Non-gerage.

Bon. Elles sont jolies mes excuses pour "remettre ça à plus tard" mais je fonce droit dans le mur (et en courant, s'il vous plais...).
Alors... Peut-être besoin de conseils/shootage de dersh'.

Mes petites tendances à sauter des repas occasionellement date d'il y a longtemps. L'année dernière, je me suis rendue compte que "Waw, quand on bouffe pas, on a mal au ventre", suivis d'un "Waw, quand j'ai trop mal au ventre, j'ai plus besoin de m'AM".
Donc j'ai commencé à sauter des repas, à déconner totalement, tout ça. Jolie période de déconnage total en juin/début juillet dernier. Ce qui a finalement été réétabli par mon camp scout.
Donc j'ai approximativement gerer ça la fin des vacances et début septembre, avec des rechutes de temps à autre, mais pas trop mal en général.
Seulement là, ça repart en live. Ca a commencé calmement en fin septembre. Gerable, mais j'ai laissé le truc s'installer. Ca s'est empiré, pour en devenir ingèrable.
Donc ouais, j'pense pas trop que j'puisse rester comme ça. Donc je vais très prochainement en parler à mon psy. Mais s'il y a ici aussi des astuces/conseils/autre, bah... jsuis preneuse quoi.

Planifier tes repas pour les manger avec quelqu'un. Ca a toujours marché pour moi. Manger avec quelqu'un c'est l'assurance de devoir manger et c'est plus sympa que manger seule, aussi.

Parles-en vite à ton psy, j'espère qu'il pourra t'aider !

Je revois mon psy mercredi prochain.
Alix m'a "chopper" au niveau de mon non-gerage, je m'en sors avec un fantastique shootage de cul et l'envie revenue de tenter de pas rentrer là-dedans (c'est déjà ça).
Donc ouais, je vais tenter ta technique, merci.

*Souffle.*
J'avais réussis à enterrer ça, avec des petites passes à vide, en gros je m'en sortais bien, j'avais même retrouvé le plaisir de la bouffe, cette joie qu'un on repas en vue peu apporter.

Je viens de crever de faim pendant 10 jours, à m'en brûler les entrailles. Le temps que mon ventre se réabitue etc etc, j'ai du manger à petites doses. Maintenant je suis totalement capable de manger comme avant, si on limite les stecs et toutes autres substances demandant trop de travail aux dents. Seulement, j'ai plus envie. C'est la vacances, donc hormis le soir les repas sont un peu "chacun pour soi". Mais j'ai la flemme d'aller manger. Pas envie de bouger pour aller me chercher un truc que je ne veux de toute façon pas ingurgiter.

Donc quand je suis en bas, oui. Quand je zone devant la TV, à deux pas de la cuisine, je veux éventuellement bien avaler une pomme rapée où un yaourt parce que obligation pour les médocs et que pas envie de retour à l'hopital. Mais sinon, non. J'ai faim, mais j'ai pas envie.

Donc je sais pas. Des trucs/astuces/motivations?

Pas sûre que las "astuces" que tu attends t'aideront réellement. Te faut ton psy. Ou une raison pour que ton envie de te laisser crever soit moins forte que celle de manger.
Le problème est plus complexe que ça.. Ouais ce que les autres vont te dire ca peut être t'aider, mais au fond est ce que ca t'aidera pas aussi à chercher un autre moyen pour te laisser crever ?

Juste te forcer, je pense que tu n'as pas le choix.

Clown a écrit:

Te faut ton psy.

Comme dit sur MSN, ayant prévu le coup, j'lui en ai déjà parlé un peu. Maintenant je ne comprenais pas encore la raison de ce doux fumet de connerie qui me parvenait.

Ouais, me forcer... Faudra bien... Seulement ouais non. Mais faudra bien.

C'est quoi le trip actuel ?

Pourquoi ce plan "je ne bouffe plus" ?

Se passe quoi ?

Je ne sais pas. Trop et pas assez de... tout. Peut-être en manque de Pamela qui recharge habituellement mes batteries assez quotidiennement. Peut-être en manque de théâtre. Tout qui remonte. Je m'en fou, de tout, tout en prenant tout à coeur. Je sais pas. Je le sais, pertinement, par moment. Parfois je veux l'écrire. Juste, j'ai pas de mots. Où rarement. Parfois un débordement sur MSN, où en bloc-note. Bref, puis ça s'échappe. Trop de choses en tête. Je sais juste qu'Amélie à tappé juste. Moins envie de vivre que de bouffer. Depuis que j'ai pris conscience de la cause, ça me permet par auto-shootage d'un minimum redresser la barre. Maintenant, plus vraiment envie. Plus sûre d'en avoir envie. Alors ouais, par moment, motivée. Mais pas tout le temps.

