quelques créations, attention très sombre [AM, Suicide]

voila, un peu de tout, des textes fait quand je suis mal...
je pense qu'écrire ne sert a rien si personne ne les lit alors donnez moi vos avis...


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...et je l’aime encore...

Jamais l’on ne m’avait fait autant de mal
Mais jamais l’on ne m’avait apporté autant de bonheur
Car nulle avant toi ne m’avait témoigné autant d’amour
Et aujourd’hui je pleure sur ta chaleur disparue

Ne reste que ma peine pour me consoler de ton amour perdu
Elle seule m’aime quand tout autour est froid
Et que personne ne peut survivre à côté de moi
Car depuis toujours je détruis ce que je touche

Une pensée de toi contre une larme
Tes cheveux flottant dans le vent
Et le torrent sur mes joues
Air et eau unis contre le feu

Ne restent que les braises d’une passion mourante
Pour ressentir une dernière fois ta présence
Afin de poursuivre une romance imaginaire
Avant de sombrer finalement dans la tourmente

Parfois une gouttelette de sang se perd dans l’océan de mes larmes
Car je n’ai de cesse de tenter de t’oublier

Et je continue de t’aimer même lorsque cela me fait souffrir
Souffrir envers et contre tout telle est la voie de l’amoureux

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Il avait plu toute la journée...

Le sol est mouillé et tu marches sans fin vers une destination inconnue…
C’est le jour de crever… si tu survis tu recommenceras… inlassablement tu survivras et toujours ce même désir de mort…
On a détruit ta vie et on s’en fout… tu n’es rien, pas même l’ombre de toi-même…
On te frappe en pleine face et tu gardes le sourire…
Tu te hais plus que tu hais n’importe qui… tu ne peux que te haïr…
Tout le monde te déteste et tu es à ses genoux…
Jamais tu ne t’es senti si mal…

Tu veux crever mais tu ne veux pas mettre fin à tes jours…
Qu’est-ce qui te retiens à ce monde merdique ?
Qu’est-ce qui te retient à ta vie misérable ?
Ta famille, tes amis, la fille que tu aimes ?
Tes parents te craignent, tu n’es rien pour tes amis et la fille que tu aimes te crache dessus…

Et tu t’accroches à du vide…
Et chaque jour tu es moins humain…
Et chaque nuit tu coupes…
Pour créer un lien avec la réalité…
Après tout une coupure c’est rien…
Rien qu’un pas de plus vers la déshumanisation, un pas de plus vers ta chute…
Mais tu tombes déjà…
Mais tu t’écrases déjà…
Tu te brises comme du verre sur la pierre froide…
On ne t’as pas arraché le cœur… on te l’as dévoré….
On te hait plus que tout… plus que nous…

On a détruit ta vie tu devrais en être fier…
Car pour une fois quelqu’un s’intéressa à toi…

Et tu tombes et tu tombes et tu tombes….


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So you chosed to leave me behind... I must thank you for that... you showed me I wasn’t made for you... I wasn’t made for anyone... I wasn’t made for this world...
I thank you too... for the feeling of being loved by someone... by you...
Now I just wanna be out of this reality... I wanna rise above the clouds, I wanna forget everything about you to close the wound you oppened in my heart...
Gone away your heat, gone away your love... Only your shadow to haunt my broken soul...
Did you think I was too negative to love you?
No I wasn’t... but I think now I am...
Too negative to love anyone...
Too negative to be loved...
The only thing I want now is to stop my existence... I wanna stop thinking... I wanna stop laughing... I wanna stop being...


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Une perle rouge telle un rubis jaillit de ma peau
Sa beauté accompagnée par une douleur salvatrice
Soulagent mon esprit des pensées destructrices
Rouge la couleur de mes douleurs, noire celle de mon ego

Fasciné par ce fluide divin je reste seul à le regarder s’écouler
Bientôt je ne serai mort mais je n’en ai cure
Car c’est ce qui me rend humain qui s’écoule de ma blessure
Il n’y a qu’en se séparant de son humanité que l’on peut espérer

Une coupure pour se vider de son mal-être
Ou un saut pour ne plus vivre
Perdre la vie à petit feu
Ou s’en arracher violemment

Tel est le choix qui nous est imposé
Telle fut la loi créée par Dieu le père
Et telle doit être la voie suivie par l’humanité
Si un jour elle aspire à une vie moins amère

Je suis pessimiste
Mais je le suis avec raison
Car dans un monde si triste
Il n’y a pas à être bon


