarbachi, qui sera essentiellement axé sur la prévention et ce que les autorités pourraient faire de plus pour réduire le chiffre hallucinant des décès par suicide en Suisse.
Orane Burri figurera parmi les invités.

Gasp, j'ai quelque chose ce soir là... Pas moyen de le regarder. Aurais bien aimé, sincèrement dit. 'fin bon, on peut imaginer qu'il sera rediffuser ou sera disponible sur le net.

Je viens de voir le film, maintenant il y a le débat. Il n'y a pas de mots pour définir ce que je ressens. Je suis pas trop bien. Vraiment bien.

La présentatrice du débat m'insupporte suffisamment pour que je passe mon tour sur le débat.

Pour le film...

Sérieusement, envie de claquer le mec.
Probablement parce qu'il me fait énormément penser à quelques personnes, et que ça me fout d'autant plus en colère, parce que je me dis que ça aurait été très possible que je me retrouve à visionner ces cassettes vidéos.

Mais ouais, prend pas mal au bide.

Vais pas être mécontente d'aller boire un verre avec une amie pour penser à autre chose.

Pas vu, mais à lire le "pitch", ça ressemble très fort à de l'attention-seeking où il espère très fort que la réa' tombe dessus avant et l'aaaaime.

Enfin, du bon gros pathos en conserve, non ?

Plutôt du "je vais faire qqch de grand, je vais me butter (et vous, vous êtes de pauvres moules). Ma vie, mon œuvre, mon suicide".

Ici: http://infrarouge.tsr.ch/

C'est sur la page d'accueil. Suffit de lancer la vidéo. Il y a le logo rouge, ça veut dire à éviter pour les âmes sensibles.

Vu hier. Vraiment bien. Gros connard, clairement. Et vachement humain sur la fin.
A voir, pas à reproduire ... merci

C'est relativement "rude" à regarder.
Pendant le docu, j'avais aussi régulièrement envie de coller des tartes à ce type. C'est du dindon premier choix!
Mais à certains moments, j'me rendais compte avec effroi qu'il m'est arrivé d'avoir le même genre de pensées ou de réflexions.

La fin m'a beaucoup marqué, parce que oui, on sent bien qu'il est plus si sûr que ça de vouloir se buter.
Quand il adresse ses dernières paroles à la caméra, il a déjà absorbé des médocs, mais ça le rend plus malade qu'autre chose.
Les passages où il sanglote ne sont pas montrés, mais c'est clair que quand il parle, il est au bord des larmes et qu'il se rend sûrement compte qu'il est en train de faire une grosse connerie.

Comme un gamin, il idéalisait le suicide comme quelque chose de beau, de grand, de romantique...
"Mon corps ne veut pas mourir" dit-il presque implorant et visiblement malade comme un chien.
Ben voilà, il a dû se résoudre à se finir au fusil.

En somme, il idéalisait, réalisait son erreur, mais refusait de l'admettre en allant "jusqu'au bout", parce que c'est trop hardcore et trop dark. Mwé.

Ça lui aurait vraiment arraché le slip de se dire "bon, là, non, ça ne rime à rien, ma démarche" ? C'est une cause perdue, de toute façon, l'est mort. Mais quel boulet, quand même.

Je boycotte, pour la forme.

Je me reconnait tellement bien dans ce qu'il dit... çà fou les boules putin...

Vertigo==> s'il n'était pas passé à l'acte il aurait fait volé en éclat le peu d'amour propre qu'il croyait lui rester, c'est toujours mieux que le S mais çà explique pourquoi il l'a fait...

Il y a "vouloir rester intègre" et "être complètement borné et refuser de reconnaître ses erreurs de jugement". Et un fossé entre les deux, avec de l'orgueil, des corn flakes et de l'amour propre dedans.

là où le mec me donne suprêmement envie de lui raper la face (ce qu'il en reste, en l'occurence, parce qu'après 3 balles de fusil d'assaut, ça revient à raper de la viande hachée) contre un mur, c'est son coté "je refuse toutes les mains tendues, je n'essaie même pas de bouger mon cul pour m'en sortir, je continue à idéaliser le suicide-tro-supreM-consécration-de-ma-non-confirmité, au lieu de sortir les pouces de mon cul pour essayer de voir si je ne peux pas être "non conforme" autrement qu'en faisant de la viande hachée de ma face.

Se butter par flemme de se bouger le derch', ca m'agace !

Autant je peux comprendre le mec qui a essayé milles trucs pour s'en sortir, qui ont tous foiré, et qui se butte en désespoir de cause, autant le plan "suicide = non conformité lol" me donne envie pendant tout le reportage d'abréger le mec !

Je pense vraiment qu'il a essayé de s'en sortir sinon il n'en serait jamais arrivé à ce point. Le problème c'est le moment ou il a cru s'être trouvé une raison de "vivre", à ce moment la il s'est braqué. Et c'est tout ce qu'on voit dans sa video, il n'a pas filmé son état pré-braquage pour une raison qui est bien clair dans la video.

Sinon tout à fait d'accord avec Vertigo, quand on va mal on est souvent dans le fossé... En tout cas c'est mon cas.
Edit: sans les corn flake

Je ne crois pas que Vertigo ait dit : "On est dans un fossé quand on va mal", mais "Il y a une différence de taille entre vouloir garder son amour propre et son intégrité, et "se butter pour ne pas perdre la face".

