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 Nuée d'argent [Silent Hill]

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Asilis
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Abby
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Abby

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MessageSujet: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeDim 24 Aoû 2008 - 11:27

Chapitre I : L'appel du Néant

Portland


Le jour déclinait loin dans l’horizon. La tête appuyée contre la vitre du bus, Emmy ne regardait pas vraiment la route mais plutôt le paysage filer en un flou directionnel informe. Le peu de personnes prenant ce bus ne parlait pas. Ce silence pastoral était sans cesse dérangé par les annonces radios que recevait le chauffeur. Arrêt après arrêt, la lumière diminuait. Le ciel était déchiré par le soleil, faisant saigner la voûte céleste.
La route mal entretenue balançait les gens assis de droit à gauche en une danse étrange. La tête d’Emmy, elle, se contentait de taper le carreau.
Bientôt l’arrêt Virgin’s Will arriva. Emmy se leva et descendit. Tel un robot elle regagna sa maison. Déjà les lampadaires commençaient doucement à s’allumer.
Elle ouvrit la porte et la referma derrière elle. Elle posa son sac d’école à côté du porte manteau et y laissa sa petite veste.

E- Je suis rentrée !

Un bruit sourd se fit entendre à l’étage. Sa mère passa sa tête par une porte qui était face à l’escalier, devant la porte d’entrée. Un sourire illumina son visage et elle répondit avec entrain.

L- Ha ma chérie ! J’ai mis des lasagnes dans le four à micro-ondes tu peux les réchauffer, je termine le repassage et je vais manger chez Elise. Tu es sure que tu ne veux pas venir ?

E- Oui oui…

En disant ça, l’adolescente se dirigea vers la cuisine et appuya sur le bouton de l’appareil. Elle s’assit sur la petite table de la pièce. Ses yeux se perdirent sur les photos accrochées le mur. Sur l’une, le lac Tolluca de la ville voisine avec un homme qui avait été son père prenant dans ses bras une femme blonde qui s’appelait Lisanne, sa mère. Cela faisait 10ans à présent que son père avait été assassiné par un tueur en série.
En dessous, une photo d’elle, enfant avec sa mère, elle devait avoir 8ans, ils avaient été à New York un week end…
De beaux sourires qui ne reflétaient que la jeunesse insouciante, noyée dans la routine assassine. Elle se perdait à l’intérieur des yeux rieurs de l’homme aux cheveux corbeaux. Il avait l’air fière, grand, et tenait sa femme par les épaules d’une manière presque professionnelle. Sa mère n’était pas mieux. Bien qu’ayant un sourire qui semblait vraiment sincère elle ne semblait pas vraiment proche de son compagnon. La gêne résidait dans ses contacts froids. En détaillant la photo, Emmy s’était levée et avait presque collé son nez à la photo.
Les pas bruyants de sa mère descendant les escaliers avec ses talons aiguilles sortirent de sa rêverie la jeune fille qui s’éloigna un peu de la photo pour surveiller son plat. Lisanne s’arrêta sur le pas de la porte.

L- Tu es sure que tu ne veux pas venir ?

Emmy sourit. Malgré sa majorité proche, l’idée de laisser sa fille à la maison ne plaisait pas beaucoup à la femme blonde. Elle avait 48ans mais en paraissait 50 voir 60. Le temps avait creusé son visage avec un acharnement diabolique et malgré son faciès toujours décoré d’un sourire crispé, ses expressions reflétaient le découragement. Son sourire, si il était trop forcé ressemblait presque à une grimace. Son dos était un peu voûté et elle portait toujours des tailleurs qui la vieillissaient horriblement. Ses yeux verts pénétraient les gens avec une habilité impressionnante. Un coup d’œil suffisait pour perdre son armure et chaque dispute avec sa génitrice angoissait Emmy.
Elle hocha la tête.

E- Non, je dois réviser pour un contrôle d’histoire.

La femme sourit et prit son manteau. Alors qu’elle l’enfilait sa fille s’approcha et arriva dans le couloir.

E- Dit, la photo dans la cuisine, de toi et papa… Elle date de quand ?

La question fit se figer la femme. Elle avait le bras levé dans la manche de son manteau gris. Le bord de sa manche pendouillait mollement. Elle baissa son bras et se tourna vers sa fille. Elle garda le silence quelques secondes. Elle ne semblait pas réfléchir mais plutôt fouiller le visage de sa fille. Cette dernière ne broncha pas, elle ne savait pas vraiment pourquoi sa mère était tellement choquée. Elle haussa les épaules et dit simplement.