Je me sens vide. Et trop remplie. Et je sais plus comment y remédié. Je sais plus du tout où j'en suis, ce que je dois faire. Je n'ai plus de direction. J'ai même plus envie de me battre pour le théâtre, où pour les scouts, où pour je-ne-sais-plus quelles responsabilités bidon envers la société où envers le regard des autres. J'ai juste envie de me rouler en boule, de pleurer. Parce que j'ai trop de truc en tête. J'ai besoin d'affection, le moindre shoot m'explose la gueule la première dans ma merde. Et non, ça me donne plus envie de me relever comme avant. Parce que j'ai un tellement mauvais regard de moi, que celui des autres me fait de moins en moins peur. Parce que je crois de moins en moins à l'amour des autres envers moi, donc que me noyer dans ma merde ne me dérange plus autant qu'avant.

Mauvaise passe? Où problème à échelle importante?
Je ne sais pas

J'étais justement en train de me dire que je n'avais pas pas répondu à ton MP, donc je vais y répondre ici :

Par une question :

Pourquoi tu crois de moins en moins en le fait que les gens tiennent à toi ? Qu'est ce qui a changé de ce côté là ?

Je ne sais pas vraiment. Geoffroy, déjà, clairement, à joué un sale rôle. La fin des scouts me donne l'impression qu'après il n'y aura plus rien. Vraiment plus rien. Juste un vide. Et ça me fait tellement peur que l'impression qu'il n'y a que là que j'ai "une vrai place" où "une place importante".

Sinon, sûrement le fait que non... Je me supporte clairement de moins en moins. Mon avis vis-à-vis de moi se déteriore à grand pas. Et que pour finir, la famille d'accueil etc à changé beaucoup de mes amitiés. Au départ, j'ai refusé à grand whinnage le changement. Je l'accepte maintenant, mais faut le temps de tout stabiliser, de plus voir des personnes partir en criant que je les abandonne juste parce que... Non, j'ai plus le net H24.

Pas mal de choses changent autour de toi, et t'as eu beaucoup de mal à t'y faire ce qui est (très très) normal. Maintenant, t'as pu voir que ca n'avait pas que du mauvais.. Laisse toi un peu de temps, et parle quand ca va pas. Tu gardes un peu trop tout pour toi dernièrement..


Tu re-manges ?

Je mange... le soir. Et la journée je m'aphonne quelque verres de vinaigre à coup de "Tiens, t'as faim? Bah regarde, bientôt tu seras plus en capacité de manger niark niark niark" (Oui oui, frapper...)

Je ne suppoooooorte plus mon corps. Parce que je commence à savoir qu'il est là. Parce que la kiné est en train de me remettre en contact avec mon corps et de rompre cette "séparation" que j'avais fait entre le corps et l'esprit. Seulement, ça me plait pas. De savoir où sont mes mains quand je ne les regarde pas. De sentir que je suis quelque chose. Physiquement. Autre chose que la douleur de la hanche où d'une coupure. Qu'il y a moyen de se "sentir" sans avoir mal. Alors envie de me réduire à néant. Envie qu'il y ait de nouveau plus de corps parce que j'en veux pas.

Oui taper.
Vraiment.
T'es conne sur ce coup là ma grande.
Vraiment.

Tu joue à quoi ?
D'un coté tu demandes des conseils pour bouffer, pour te remettre à manger parce que " aie dents de sagesse" et d'un autre coté tu fais du complet nawak.

La kiné, c'est une excellent chose pour te " sentir" parce que t'aura beau jouer la carte du " je sépare le corps de l'esprit", ton corps te suivra toujours, autant apprendre à vivre avec. Et attendre c'est augmenter la difficulté de l'accepter.

Possible d'en parler à ta kiné que t'as du mal avec ton corps? Qu'elle t'aide sur ce point la....

Ouais, lui en parlerai. Mais en fait, autant au début ça me faisait chier de repartir là-dedans, autant maintenant plus rien à foutre. Donc topic clos jusqu'à ce que un brin de cerveau réappairaisse dans les tréfons de ma tête. Où alors faudra attendre que je sois plus défonser, que j'édite maréponse.

T'es conne des fois..

Défoncée ? Pourquoi cela ?

Parce que fête "d'après thérapie familliale" avec Robin et Amélia.