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Douleur, haine, désespoir


Voilà ce qu’était ma vie avant que je ne te connaisse...
Je ne voyais pas la lumière, j’étais perdu dans les ténèbres infinies d’une vie sans goût
J’en vins à désirer la mort, sans pour autant la causer moi-même
Mais à ce moment je savais que quitter ce monde ne serait pas pour moi un obstacle
Néanmoins je ne me résignai pas à commettre l’inacceptable
Une lueur d’espoir demeurait, me laissant entrevoir un monde meilleur
Puis, lorsque je te connus, elle se transforma en une aurore, et devint soleil…
Mais la nuit arriva trop tôt, me plongeant à nouveau là où l’on ne vit que par instinct
Toi, mon soleil, ma raison de vivre était parti, me laissant seul… sans espoir
Mais peu à peu, la lueur revint, et j’aperçus à nouveau les signes d’un jour nouveau
La vie retrouva un sens, mais la douleur persistait… tu t’étais éloignée de moi…
Et moi j’errais comme le fou qui pleure le soir venu et jubile au petit matin

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Du haut de la plus haute des tours

Dieu dans son immense bonté donna a l’homme un énorme potentiel, en bien comme en en mal… L’humanité s’engagea sur le chemin le plus sombre : la destruction de son monde…

Dieu n’est qu’un témoin, de la plus haute des tours il nous regarde, impuissant, creuser les jalons de notre propre destruction…
Créés pour être les maîtres, nous ne serons qu’un passage… pourquoi essayer de sauver la planète alors que le coup que nous lui avons porté était mortel.

Du haut de la plus haute des tours Dieu pleure sur ce qu’aurait pu être la race humaine… Pas de Satan en enfer pour crier victoire, nous sommes les artisans de notre chute… nul ne sera plus comme aurait pu être la race humaine…

C’était le rêve d’un Dieu hypocrite… Créer une créature décidant de son existence, une créature capable de faire des choix... Est-ce dans la nature de l’homme de haïr ce qu’il ne connaît pas ? D’inventer une cause à ce qu’il ne comprend pas ? De convoiter ce qu’il n’a pas ?

Puisque nous sommes voués à la destruction, vivons les derniers instants de notre espèce comme nous aurions du vivre depuis notre création par un être vivant désormais en haut de la plus haute des tours, un être condamné à regarder impuissant sa création chérie détruire tout ce qu’elle touche.


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La vie la mort... quelle différence y a-t-il entre ces deux notions ? Nul ne le sait…
Si la mort était plus belle que la vie ? Et si le monde où nous vivons était l’enfer. Le suicide ne serait plus considéré comme un acte cruel et égoïste, mais comme une délivrance.
Ceux qui tentent de s’arracher à ce monde ont décidé que la mort serait plus heureuse que la vie… Ils ne savent pas où ils vont mais se jettent dans un vide dont nul ne connaît le fond. Est-ce un crime d’aspirer à la paix ? Si l’on trouve du réconfort de l’autre côté alors qu’ici tout n’est que souffrances, alors ceux qui s’en vont ont raison, ils sont comme les animaux qui fuient devant le danger, il vont là où leur instinct leur dit d’aller, ils écoutent leur cœur….


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Quand il n’y avait plus d’espoir
Et que la vie me faisait défaut

Quand le monde me semblait mort et noir
Et que nul n’était là pour me sauver

J’aurais tant voulu t’avoir à mes côtés
Afin de me sentir un peu moins seul

J’aurais voulu t’étreindre et vivre par ta pensée
Afin de ne jamais plus me sentir au fond

Mais jamais tu n’es venue
Jamais tu ne m’as aimé

Et jamais la vie ne fut aussi triste


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La vie n’a su m’offrir que souffrance... j’erre maintenant dans la plaine désolée de mon désespoir…
L’espoir qu’un jour je puisse aimer et être aimé m’est désormais étranger…
A quoi bon vivre quand on sait que l’on ne connaîtra jamais l’amour… A quoi bon espérer quand la dépression n’a d’égal que l’indifférence de ceux qui vous entourent…
Cette nuit je m’en vais sans regrets, sans remords, la mort m’embrasse désormais comme nul ne m’a jamais aimé… elle me serre dans ses bras comme je l’ai tant de fois espéré de toi…
Les gens pleurent sur ma dépouille… Se disant qu’ils auraient été heureux si j’étais resté parmis eux… Ils se disent que finalement ils auraient peut être même pu m’aimer…
Mensonges… Seule la jalousie guide leur parole… Je suis maintenant bien plus heureux que je ne l’ai jamais été…
Pourquoi les gens deviennent-ils plus intéressants lorsqu’ils meurent… Pourquoi ne se préoccupait-t-on pas de moi… pourquoi sont-ils si triste maintenant que je suis parti ? Est-ce pour me faire regretter de ne pas avoir continuer à souffrir ? Puisque ma présence ne leur apportait rien…
Ma haine contre ceux qui autrefois me méprisaient est grande… jamais je ne leur pardonnerai... Mon épouse la mort, sentant cette rage, me rejeta loin d’elle…
Désormais, ni la vie ni la mort n’ont d’importance pour moi… Je voudrais cesser d’exister mais je ne le peux…
Voici le châtiment encouru pour ceux qui décident de s’en aller avant les autres…
La haine ne peut chasser la haine… seul l’amour peut le faire…

Je t’aime plus que ma vie…plus que ma mort…

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Une lame sous la gorge

C’est ce que je ressens quand on me dit que je trouverai alors que je cherche depuis des années déjà.