L- 2 ans avant ta naissance je crois. On habitait près du lac donc on prenait beaucoup de photos devant…

Puis elle sortit après avoir dit un bref « je ne rentrerais pas tard, à toute à l’heure, sinon bonne nuit et à demain. ». Emmy était plongée dans la réaction étrange de sa mère. Elle se fit réveiller par le « Ding » du four à micro-onde. Elle prit ses lasagnes et les mangea sans vraiment d’envies, assise, face à la photo. Elle observait les moindres détailles.
Puis le plat tomba de ses genoux. L’adolescente se leva et s’approcha de la photo. Quelque chose avait attiré son regard. Elle s’approcha très près du bas de la photo.
Son père avait un bras le long du corps et on pouvait voir la moitié de sa main. Quelque chose était sur son (auriculaire ?) et était couleur or… Une alliance ?
Mais ses parents s’étaient mariés moins d’un an avant sa naissance… Elle s’approcha de la main de sa mère, posée pudiquement sur le torse de son père… Aucune bague
Emmy se recula et ramassa les lasagnes tombées.
C’était impossible. Ca devait être une chevalière de sa famille, un simple anneau… Inutile de se poser ce genre de question. En tout cas, ça n’avait plus vraiment d’importance, maintenant qu’il était mort…
Elle monta dans sa chambre, s’assit sur son lit et alluma la télé. C’était vendredi 4 Mai aujourd’hui… Dans 2 mois et 3 jours ce serait la fête de la mort de son père.
Elle comata devant les émissions débiles qui passaient sur presque toutes les chaînes et s’endormit finalement…

Son réveil fut très dur. Comme une impression de gueule de bois. Elle ouvrit simplement les yeux. Pas de précipitations, c’était Samedi, jour de repos… Mais elle ne découvrit pas sa chambre… Enfin… Pas pareil… Elle se redressa sur son lit.
Les murs étaient craquelés et des veines grosses de 20cm s’enfonçaient dans le béton. Tout semblait avoir vieillis de 1000ans et la lumière qui aurait dû se dégager des fenêtres était comme atténuée. La poussière formait un épais brouillard et la chambre semblait flotter hors du temps. Ca ne pouvait être qu’un rêve…
Un bruit se fit entendre dans le hall d’entrée, comme une porte qu’on avait claqué. Sa mère ?
Emmy se leva et appela.

E- Maman ? ? ! !

Elle écouta la réaction. D’abord un long silence, puis cette « chose » commença à monter les escaliers, lentement. Sa mère aurait déjà répondue. Un voleur ? Un tueur ?
La jeune fille était incapable de bouger. Figée par la peur. Elle avait incroyablement froid mais ne s’en rendait pas compte. Son cœur battait au rythme des pas de ce qui montait les escaliers.
Il était arrivé sur le palier, il n’avait plus que quelques pas à faire pour arriver à la chambre d’Emmy. Bientôt il s’arrêta juste devant la porte. Un long souffle cristallin s’échappait de ce « truc »… La poignée s’abaissa et Emmy retint sa respiration, elle serrait son drap tellement fort que ses articulations devinrent blanches. Une main longue et blanche, qui n’avait rien à avoir avec un humain se glissa dans la fine ouverture. S’en suivit une atroce forme noire formant deux silhouettes d’adultes. Le truc avançait en boitant et en étant secoué par des convulsions.
Emmy avait les yeux exorbités et n’attendait qu’une chose : se réveiller.
La créature tendit sa main blanche vers la jeune fille qui hurla.
Puis le noir total. Elle se réveilla couchée sur le dos sur une surface dure et poussiéreuse. Elle était sûrement tombée du lit.
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hurler en silence

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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeDim 24 Aoû 2008 - 16:03

LA SUITE !!!!!!!!!!!!!!

Bien écrit et tout, un régal !

(c'est quoi le prénom de la mère ?)
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Asilis

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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeDim 24 Aoû 2008 - 17:36

Je veux savoir la suite.

C'est bien écrit je trouve.
J'aime beaucoup.
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Abby

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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeDim 24 Aoû 2008 - 19:06

Le prénom de la mère ? Tu le sauras ne t'inquiètes pas^^ on l'a reverra plus tard.

