mes idées en vracs

Ce sujet n'a peut être pas sa place ici, je ne sais pas bien. Je ne l'ai pas mis comme vide sac parceque j'atend peut être vos opignons, vos remarques... mais peut être qu'il n'y a rien à dire, je ne sais pas bien en fait!

Je ne sais pas si ça vous arrive ou non mais, je cogite pas mal, très souvent même... Pleins d'idées qui me tournent dans la tête, des fois complètement foireuses ou limites proches du délire, d'autres fois peut être interessantes... Des questions, des réflexions que je me fais souvent , mais qui ne sortent jamais de ma tête puisque je n'en parle pas. Et si, dans ma tête j'arrive à me comprendre et à faire des théorie plus ou moins logiques, quand j'essaie d'en parler c'est comme si tout c'était effacé. Plus rien à dire, plus de réflexions, plus de logiques, alors je ne dis rien...

J'ai décidé d'essayer de mettre des mots sur mes pensées d'écrire ici ce qui me passe parla tête, quand ça va mal ou mieux...

Ce ne sera pas forcément constructif, peut être que oui... mais au moins j'essaierais de mettre des mots, pour apprendre à parler, essayer de m'exprimer au lieu de cogiter, de tout garder pour moi!

Alors, je me lance...

J'ai gardé une petite fille de 4 ans hier soir, quand je l'ai mise en pyjama elle m'a dit " je suis contente que papa ne soit pas là ,car il veut toujours regarder mon zizi, normalement les filles regardent leur zizi de fille et les garçons leur zizi de garçon" cette phrase m'a interpellée et tout de suite je me suis dit : cette petite fille est, peut-être victime d'inceste.

Le problème N°1 c'est ce doute , qui n'est pas fondé et qui part juste d'une petite phrase... mais qu'est ce que je dois faire là maintenant.

Le deuxième problème c'est que je vois ce genre de danger partout... je n'ai jamais été victime d'inceste et pourtant ce sujet me touche tellement...

Jai essayé de rechercher dans mes souvenirs si peut être il s'est passé quelque chose dans mon enfances. Quand on cherche sans arrêt on trouve logiquement des éléments qui pourraient faire croire que... mais ce ne sont que des suppositions, des idées ou des impressions qui ne sont pas fondées du tout, qui me dérangent et que je n'arrive pas enlever de ma petite tête...

Dans les idées en vrac il y a aussi: les amis, qui sont 'ils? J'en ai vraiment des amis? Suis-je une fille bien? peut-on conter sur les gens autour de nous? à qui parler et de quoi? Comment dois-je me comporter pour plaire, pour être acceptée... Beaucoup de questions qui normalement je crois trouvent un réponse dans l'adolescence. Moi je crois que je n'en ai pas trouvé alors, suis-je bizarre ou malade?
Et puis il y a cette expérience avec ce psy un peu trop con à mon gout...

Il a fallu 2 ans pour que je comprenne qu'il ne m'aidait pas. Pendant 2 ans j'avais tellement besoin qu'on me trouve des solutions que je l'ai l'aissé me trouver des problèmes aussi...

En parlant à ma meilleure amie je me suis rendue compte que j'étais devenue la pathologie que mon psy me proposait de soigner pour au moins être "soignée" et avoir l'impression d'avoir des solutions... Ma meilleure amie m'a dit " je t'ai vu changer. Depuis que tu m'à annoncé qu'il t'a apprit que tu étais magnacodépressive tu l'es devenue, avant ,tu ne l'étais pas..." Elle à raison, je ne l'ai pas fais exprès, mais inconssiamment dès qu'il me donnait les symptômes d'une pathologie je les "copiais collais" sur moi pour être sûre qu'il puisse avoir "LA solution"... résiutat des médicaments à profusion des semblant de solutions, de moments en étant bien, parce que pendant quelque temps j'avais l'impression qu'il allait m'aider et qu'il allait me rendre heureuse (con et très naïf je sais) et sa repartait de plus belle car la solution n'étais pas la bonne...

Peut être j'avais "juste" besoin d'attention? Peut être j'avais "juste" besoin d'écoute ou d'autre chose que d'une simple phrase genre "désolée je ne sais pas quoi faire ou quoi te dire"

Je ne sais toujours pas ce qui cloche chez moi, mais je sais que faire confiance à un psy je n'en ais plus envie du tout et je crois pas que se soit possible! Et les médicaments, c'est hors de questions que j'en reprennent!Alors, peutêtre attaquer une thérapie plus "douce" un truc avec des massages, des plantes où je ne sais pas quelque chose de différents pour apprendre à me connaitre et ne pas devenir le cobaye de psy complètement déliré.

voilà pour cette fois c'est tout... désolée d'avoir écrit un paté et désolée s'il n'a pas sa place ici

Pourquoi ça n'aurait pas sa place ici ?

En vrac, et dans l'ordre ou tu l'as posté...