Et clairement, ce mec a été un poil trop con pour la voir !

J'ai quand même tendance à me dire que si le mec avait essayé de se bouger le cul, le reportage (notemment les témoignages de sa mère et de sa soeur) le mentionneraient.

Parce que quand je dis "essayer de se bouger le cul", c'est le faire ACTIVEMENT, pas juste manier des grandes idées dans son fort intérieur !

Citation :

Je ne crois pas que Vertigo ait dit : "On est dans un fossé quand on va mal", mais "Il y a une différence de taille entre vouloir garder son amour propre et son intégrité, et "se butter pour ne pas perdre la face".

Oui, désolé ça c'était mon avis je me suis mal exprimé.

Citation :

Parce que quand je dis "essayer de se bouger le cul", c'est le faire ACTIVEMENT, pas juste manier des grandes idées dans son fort intérieur !

C'est vrai que le reportage ne nous donne pas vraiment l'impression qu'il se soit bougé le cul mais il ne dit pas non plus qu'il n'a rien fait pour s'en sortir si?

Mais de toute façon dire qu'il a été con de se suicider par peur de perdre la face c'est n'importe quoi, comme si il y avait de bonnes raisons pour se suicider. Un suicide tu le comprend ou tu ne le comprend pas, tu ne peut pas te permettre de juger çà, si il s'est suicider c'est qu'il allait très très mal et puis c'est tout.

Euh...

Tu pourrais être un poil moins agressif dans ta réponse ?

Dire que "C'est n'importe quoi ce que tu dis", en matière de jugement, c'est pas mal non plus, pour quelqu'un qui vient justement dire que "'c'est n'importe quoi de juger"... tu ne crois pas ?

Après, oui, à mes yeux, il y a des "bonnes" et des "mauvaises" raisons de se butter. Comme il y a des bonnes et de mauvaises raisons pour à peu près tout ce qu'on fait.
Alors oui, je suis un gros caca intolérant si tu veux le voir comme ça, peu importe.

Il allait mal oui, mais dans les rush qui sont montrées, j'avoue que j'ai eu du mal à comprendre exactement pourquoi.
A un moment, on voit qu'il se cherche des raisons genre à la "ma vie est une impasse, je fais rien de productif, je suis une merde, j'ai peu d'amis et en plus j'ai jamais connu l'amour"

Mais des mauvaises passes comme ça, on l'a presque tous ressenti une fois ou l'autre.
Je dis pas qu'il y a de "bons" ou de "mauvais" motifs pour se buter, mais là c'est un peu léger.

Je crois que ce qui l'a perdu, c'est d'avoir fixé une date et surtout d'avoir envoyé ses lettres d'adieux en orchestrant tout ça comme un ultime scénario d'un de ses films.
Dans ses dernières phrases, il dit aussi en gros que maintenant que ses affaires sont emballées, que les lettres sont envoyées, il pense ne plus avoir le choix.
Il préfèrait aller au bout de son acte plutôt que d'avoir à affronter d'hypothétiques railleries.

Cet avis ne relève que de moi, mais à mon sens, il n'allait pas si mal que ça.
Comme ça a été dit et redit, dans cette histoire il s'est surtout pris à son propre piège.

*
*
LES ADOS
-Tu Loles jusqu'à ce qu'ils appuient sur la gachette-

Oula désolé si j'ai pu paraitre agressif, c'est pas du tout le cas. Je ne trouve pas que tu soit un caca intolérant, j'ai exprimé mon opinion avec un peu trop (d'intolérance?) de force.

Oh là! Tout le monde se CALME!!! Merci

De 1, oui, c'est un beau docu, touchant et tout et tout!
De 2, oui, il allait très, très mal
De 3, oui, il s'est pris à son propre piège
De 4, NON, il n'était pas obligé de le faire!!!!

Ma première TS ressemble un peu à ca, sans les films, mais les cartons étaient fait, les lettres étaient parties et même les médocs, je les ai avalé, sans compter les coupures. La différence, c'est que j'ai réalisé que je me gourais et j'ai appelé de l'aide. Hosto, lavages d'estomac, points de suture et HP.

De 5, oui, J'ai pleuré du debut à la fin
De 6, oui, je voulais aussi le brûler

(impression sur l'ensemble des post) Vous êtes funs quand même. On peut tout de même pas réduire systématiquement tout dépressif qu'y n'a pas la "niaque" de s'en sortir (selon vos critères) a un dramatico-simulateur qui a passé les trois quarts de sa vie a s'apitoyer sur lui même et a se monter la tête avant d'en arriver au suicide par pure vanité.

Le suicide, c'est pas "beau, ni romantique"

Va demander à sa mère de quelle couleur étaient les murs quand elle est rentrée!

Et pour duo, je sais de quoi je parle...

Je sens comme un déni...Je comprend que ce soit un sujet sensible quand on est si "proche" du problème, mais delà à occulter la souffrance du sujet et a en parler comme un putain d'idiot aux fantasmes "clichés"...(Pas forcément pour Vampire).