Chapitre II : Les rencontres immortelles

Sa tête lui faisait mal et l’odeur de souffre et de poussière qu’elle avait sentit en se réveillant était toujours là. Etait-elle vraiment réveillée ? Rêvait-elle encore ? Ses doutes s’enfuirent lorsqu’un mal de tête la prit. Elle se redressa en se tenant la nuque. Elle était couchée en plein milieu d’un bar… Living mirror… Le bar juste en bas de chez elle. Mais il n’était pas comme d’habitude. Toujours plein à craquer, à ce moment précis, il n’y avait rien, personne… Un bruit sourd de silence, pesant, semblait gronder au loin. L’absence de bruits résonnait dans les oreilles d’Emmy comme une sorte de train qui passe et qui ne s’arrête jamais. Elle se leva. Ses jambes menaçaient à chaque instant de lui faire défaut et les nombreuses poussières la firent tousser. Elle s’approcha du comptoir et se pencha. On avait l’impression qu’on avait laissé l’endroit à l’abandon total depuis des dizaines d’années. Pourtant, tout était à sa place…

E- Il y a quelqu’un ?

L’écho de sa voix se suspendit dans l’air pour enfin se heurter encore et toujours au silence. Cette atmosphère sèche lui pesait. Il fallait qu’elle sorte un peu.
Mais alors qu’elle allait se retourner, une question lui traversa l’esprit, qu’elle ne s’était pas posée jusque là… Comment était-elle arrivée ici ?
Quelqu’un l’y avait emmenée ? Le monstre ? Sa mère ? Il fallait qu’elle le sache. Qu’elle sache ce qui se tramait à Portland aujourd’hui. Tout ceci lui pesait sur le cœur et elle avait une drôle d’impression. Comme si elle était observée. Elle se tourna vers les fenêtres. Dehors, une sorte de brouillard opaque empêché la jeune fille de voir à plus de 5 mètres. Elle s’approcha de la vitre et y colla son front histoire de voir le plus loin possible. A travers l’opacité blanche, rien ne bougeait. Puis la porte s’ouvrit à sa droite. Elle sursauta et recula jusqu’à se coller au comptoir. Un homme venait d’entrer. Elle était apeurée. Dans la réalité « normale » elle n’aurait pas eu peur comme ça mais là, elle ne comprenait plus rien. L’homme releva la tête. Il devait bien avoir 30ans. Il avait des cheveux foncés, une petite barbe mal rasée et des habits sombres, normaux. Il dégageait une mélancolie assassine qui persistait même dans son regard. Ses yeux avaient perdus tout ce qui aurait pu être qualifié de « vivant » et les muscles de son visage semblaient être atrophiés en une mine constamment triste. Ses épaules représentaient le découragement et la fatigue d’un fardeau trop lourd à porter. Tout le personnage puait l’agonie psychique et le découragement physique. Pourtant, de ce cadavre ambulant s’élevait une aura de force inqualifiable qui le rendait terriblement présent. Comme une pulsation cardiaque qui, chaque seconde, le faisait exister à travers un élan incroyable de volonté. Il considéra la jeune fille et, comme si il n’avait pas remarqué qu’elle n’était pas très rassurée, il dit d’une voix monocorde :

T- Tu vas mieux ?

Emmy ressentait les choses par écho et vagues, comme si tout, autour d’elle, n’était qu’une mer insondable. Son saoul de silence l’avait rendue comme détachée du monde. Les bruits de la porte, des pas et de la voix de l’autre résonnés dans sa tête et l’empêchait de bien réfléchir. Elle reprit en quelques secondes ce qui lui restait d’esprit encore vif. Elle fronça les sourcils.

