Car je ne sais plus quoi penser.

J'ignore où je dois poster ceci. Je pense qu'ici ce sera le mieux. Après un gros coup de pousse dans le dos par Clown, je poste…
Lisez seulement si vous avez vraiment le courage de lire ce pavé.

Qu'est ce qui ne va pas ?
Là, ce sont surtout les nuits de sommeils que je ne gère pas du tout. Assommer quelque fois avec un dafalgan d’un mg, mais ce n’est pas la solution, je le sais. Les disputes avec les parents de ma mère et elle-même. Les insultes, même si ils se font minimes, c’est surtout les disputes. Par contre avec ses parents, ça va plus. Les « Ta vu ta cousine faire ci, faire ca ! » ou encore « 66 % pff. Ta cousine ELLE à dans les 80. C’est tellement un élève modèle. Elle aura un très beau métier ». Et en dernier les souvenirs qui reviennent en masse le soir.
Quand je me relis je ne peux m’empêcher de me sentir pathétique. Je n’ai plus envie de parler de ce qui ne va pas, car mes problèmes sont minimes comparer à d’autre. Je ne peux m’empêcher de me trouver pathétique, et donc je me rabaisse toute seule. Quand je dis que le pathétisme me va bien…

Que faire pour le changer ?
J’ai rendez-vous mardi avec ma psy. Je vais lui donner le numéro et le nom de l’AS + les sites. Je me demande si je ne compte pas un peu trop sur elle pour que les choses change. Après, je ne sais pas. Je me suis donner un délai jusqu’à janvier. Si rien ne va mieux, empirer, ou autre, j’appelle l’AS.

Relation avec la mère ?
Pire ennemies. Je ne supporte pas ça présence et vice versa. Les disputes pour la moindre petite chose me gavent. Les moments où elle rigole car j’étudie. Selon elle, je n’y arriverais quand même pas. Les moments où elle téléphone car je n’ai pas fait une chose. Les jours où elle me dit que je lui gâche la vie. Qu’elle regrette de m’avoir eu. Et les moments de silences avec des regards qui m’empêchent de manger. Est-ce que c’est moi qui suis difficile ? Est-ce que c’est de ma faute qu’elle est comme ça ? Est-ce que je suis vraiment aussi insupportable ? Je ne sais plus. Je ne sais plus.

Avec le père ?
Ca va. Il me fait rire. Il fait en sorte que pour à table ça parte pas complètement en couille. (Avec les examens, c’est presque le seul moment où je vois ma mère.) Le comportement de mon père à beaucoup changer et ça depuis que je lui ai donné une lettre pour lui expliquer que j’en pouvais plus. Il prend un peu plus ma défense, et ne se laisse plus autant faire comme avant. Bien qu’il ne bouge pas quand ma mère me refile des claques. Tant pis. Au moins, il ne m’insulte pas, et il me fait rire. C’est déjà ça. La seule chose qui n’a pas changer c’est le fait qu’il veut que j’obtienne de bons points. J’ai peur de le décevoir sur ce point là… Parce que je suis loin d’être aussi intelligente que lui.

Avec la famille en général ?
Côté de ma mère, c’est une catastrophe. Je n’y vais que quand c’est vraiment obligatoire et que impossible de faire autrement. Je ne les aime pas. Je ne veux pas les voir. Plus les voir. L’odeur des cigarettes m’étouffe, et c’est souvent après une soirée là bas que je pète encore plus fortement un plomb. C’est là où je suis agressive et méchante. Mieux m’éviter après une soirée comme celle là. C’est aussi avec eux qu’on est partis en France. Plus jamais.
Côté de mon père, ce sont des personnes formidables. Ma marraine est une ex-dauphine de miss Belgique, et après elle était au côté de l’organisatrice de miss Belgique. Cette organisatrice est un peu comme Geneviève de Fontenay. Je me rappelle les soirs à regarder miss Belgique (émission quotidienne. On voyait l’évolution des miss, leur voyage, etc…) Mon tonton, le frère de mon père, est coiffeur. C’était lui le coiffeur d’une autre émission quotidienne. Il a plusieurs salons en Flandre, et à coiffer quelques stars de la télé flamande. Ils ont très bien réussis leur vie, et ont une vie sociale plus qu’occupé. C’est un peu les personnes modèles de la famille en faite. Ceux qui ne sont partis de rien, et qui ont très bien réussis. Mais à cause d’une dispute avec ma mère, - une dispute qui à coûté plus d’une larme-, je ne les vois plus aussi souvent. Mais je garde encore contact avec eux grâce à ma grand-mère. Au début, ça n’allait pas trop bien avec ma grand-mère, mais depuis quelques temps on se parle souvent, elle s’intéresse un peu à moi et même si cela me fait bizarre, ça me fait du bien aussi. C’est à elle que je téléphonais hier pour demander comment c’était passer le concert qu’elle est allé voir.

