Ah Jalousie quand tu nous tiens
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J’ai toujours été une amatrice de la bouffe, une goinfre. Donc… J’me suis toujours dit que ces gens qui se privaient ou qui s’adaptaient à des régimes aussi modestes ne me ressembleraient jamais parce que quand je suis down, je bouffe. Quand je m’ennuie, je bouffe. Alors bon.
Mais voilà j’ai toujours été quelqu’un de jalouse. Assez jalouse… De pas mal tout je crois. Des biens des autres, de la réputation des autres, de la beauté des autres. Justement, en parlant de beauté… Pratiquement toutes mes amies ont un poids inférieur ou parfait vis-à-vis la normale. Moi de mon côté… Je ne soutiendrais pas que je suis grosse mais que je suis en surpoids d’environ près de
X lbs. Je sais c’est con mais ça parait. En tout cas, moi je le remarque. Je remarque aussi que dans ma famille, presque tout le monde est en surplus et plus et à mon âge ils étaient tous pas mal dans la normale. Tant du côté de ma mère que de mon père. Puis-je donc en déduire que tout ça est héréditaire ? Je ne suis pas capable de le prendre.
Dernièrement, j’ai commencé à être minutieuse dans mon alimentation, je marche tout les soirs. Ayant 14 ans, je ne peux pas décider des repas qu’on prend donc je n’est pas de pouvoir sur le souper. Le reste de la journée m’appartient par exemple étant donné que je suis seule à la maison et que même quand mes parents sont là, on mange tous séparément sauf au souper.
Donc hier, j’ai essayer quelque chose, étant plutôt inquiète au sujet de mon poids encore une fois, puis étant jalouse de tout ces corps parfaits, encore une fois la jalousie. J’ai jeûné. Bon c’est pas grave vous vous dites, une petite journée. Mais bon moi qui au départ (et ça n’a pas changé pour autant) aimait pas mal la bouffe, comme ai-je put en arriver là ?
Puis bon, le souper est passé j’ai mangé comme je mange à l’habitude, car je n’est pas de pouvoir sur mon souper, comme je l’ai dit plus tôt. Et devant une assiette, je ne pense plus à mon obsession. J’ai donc rompu ce jeûne que j’essayais de tenir pendant une petite période. Déçue de mon comportement, j’ai fini par m’infliger quelques brûlures à la hanche, plutôt frustrée.
Pardon mais j’comprends pas, une si petite obsession de la perfection. Tout ça c’est pas grand-chose comparé à ce que d’autres vivent. Et comment cette si laide image de moi a put me pousser à m’AM juste parce que je me suis nourrit.
Si je n'ai jamais compris le fait de se priver, pourquoi tout d'un coup je culpabilise à chaque bouché ?
Rassurez-moi… J’espère que je ne m’enfonce pas. Dois-je vraiment m'inquiéter ? Dites, où j 'en suis, à agir comme ca... ?
[Edit Vertigo : éviter de mentionner des chiffres, dire "un léger surpoids" suffit à la compréhension ]