E- C’est vous qui…

L’homme hocha la tête. Apparemment le bruit le dérangeait aussi. Etait-ce cet univers parallèle qui rendait le silence d’or ou plutôt ce trop plein de sensations en si peu de temps qui avait meurtrit les sens des deux inconnus ? En tout cas le regard de l’homme en disait long. Il ne semblait pas troublé plus que ça de ce vide humain entourant les lieux de vies. Il ne tressaillait pas à chaque mouvement de la poussière comme Emmy. Etait-il là depuis longtemps ? En fait, la jeune fille ne voulait pas le savoir. Bientôt un bruit parasite se fit entendre.
L’homme dégaina une radio et écouta les crépitements. Que pouvait-il y avoir de si intéressant dans de simples grésillements mécaniques d’une boite en métal jaune ? De sa main gauche il tira de sa ceinture une grande barre de fer. Emmy avait les yeux fixés sur l’homme. Il semblait tellement passionné par sa petite radio qu’il en devenait comique. Alors qu’un maigre sourire s’esquissait sur le visage de l’adolescente une chose passa par la fenêtre et attira le regard d’Emmy. A peine eut-elle tournée les yeux qu’une chose sauta dans la vitre à fin de pénétrer dans le bar. Emmy n’eu pas le temps de réagir qu’une sorte de chien sans peaux tirait déjà son gilet de toutes ses forces. Squelettique et apparemment fait exclusivement de chair crépitante et brûlée, il faisait plus pitié que peur. Mais un coup de barre de fer s’abattit sur sa tête avant que la jeune fille ait le temps de crier. L’homme lui donna un coup de pied et acheva la créature en lui fracassant la tête. Le corps mutilé de l’animal s’éteignit dans une dernière convulsion. Puis le sauveur tendit sa main.

T- Moi c’est Travis.

Bon, c’était quand même la deuxième fois qu’il lui sauvait la vie. Elle pouvait bien lui donner son prénom, ça ne lui coûterait rien. Elle se releva, les yeux scotchés sur le cadavre du chien étrange.

E- Moi c’est Emmy…

L’homme farfouilla dans son manteau et sortit un couteau à cran qu’il tendit à la gamine. Cette dernière le prit sans trop de convictions. Mais après l’épisode du chien, elle ne l’aurait refusé pour rien au monde. Elle doutait juste un peu de sa maîtrise du combat.

T- Tu fuis autant que tu peux, si le combat est inévitable essayes de trouver leurs failles, ils en ont tous une…

Puis il se retourna et se dirigea vers une armoire au fond de la salle. Il l’ouvrit et commença à décharger toute sorte de tracts et de feuilles dedans. Il inspectait les objets, les reposait, en prenait et ainsi de suite… L’adolescente s’approcha de lui. Des centaines de questions lui rôdait dans la tête.

E- Depuis quand êtes-vous … Là ?

Sans se retourner, l’homme répondit d’une voix tout aussi monocorde que la dernière fois.

T- Hier, je roulais en direction de Portland lorsqu’il y a eu une sorte d’orage. Je suis rentrée dans la ville et là, ma voiture est tombée en panne. J’ai tenté de trouver un téléphone qui marchait et en passant devant ta maison j’ai entendue des bruits. Je t’ai trouvé inconsciente. Je t’ai ramené ici, c’était apparemment plus sûr… Il y a des bestioles bizarres partout.

Emmy hocha la tête. Il avait certainement tout résumer pour ne pas qu’elle ai à tout demander.

E- Et, pourquoi ne pas être sortit de la ville ?

L’homme se tourna vers elle. Il dit simplement :

T- On ne peut pas.
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Asilis

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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeDim 24 Aoû 2008 - 19:25

Ca me fait pensé au film "silent hill" comme dans tes parenthèses.

Mais j'aime beaucoup.
Etant de nature très peureuse, j'hésite à continuer... mais je sens que je vais lire la suite quand même.
C'est trop prennant.
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Cleet O'Rhys

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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeDim 24 Aoû 2008 - 22:04

Asilis, espèce de PROFANE! "Silent Hill" est une série de jeux, à la base!

Et pour être un grand fan devant l'éternel, j'avoue que ce récit est bien dans la lignée. Bravo
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Abby

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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 13:17

pareille, grande fan ayant jouée à tout les jeux (même silent hill O) et qui attend le prochain avec impatience.
Je ne me place pas vraiment dans le film, mais dans la continuité des jeux. Tout ce qui va se passer, je vais m'inspirer des personnages des jeux précédents.

Chapitre III : La fleur du mal

La route s’était littéralement faite arrachée. Les câbles sous le béton pendaient dans l’air libre. Le brouillard empêchait de voir si le reste du sol était de l’autre côté. Seul un mûr épais, gris, persistait. Alors que la jeune fille avalait petit à petit la nouvelle, l’homme guettait au loin, avec sa barre de fer. Il agrippa Emmy par le bras.

T- On doit y aller.

Emmy fronça les sourcils.

E- Où ?

T- à Silent Hill.

