Salut Miu Miu, j'ai pas trop saisi ce qu'on devait comprendre quand tu évoques le fait que ta mère ait découvert ça, alors première question : comment a-t-elle réagi, est-ce que ça t'a aidé, desservi / collé la pression, est-ce que tu as pu en discuter avec elle à cœur ouvert, ou est-ce que tu as eu un suivi suite à ça (réclamé ou non) ? Je pense que ça permettrait de mieux cerner pourquoi tu en parles, ça sonne un peu comme un élément à connaître, comme tu le dis, mais j'avoue que je nage un peu dans le flou, là. Enfin, dans la connexion que ça peut avoir (ou pas, peut-être que tu l'as juste dit comme ça, aussi) avec la suite.
Pour ce qui est de ton amie, je ne sais pas et ne peut aucunement garantir comment elle va réagir, parce que je ne la connais pas, basiquement dit. Par contre, si tu crains la pitié, je crois qu'il n'y a pas trop à tortiller, il faut dédramatiser la chose, être franche ou crue, mais sans verser dans le mélodramatique avec tout plein de tremolos dans la voix. Ou lui dire clairement que tu te confies à elle parce que [insère ici tes raisons] mais que tu es stressée par rapport à sa réaction, et que tu ne veux pas que ça "change" votre relation et instaure une espèce de rapport biaisé. Tu es son amie parce que tu lui trouves des qualités, vous partagez des passions, des bons moments, etc. Et la réciproque est vraie aussi, alors que tu te sois coupée, que tu sois la fille cachée de Mickaël Jackson ou autre fantaisie, ça ne change pas les raisons de votre amitié, et si elle est sincère et vraie, l'amitié, bah, je dirais que tu n'as pas trop à t'en faire.
Et puis, tu n'es pas réduite à tes problèmes, et tu n'as pas à l'être, alors aie confiance, tant que tu parles pas de ça 24h/24, je pense que ce serait un brin abusif qu'elle ne te considère que comme "Miu Miu, la fille que je connais qui se viande".
Pour les hautes températures, ça va devenir assez rapidement lourd pour toi de passer ta vie en manches longues, et c'est proprement inutile si, comme tu as arrêté, tes cicatrices ont vieilli / blanchi / ne changeront de toute façon plus. Parce que tu n'as pas trop d'autre choix que de vivre avec, si on exclut la chirurgie et autres variantes pour cacher tout ça.
EDIT : pure supposition, mais est-ce que la peur d'attiser la pitié est en relation directe avec l'évocation de ta mère, et que tu as eu l'impression de ... lui faire pitié ? Et de ne pas vouloir revivre ça, d'où tes hésitations à te confier à ton amie ?
(En ce cas, ne pas oublier que ta mère et ton amie sont des personnes différentes, et que la réaction systématique n'existe pas.)