Avec les amis IRL ?
Je suis souvent avec Laura. C’est avec elle que je rigole souvent. Bien que je n’ose pas lui parler de ce qui ne va pas. Après il y a Barbara et Killian. Le couple du groupe. J’ai appris à la connaître cette année. Elle est sympa. Avec eux il y a Mike et Elodie. Deux personnes prêtent à écouter quand il le faut, mais faut pas les énerver. Elodie à un franc parler qui fait parfois mal, mais quand elle a quelque chose sur le cœur, faut qu’elle le dît. C’est deux personnes que je découvre aussi cette année. Ils ont beaucoup de problèmes chez eux, mais refuse d’en parler. Ils devraient pourtant. Après il y a Sophie. Je la connais maintenant depuis 4 ans. Une fille pas très pied à terre. Elle rigole pour rien. Elle s’imagine les plus bêtes petites choses, des choses quotidiennes et va se mettre à rire. Elle est très bizarre, mais sympa. Suivante c’est Diandra… Une fille qui manque de confiance en elle. C’est dommage. C’est une fille bien.
Pour eux, je suis un peu le psy. A chaque problème, je suis là. Mais pour amuser le groupe, il y a Killian qui aime m’embêter, mais même si ces remarques font mal, il faut rire. C’est ce qui amuse les autres.

Comment tu gères ton angoisse ?
Parfois je me mets à écrire des pavés, que j’efface après. Je déconne parfois complètement et je fais et dis n’importe quoi. Où bien je me renferme tout. Je pars d’MSN. PC éteint et mit dans un coin dans la chambre, portable éteint aussi, et moi je suis seule sur le lit à pleurer, à mordre, ou à me griffer les bras avec la paire de ciseaux. Hélas la dernière méthode me calme et je l’emploie un peu trop. Je ne devrais pas je le sais.
Et ce qui m’arrive aussi de faire c’est de m’assommer à coup de dafalgan. Et je dors. Le lendemain ça ne va pas beaucoup mieux, mais au moins j’ai dormie…
Où je fais comme hier. J’éteins tout, mp3 à fond et dehors pendant une heure.

Accepterai tu de partir de chez toi ?
Je ne sais pas. J’ai peur de partir. J’ai peur de l’inconnu. J’ai peur de ne plus vous revoir. Bien que parfois ça m’arrive de me dire que sans moi, vous seriez bien plus heureux. Que vous devriez m’oubliez. Tu as bien vu mon envie sur Espoir… Je veux que vous soyez heureux, et de plus en plus souvent je me dis que je gâche ce bonheur. Mais je sais que j’ai besoin de vous pour continuer à avancer. Pour continuer de vivre…
S’il n’y a pas d’autre choix, alors je devrais partir de chez moi… Mais ma peur m’empêche de dire oui ou non.

J’ignore si tout est de ma faute. Est-ce que c’est dû à mon caractère, à ma manière de faire ? Je ne sais pas. Est-ce que je suis vraiment un cas à mettre dans la case : « Pathétique » ?

Je dis bravo à celui qui aura tout lu. Et je comprend ceux qui ont abandonner.