Ce nom résonnait dans la tête de la fille comme un avertissement sourd. Doutes et intrigue se mêlait au fin fond de son esprit. Comme une aura invisible, elle sentait qu’une parti d’elle s’était éveillée sous les deux mots. Comme une douceur et une répugnance, une dualité aveugle s’emparait d’elle. Elle avait peur mais une infime parcelle de ses pensées désirait plus que tout y aller. Son cœur ne battait plus que pour appeler cette ville…
L’homme sortit la radio et écouta. De faibles bruits se faisaient entendre. Il avait fermé les yeux et retenue sa respiration. Au bout de quelques secondes l’adolescente se risqua.

E- Pourquoi… Vous faites ça avec cette radio ?

L’homme ne dit rien puis l’accrocha à sa ceinture. Il la regarda gravement.

T- Lorsqu’ils sont proches, la radio grésille.

La jeune fille hocha la tête. Ils ? Le chien de tout à l’heure peut être… En tout cas, tout ça était dément, mais elle n’avait pas vraiment le choix de suivre cet inconnu dans cette ville apparemment désertée. Il ne fallait pas trop se poser de questions, et faire attention. Une menace planait sur cette ville et ce brouillard épais ne faisait que renforcé cette sensation de peur qui lui entaillait le ventre. L’homme sortit de sa poche intérieure droite une carte de la ville, apparemment volée dans une mairie ou sur un présentoir. Il l’a tourna et soupira.

T- Tu connais une route relativement courte pour aller à la gendarmerie sans passer aux alentours du théâtre ?

La jeune fille s’approcha de la carte. En effet, elle ne montrait que le centre ville et la gendarmerie était située à la périphérie du coin touristique. Bien sur, ils pouvaient essayer de chercher au petit commissariat pas très loin, mais quelque chose lui disait que cet homme ne cherchait pas à trouver un policier pour nous aider…

E- Ben, la gendarmerie est dans la rue Lincoln, et le théâtre est juste avant. Mais je crois qu’en faisant le tour par la ruelle au nord on peut aussi y arriver.

T- La ruelle où il y a le Hell’s Night ?

E- Oui…

L’homme soupira. Il grogna et rangea la carte pour reprendre en main sa barre de fer. Il avait l’air embêté. Pourquoi ne voulait-il pas passer par le théâtre ? Maintenant qu’elle y pensait, les tracts qu’il avait ramené quelques minutes plus tôt ressemblaient à des affiches pour un spectacle… Peut être qu’ils en croiseraient encore sur la route.

T- Bon, on va vers la rue Lincoln, la ruelle dont tu parles est bloquée.

Ils marchèrent environs 10minutes sans rien se dire. La ville était totalement vide. Des cris cristallins raisonnaient dans l’air mais Emmy n’aurait pas pu dire d’où ils provenaient et qui les poussés. D’ailleurs, elle ne voulait même pas savoir.
Ils arrivèrent dans la rue Lincoln. Une longue avenue avec des magasins de chaque côté et au milieu, le théâtre. Imposant bâtiment ressemblant à une église baroque qui perçait le brouillard de ses tours d’acier. Tantôt en pierres anciennes, tantôt en acier art-déco, le théâtre était surprenant par sa dualité.
Par contre, la radio de l’homme grésilla vraiment fort. Emmy serra son couteau. Dans la pénombre des ombres informes gesticulaient dans tout les sens et des bruits de liquides dégoulinant accompagnaient l’odeur de putréfaction intenable. La jeune fille monta le col de son pull pour se cacher le nez. L’homme ne bougeait plus. Elle s’approcha et demanda.

« On fait quoi ? Y en a plein… »

Immobile, il dit simplement d’une voix étonnement inhumaine.

« Tu cours vers la gendarmerie, tu t’arrêtes pas, ils sont trop lents pour t’attraper. »