C’est ce que j’aimerais ressentir lorsque je me sens seul et rejeté.

C’est ma vie qui s’en va en ne laissant qu’une traînée rouge.

Ma façon d’exprimer le dégoût de ma race et ses sentiments

La haine et le désespoir grandissent en moi comme un feu dans une grange… Je ne sais même pas si on peut encore l’arrêter… Il m’aura bientôt consumé...

Alors à quoi bon continuer de vivre dans un monde ou seule l’élite règne…

Cette lame est ce qui me retient à cette terre, ce qui m’emmènera de l’autre côté. Elle est ma dernière raison de vivre, mais celle qui causera ma mort.

Comme un amour perdu, comme l’ombre de la tristesse. Comme l’espoir, comme le désir. Tout ce qui me retient se trouve dans cet instant, cette lame qui tranche, pour le bien comme pour le pire.

Un chaos où règne l’ordre, un paradoxe possible. Ce qui m’a créé, ce qui me détruira.

La vie avant le monde, la ruine avant l’âge d’or.

Tout ce qui nous entoure n’aurait jamais du exister. Nous sommes les témoins et les auteurs de la plus grande mascarade de cet univers.

C’est ce qui me désole, ce qui me rend différent, ce qui me sépare de vous.

C’est ce qui me tue et donne sens à ma vie.

Cette lame, c’est l’être humain qui se l’est mise sous la gorge, qui me l’a placée sur la peau.

C’est l’être humain qui est le propre acteur de sa destruction. Nous mourrons tous à cause de nous.


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Voilà pour le moment, je reposterai un rès long texte qui m'a valu un prix à un concours

(si vous avez tout lu, de un merci et de deux vous vous êtes bien accrochés^^)

J'ai lu environ la moitié pour le moment, je lirai la suite ce soir parce que là je n'ai pas bcp de temps.. Mais sincèrement j'aime bcp

Charade :

Mon 1er est trop mielleux.
Mon second est une vision du catastrophisme appliqué à l'humain. (Ce qui te raccroche à ce monde merdique ? J'aurais tendance à penser que ce sont les phases mielleuses, justement ^^)
Mon troisième est très english_lover_mélancolique.
Mon quatrième aurait pu être mieux sans le vocabulaire biblique qui y fait irruption. Beurk.
Mon cinquième me semble un peu simpliste.
Mon sixième commence par Dieu alors je vais voir le septième.
Mon septième m'a plu.
Mon huitième me rappelle mon premier.
Mon neuvième me fait bondir : "L’espoir qu’un jour je puisse aimer et être aimé m’est désormais étranger…" Le miel serait donc périmé ? Une réflexion intéressante sur la postérité, ceci-dit.
Mon dixième est plutôt au dessus de la moyenne je trouve.

Mon tout a mieux fini qu'il a commencé, sinon mes commentaires seraient restés impitoyables ^^

bon je dois dire que j'ai pris ce que je trouvais le plus aboutis dans mes textes et j'ai fait du copy/paste donc ya du bon comme du mauvais....

ensuite merci pour les critiques, je préfère qu'on soit dur e sans pitié qu'n ne me dise rien^^

pour l'info je suis pas croyant, mais j'aime bien spéculer à ce sujet... c'est un peu facile de dire: tu pales de dieu c'est de la merde...

Ben justement, tu spécules pas, tu poses son existence comme un constat.
Et en ce sens, c'est caca.

J'ai lu un très bon bouquin de Philip K. Dick où justement il spécule. SIVA (ou Valisystem en VO).
Si tu aimes bien les spéculations il devrait te régaler

bon quand j'en parle c'est facilement en dérision... mais bon j'avoue que les textes que j'ai fait qui parlent de dieu ne sont pa mes meilleurs...

et merci pour le bouquin, j'irai voir demain si je le trouve à l bibliotheque universitaire^^

Disharmonia a écrit:

J'ai lu un très bon bouquin de Philip K. Dick où justement il spécule. SIVA (ou Valisystem en VO).

*note*

Sinon : je me suis permise d'éditer ton titre, Fenryl, pour préciser qu'il y a des références à l'AM et au suicide.

J'aime beaucoup tes textes. Surtout celui qui commence par "il avait plu toute la journée..."

Bravo, continue

Caramel a écrit:

Sinon : je me suis permise d'éditer ton titre, Fenryl, pour préciser qu'il y a des références à l'AM et au suicide.

merci pour l'edit, je savais pas trop quoi mettre comme titre...