J'avoue que je gérerais moyen une phrase comme celle de la gamine que tu garde... J'avoue que ça pue, que c'est.. Berk. Vachement l'impression que pour que la gamine le ressente si glauquement, il doit y avoir un truc glauque. C'est pas normal qu'une gamine dise un truc comme ca. Parce que les gamins ont plutot tendance à tout trouver normal, quand ça vient de leurs parents. Surtout à cet âge, où ils ont peut de repères hors de leur famille.

Vachement l'impression que cette gamine t'a fait un appel du pied, là.

Après, de là à te conseiller quoi faire... Hum.
Tu connais cette famille, ou pas du tout ?

Tu vas y retourner, ou c'était un baby sitting juste une fois ?

Après... Pour tes impressions face à ton passé... Pourquoi ne pas les mettre à plat, les écrire, au lieu de juste les retourner dans ta tête, en plus ou moins boucle ? Tu n'as pas grand chose à perdre...

Pour le psy... Clairement, ton ancien psy était puant, et sa manière de te coller des diagnostics, des médics et aucune écoute était débile. Que tu aies du mal à faire confiance, c'est compréhensible. Après, avoir un endroit neutre ou vider ton sac, je trouve vachement positif quoi.
Essayer d'aller voir un psychologue plutot qu'un psychiatre ? Les psychologues n'ont pas le droit de poser des diagnostics ou de prescrire des médicaments...

c'était la première fois que j'allais garder cette petite fille (qui à une soeur plus grande aussi) normalement je dois y retourner assez régulièrement mais j'ai pas de dates précises...
En parler a la maman? (je suis pas sure que se soit une bonne idée car la maman est assez... bizarre aussi enfin je les sent pas trop ces gens mais je veux pas les juger parce que je les connais carrément pas assez...
je sais vraiment pas quoi faire...
(merci pour ta raiponce)

En parler a la maman? moi perso je ne pense pas que c est une bonne idée
moi aussi je dit comme amande

Amande a écrit:

J'aurai tendance à dire, apprends à connaitre les parents, discute un minimum avec eux sans laisser voir le doute que tu as. Si la petite te ressort des trucs comme ça, parles-en avec les parents ou la police...

mais j'aurais tendance a en parler plus avec la police ou protection de la jeunesse si la petite te ressort des trucs comme ca.

Tu peux également attendre de voir si cet enfant va en reparler, et si c'est le cas, lui poser des questions.

Déja c'est pas normal qu'elle dise ça... Vraiment pas
Ma première idée a été "parles-en à la mère", mais en fait je sais pas trop.
Et aller direct chez la police sans en parler à la mère, franchement je sais pas non plus si c'est une bonne idée.
Reparles-en p'têtre directement à la petite? Pour éclaircir tout ça...

A noter qu'en Suisse, un signalement au SPJ est anonyme. Donc tu peux signaler le cas à la protection de la jeunesse sans être incriminée toi. Et qu'ils fassent une enquète sociale pour faire le point sur la situation.

Après, ouais... Si tu as la possibilité de retourner dans cette famille, donne toi un peu de temps. Et si tu as l'occasion de demander à la fille ce qu'elle voulait dire par là, ben tant mieux. Sinon, voir un peu dans le comportement de la gamine si elle a l'air d'aller bien ou pas ? Si elle reparle de trucs chelous ou pas ?

J'en ai parlé a une copine qui est en classe avec moi (du haut de ces 40ans et étant maman je me suis dis qu'elle serait de bon conseilles) elle m'a dit un peut comme vous : d'attendre, de "mener ma petite enquête".
Mes parents ( à qui j'en ai parlé aussi parce que je me sent vraiment pas super avec cette histoire)mon papa m'a dit "ne te mêle pas de ça, ferme les yeux et ne va pas t'amener des ennuis" heu ça réaction me semble tellement méchante, froide et inhumaine, je comprend pas bien!
ma maman m'a dit de pas me faire des filmes non plus, de relativiser et d'attendre d'avoir "d'autre preuves" (si preuves il y a) pour allerter la police ou quelqu'un d'autre...
m'enfin on verra. Je vais attendre d'en savoir plus (si c'est possible) mais l'idée que cette gamine se fasse peut être maltraiter et que je ne fasse rien pour empêcher ça...me rend malade!

Sinon en cours on à parlé de "pourquoi on travaillait dans le social" pour nous, pour se reconstruire ou pour aider les autres? Et si on est mal dans sa peau ou pas bien dans sa vie peut on aider les autres et faire du sociale? Questions assez gênante pour pas mal de personne qui n'osent pas dire que c'est un peut pour eux qu'ils font du social...
Personnellement je crois que je me sent bien, quand je me sent utile donc mon métier je le fais pour les autres ET pour moi.

Je retourne samedi garder la petite dont je vous avais parlé (et sa soeur)...

Sinon j'ai débuté mon stage ce matin... Il y a 5 résidents dans le groupe où je bosse et je ne me sent pas du tout à l'aise... J'ai pas réusi a être naturelle, j'étais nerveuse, angoissée enfin pas bien et ça à été une journée assez pénible!
Pour couroner le tout un des résident s'apelle André (ho tien le prénm de mon ex) bref je me demande cérieusement si j'arriverais à tenir 2 mois...