L’adolescente ne broncha absolument pas et se mit à courir. En avançant, elle voyait de plus en plus les monstres. Des sortes de monstres gluants desquels sortaient de temps à autre un bras ou une jambe. Elle ne voulut pas y regarder de plus près, elle ferma les yeux et courut le plus vite qu’elle pu en se protégeant le visage du bras et en tendant la main avec le couteau droit devant. Elle entendit les corps chauds des créatures essayer de s’approcher d’elle mais elle passa apparemment trop vite. Un truc mou fouetta sa hanche, ce qui eut pour effet de fouetter la circulation de la jeune fille et elle accéléra encore son rythme. Si son professeur de sport l’avait vu, elle aurait décrochée la meilleure note de la classe. Finalement elle sentit qu’elle s’éloignait du groupe de monstres. Puis, son pied butta sur quelque chose et elle s’étala royalement par terre. Par réflexe, elle se retourna et vit l’homme se battre au milieu des choses qui s’agglutinaient autour de lui. Il lui hurla de courir. Ce qu’elle fit sans hésiter.
Malgré ce qu’on se dit durant toute sa vie, on n’agit presque jamais en héro face à des situations qui nous dépassent.
Elle se rua sur la porte. Elle était fermée. Elle secoua la poignée, rien à faire… Elle se dirigea vers une vitre et frappa comme une possédée dessus. Elle se brisa avec une étrange facilité. Elle grimpa à l’intérieur.
Elle arriva dans un hall totalement vide. A l’intérieur une odeur de poussière et un aspect vieux et abandonné n’étonnaient plus du tout Emmy. Toute la ville désormais sentait la fumée et avait été abandonnée. Elle avança un peu. Elle n’était jamais venue ici. Il fallait qu’elle s’inspire de ce qu’elle avait vue à la télé.
Il devait avoir une armurerie pas loin.
Elle longea le mur et s’approcha de la première porte. Elle l’ouvrit. Rien, un simple bureau vide. Elle se tourna vers le couloir et vit une porte avec la mention « dépôt armes ». Elle s’approcha de la porte et baissa la poignée. Fermée.

« C’est ça que tu cherches ? »

Elle se retourna. Une femme aux cheveux foncés et portant une robe noire tenait dans sa main un trousseau de clés rouillées. Elle jouait avec en regardant d’un air grave la jeune fille. Cette dernière était un peu perturbée de voir une personne ici. En plus une femme habillait comme ça. Manches longues, col haut… Le genre de femme qui passe son temps à l’église en somme… En peu étonnée elle bégaya.

« Heu oui… »

La femme s’approcha avec une démarche féline qui la rendait presque effrayante. Elle lui tendit les clés. La jeune fille leva la main pour les saisir mais la veuve noire les repris. Elle se pencha.

« Mon enfant, tu me feras le plaisir de dire bonjour à ta mère… »

Puis elle laissa tomber les clés et s’en alla en ouvrant la porte de la gendarmerie. Emmy voulut la rattraper mais elle se heurta à la porte verrouillée… Elle resta quelques secondes interdite devant la porte puis elle prit les clés et ouvrit l’armurerie.
A l’intérieur une tonne d’armes était entreposée. Allant des plus grosses mitrailleuses aux petits pistolets. Elle crut sentir son cœur s’arrêter lorsqu’elle entendit l’homme :

« Tu sais tirer ? »

Elle sursauta et se retourna. Elle venait juste d’oublier sa question, l’image de la femme lui revenait sans cesse comme si son esprit essayait de mettre un nom dessus… Comme si elle l’avait déjà vue. Un peu déboussolée :

« Vous l’avez vu ? »

« Vu quoi ? »

Elle laissa planer un temps et dit en souriant timidement.

« Rien, toute cette poussière… Ca me monte à la tête. »


Dernière édition par Yumi le Ven 19 Sep 2008 - 10:41, édité 1 fois
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ilo




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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 18:32

la suite Very Happy Exclamation Exclamation
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hurler en silence

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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 19:03

J'adore. Je veux la suite.
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winter

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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeMar 2 Sep 2008 - 19:26

Oui, moi aussi.
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Cleet O'Rhys

Cleet O'Rhys


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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeMer 3 Sep 2008 - 19:27

Rien à redire, j'adore toujours autant!
Par contre, si les gens aiment vraiment à ce point, je ne conseille que d'y jouer, tout simplement! (Préférence absolue pour Silent Hill 2)

Mais c'est pas une blague, si vous êtes dans un mauvais état moral, n'y jouez pas.

La meilleure vidéo pour se faire une idée:
https://www.youtube.com/watch?v=_GK-rzrF_-A
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Abby

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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeJeu 4 Sep 2008 - 10:35

Je préfère quand même le Silent Hill 4 : The Room avec le bon vieux Walter Sullivan... Ou le O avec Travis. Mais c'est vrai que le 2 à un dénouement surprenant (j'ai fais la bonne et la mauvaise fin)
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Caramel

Caramel


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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeJeu 4 Sep 2008 - 13:26

Quasiment aussi angoissant que de jouer, la lecture de ton truc...