Franchement, ta relation avec ta mère me rappelle pas mal la relation que j'avais avec la mienne quand on vivait ensemble.

On ne se supportais proprement pas. Mais alors vraiment vraiment pas. Elle était sur mon dos pour des conneries, n'étais pas là pour les trucs où j'aurais eu besoin d'elle, fumait dans ma gueule dès le petit dej' ce qui me rendrait dingo, ne supportait rien de ce que je faisais, trouvait la moitié de mes amis "de mauvaise influence" (et l'autre moitié elle les idéalisait, ce qui était tout autant casse couille), ralait sur mes notes en chute libre, ne voyait strictement pas que je ne gérais que dalle, tout ca.

Franchement la grosse ambiance, améliorée encore par le fait que je vivais seule avec elle. Et, pareil, la famille de son coté, en particulier sa soeur, était calamiteuse.

Après, franchement chiant et tout...

Mes moyens de survie, c'était passer le plus de temps possible hors de chez moi, multiplier les activités extrascolaires pour la voir au strict minimum, et je vivais autant que possible retranchée dans ma chambre, avec mes bouquins (j'avais pas le net à l'époque, donc la lecture était ma fuite).

Après, ouais... lourd, lourd et tout...

Mais de fortes chances que ca s'améliore le jour où tu seras majeure et que tu partiras de chez toi.

N'en déduis pas forcément qu'elle ne t'aime pas... Juste... y a des personnes qui ne sont pas faites pour cohabiter...

Lou a écrit:

Je dis bravo à celui qui aura tout lu.

J'ai tout lue
je sais pas quoi te dire si ce n'est courage
et comme a si bien dit caramel

Caramel a écrit:

N'en déduis pas forcément qu'elle ne t'aime pas... Juste... y a des personnes qui ne sont pas faites pour cohabiter...

Rien de spécial à dire, je t'ai déjà tout dit. Tu nous diras comment ca s'est passé avec l'AS, et pour ta mère, aussi persuadée que ca ira mieux quand tu seras loin d'elle, après, je t'ai vu à bout plusieurs fois, et je sais pas trop si tu va encore tenir 3 ans comme ça. Et tu vois, on mord pas (enfin pas tout le temps) donc si t'as besoin, poste.

Pour tes relations avec ta famille, je crois pas que tu puisse y faire grand chose tant que tu habiteras chez tes parents, après tu limite déjà tes relations avec ta mère au minimum, et c'est pas plus mal.

Pour tes amis, j'ai survolé parce que les histoire d'amitiés me gave assez vite, donc je me contenterais de te dire : te tais pas si tu te sent blesser, cela m'étonnerais beaucoup qu'il dise quoi que ce soit pour te blesser mais il ne peut pas deviné que tu n'aime pas ça si tu ne lui dit pas.

J'ajouterais que même si certaine personne savent quand s'arrêter et a quoi ce limité, il n'est pas rare que dans un groupe si quelqu'un se permet quelque petite réflection de ce genre, tous les autres se mettent à suivre plus ou moins.

Et la d'une il y a des chances qu'ils y en aient qui soit bien moins... "empathique" (donc beaucoup plus lourd) et de deux tant qu'il n'y a qu'une seul personne qui fait des réflections une petite discutions suffit a lui faire comprendre que c'est blessant alors que quand c'est devenu une habitude pour tout le monde c'est beaucoup plus dur à arrêter.

Pour tes technique pour gérer ton angoisse, j'ai rien a ajouter, juste te conseiller d'essayer de te relire après la crise d'angoisse au lieux de tout supprimer directe, et pourquoi pas en faire profiter d'autre si cela peu avoir un intérêt.

Je vous remercie vous tous pour vos réponses.