J'aime beaucoup. Et je veux la suite.
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Abby

Abby


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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeVen 19 Sep 2008 - 11:16

Bon, ce chapitre n'est pas finit donc j'éditerais en rajoutant la suite
et la fin (peut être aujourd'hui). J'avoue que le début n'a pas
beaucoup d'intérêt mais il faut le mettre ^^

: Je constate la présence de beaucoup de répétitions, je règlerais ça plus tard...

Chapitre 4 : Le jardin disparu

Ils avaient roulés depuis plus d’une heure. Au bout de
quelques minutes Emmy s’endormit.
Ils avaient bien cherchés deux heures une voiture en état de
marche. Ils avaient finalement trouvés un vieux camion abandonné à la sortie de
la ville, direction Silent Hill. La route était dégagée et rien ne semblait
vouloir empêcher le voyage des deux rescapés.
Le réveil fut difficile. Elle ne su pas si c’était le fait
d’avoir vécue beaucoup trop de choses la veille ou l’état déplorable du lit
dans lequel elle se trouvait… Le lit ?
Elle se redressa d’un coup, tout ses sens en alerte. Elle se
trouvait dans une chambre de motel. Travis était assis à une table près de la
fenêtre, il graissé son arme tranquillement.

-On est où ?

-Haerbey Motel… Y a plus personne. Je me suis permis de
prendre les clés… Appartement 302.

La jeune fille hocha la tête. Elle se leva et marcha jusqu’à
la fenêtre. Le brouillard semblait plus épais qu’à Portland. Un bruit sourd lui
indiqua qu’elle se trouvait près de l’eau. En se tournant pour jeter un coup
d’œil à la chambre elle vit un plan de la ville. Actuellement, ils se
trouvaient au nord de la ville. Ses yeux cherchaient quelque chose… Mais
quoi ? Elle ne savait même pas pourquoi elle était là, pourquoi elle avait
été emmenée dans ce monde bizarre, comment elle allait en sortir…

-Dites… On doit faire quoi ?

L’homme posa son arme et ne leva même pas les yeux. Il
semblait être devenue un robot. Le genre d’homme qu’on voit en arrière plan
dans les films de guerre, ils graissent leurs armes, les chargent et s’en vont
tel des automates programmés à la seconde près. Sans vraiment d’expressions.

-Ce qu’elle cherche à nous montrer.

-Elle ?

Elle ne pu entendre de réponses (et apparemment l’homme ne
semblait pas vouloir lui répondre) car quelque chose passa devant sa fenêtre.
Elle se colla à la vitre pour voir. Une femme… En tailleur…

-Maman !

Elle sortit en trombe de la chambre et courut comme une
malade vers cette ombre qui s’éloignait. Finalement, elle la perdit de vue et se
retrouva un peu perdue au milieu d’un carrefour. Elle avait son pistolet
accroché à sa ceinture, les recharges dans la poche. Elle entendit Travis la
rattraper.

-Qu’est ce qui t’a prit ?

-Ma mère… Elle était là.

L’homme la considéra silencieusement. Il semblait être
embêté. Il n’avait pas l’air de ne pas la croire, il avait plutôt l’air de
réfléchir à fin de trouver une solution. Après un temps il demanda durement.

-Ta mère, elle est déjà venue à Silent Hill ?

-Oui, elle y habitait avant, près du lac Toluca, à côté du
centre historique.

L’homme marqua encore une fois une pause. Son air embêté
s’accentua encore plus.

-Nous n’allons pas dans la même direction…

-Quoi ?

-Je vais au théâtre. Tu vas devoir prendre la voiture ou
prendre un bateau pour l’autre bout de la ville…

Elle n’avait pas eu son permit il y a quelques années. Les
voitures, ce n’était pas fait pour elle… Et les bateaux, elle ne savait
vraiment pas comment ça marchait. Elle ne voulait surtout pas marcher jusqu’à
l’autre bout de la ville. Déjà, elle serait certainement fatiguée à l’arrivée
et vu le nombre de monstres qui traînaient dans le coin, ce n’était pas
judicieux.
Elle resta interdite devant l’homme qui comprit vite le
malaise. Il soupira.

-Bon, je te montre comment on utilise le bateau. Ce sera
plus facile je pense…

Il partit en direction du lac. Au bord du chemin un panneau
en bois, pourrit et à moitié détruit indiquait « LAC TOLUCA ». Le
quai était presque vide. Quelques barques trouées et un petit bateau à moteur
reposaient là tranquillement… L’homme sauta sur le bateau malgré son
instabilité. Il appuya sur un bouton et tira une manette ce qui eu pour effet
de déclancher le moteur. Dans un brouhaha mécanique l’homme lui indiqua comment
accélérer et freiner puis il sortit du bateau. Il lança un « bon
courage » sans trop de convictions et s’en alla vers la partie nord de la
ville d’où s’élevait une sorte de mise en garde. A côté, le lac vide et aveugle
semblait plus rassurant.
Elle s’installa sur la chaise en face du volant et démarra.
Elle allait tout droit normalement, sans détours. Après tant de périples elle
commença à s’ennuyer. Bizarrement elle ne ressentait aucune fatigue. Elle avait
juste envie de bouger. Elle inspecta le bateau et réussi à trouver un vieux
journal datant de 5ans :


NEWS ON THE HILL

Un monstre dans le
lac Toluca ?


Hier
un bateau de touristes n’a pas atteint l’autre bout de la rive du lac Toluca.
Partit du centre historique, sa destination était le phare. « Il y avait
un peu de brumes. On a entendu un grand fracas et puis plus rien… On a appelait
le phare pour qu’ils nous préviennent lorsque le bateau arriverait mais il
n’est jamais revenu. » affirme le directeur Silent Travel, le service
touristique de Silent Hill. Des équipes de recherche se sont formés dans
l’après-midi et ont fouillés de fond en comble le lac. Au soir seulement 3
équipes sont rentrées sur 10. La mairie de la ville a suspendue toute
navigation sur le lac jusqu’à nouvel ordre.

Régulièrement
les rives de la ville sont surveillées en espérant qu’un morceau de bateau ou
un corps soit récupéré à fin de déterminer les circonstances de tels incidents.



Dans quoi s’était elle encore embarquée ? Elle
feuilleta encore un peu le journal histoire de ne pas avoir de mauvaises
surprises. A propos d’autres faits étranges …


La White Claudia
interdite


En
effet le maire a annoncé vendredi dernier que la White Claudia (plante blanche
à l’odeur acide) serait interdite dans sa ville. D’après des analyses il aurait
été prouvé que cette plante rentrait dans la composition d’une nouvelle drogue
sévissant dans les environs : la drogue PTV. La porte parole du mouvement
religieux de Silent Hill s ‘est élevée contre cette réforme. « Nous
utilisons la White Claudia pendant certaines de nos cérémonies. Elle n’a pas pour
but de droguer nos adeptes mais de donner du corps à nos prières. Elle est le
symbole de la partie de la Sainte-Fille. Au nom de notre liberté de culte nous
revendiquons le droit de porter cette fleur en notre lieu de culte. » a
expliqué le samedi soir la dirigeante Dhalia Gillespie.


Une photo accompagnée la déclaration… C’était la femme qui
l’avait abordée dans la gendarmerie… C’était bien une religieuse… Mais il y
avait quelque chose d’étrange dans tout ça. Apparemment cette religion ne
faisait pas partie des plus connues et était divisée en plusieurs parties…
Etrange, ils font ce qu’ils veulent après tout. D’autres articles figuraient
dans le journal humide mais ne concernaient que des fêtes de villages, des
horaires de cinéma, et autres articles inintéressants. Alors qu’elle survolait
les titres dans le sommaire le bateau s’arrêta net. Le moteur tournait mais
Emmy n’avançait plus. Devant elle s’élevait une parcelle de terre qui n’avait
pas l’air très grande. Un petit chemin creusé indiquait que quelques personnes y
avaient déjà mis les pieds. Elle sortit du bateau et en avançant un peu elle
vit un panneau fait à la va-vite avec écrit « Ritual Island »
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Abby

Abby


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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitimeSam 27 Déc 2008 - 23:24

http://www.silenthill.fr/accueil.htm(un bon site qui contient une carte pour le dernier chapitre avec l'histoire du lac toluca et ritual island, j'ai commencé le chapitre d'après...)
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MessageSujet: Re: Nuée d'argent [Silent Hill]   Nuée d'argent [Silent Hill] Icon_minitime

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