Caramel: Ma mère est pareille. A quelques détails près. Elle ne connaît presque aucun de mes amis. Elle a seulement entendus leurs noms par-ci, par-là. La cigarette je l'ai à tout mes réveiller. Y a mieux comme odeur, vraiment. Mais vu le temps, je m'y suis habituer. L'odeur n'est pas aussi puissante que chez ses parents.
Pour mes notes, si je n'obtiens pas de 70%, ça gueule. Et elle se met à idéalisé ma cousine, qui elle obtient toujours d'excellents points.
Ma chambre, c'est la pièce où je passe le plus de temps, essayant d'éviter les repas avec elle. La semaine, ça marche pas, par contre le week-end ça va. Limite à manger à deux heures, c'est mieux que de voir son regard.
Ne pas en déduire qu'elle ne m'aime pas? Je ne sais pas. Tu as peut-être bien raison, mais juste que là... Un peu difficile à croire qu'il n'y a pas que du regret de m'avoir eu.

Abiditi: merci.

Clown: Je ne sais pas non plus si j'arriverais encore à supporter 3 ans. Le temps nous le dira. Et puis, j'ai le numéro de l'AS si vraiment ça devient plus vivable du tout.

Chapelier: Je crois que d'une manière on ce blesse tous par l'une ou l'autre chose. Une personne a déjà dit les choses qui lui déplaisent, mais jusque là personne suis le mouvement. Je ne sais pas si mon avis changera beaucoup. Mais si un jour, il va de nouveau un peu trop loin, j'essaierais de lui dire.

Lire n'est pas une mauvaise idée, j'essaierai. Merci du conseil. En faire profiter les autres? Là, je bloque. Les textes sont souvent déprimants, voir presque méchant. Et le but n'est pas de blesser quelqu'un. C'est seulement un défouloir.

Als ca été avec ta psy ?

Kaguya Hime : Tes idées sont bonnes, mais une confrontation directe avec ma mère est je pense un peu risquer. Car, certes il y aura un médiateur, mais après je serais seule face à elle. Deux possibilités : Où elle le prend ‘bien’ et aucune conséquence n’en suivra avec une, peut-être, amélioration. Où bien ça va s’empirer. Son comportement est difficile à définir… Merci quand même.

Pour la psy: Je lui ai parlé. Quelques longues minutes. Rien n’étais mit dans un ordre bien précis. Ca sortait, c’est tout. Et même si mes mots étaient dans un désordre fou, j’ai dit le plus important, je pense. Le ras-le-bol des engueulades avec ma mère pour un rien, les sommeils très court et irréguliers. Elle m’a demandé le numéro de téléphone de mon père et de ma grand-mère, elle aimerait bien leur parler... Je lui ai donné l’accord aujourd’hui, mais j’ai aussi demandé qu’elle ne dise rien à ma mère. Je n’y tiens pas du tout. Elle veut que j’écrive aussi quand ça ne va pas. Quand je ne gère pas. Et tout ça, ce sera à donner après les vacances. Mercredi 8 janvier. Elle veut voir comment ça ce passe, et comment je le vis au moment même.
Si elle l’estime besoin après avoir vu mes écrits et quelques autres séances, elle parlera avec l’AS de l’école, et de grosse chance que j’aille crécher chez ma grand-mère. Après, je verrais bien comment ça va se passer…

C'est bien tout ça, et, par hasard, dire aux gens quand ca va pas c'est possible aussi. Car t'es du genre de personne à dire "Ouais mais non ca va pas je m'en vais occupe toi de X c'est plus important" "Ouais mais non je poste pas,je vais dire quelque chose de débile, ou je vais paraître égoïste" ect ect.. Mais non, car dès que tu gères pas au lieu de le dire et je sais pas, être écouté, soutenue ce qui pourrait être cool pour que tu le gères mieux, bah non tu pars.
C'est un forum, si ce que tu postes pose un problème tu recevra un gentil MP ou alors si ca gène quelqu'un il te dira, t'expliquera, et à tes amis (pas les poufpoufs hein) ils te diront si ils peuvent pas t'écouter. Je pense que te renfermer sur toi au moindre truc, aide en rien.
Et t'avais montré ce que t'avais écrit l'été dernier à la psy ? Sinon tout ça c'est bien miss