Allocs handicap + sevrage d'AD = compatible ?

Bonjour,

Légalement j'ai un statut d'handicapée qui me donne droit à des allocations, mais en fin de cette année je dois repasser devant la Commission qui va déterminer si je peux toujours en bénéficier.
Or la différence entre cette fois-ci et la dernière (et première) fois, c'est qu'à l'époque je prenais des AD et depuis j'ai commencé, plutôt avec succès dans l'ensemble, à m'en sevrer avec l'aval de deux médecins généralistes.
J'étais à 50mg, je suis passée à 15 et je m'y maintiens pour l'instant pour des raisons de difficultés. Mais mon but de départ, c'est bien de les virer complètement.
À l'époque, quand j'en avais parlé avec la psychiatre (que je ne vois plus maintenant), elle m'avait avertie de la manière la plus définitive possible que pas d'AD ni de traitement d'aucune sorte égale pas d'allocations.
J'en ai parlé ensuite avec un médecin en qui j'avais davantage confiance et qui ne m'a pas tenu le même discours.
Maintenant je vois ce jour se rapprocher et mon stress réapparaît.
J'ignore complètement si quelqu'un sur ce forum peut m'aider vu que la plupart des membres sont français et que je suis belge, c'est sans doute un autre système, tout ça... Quelqu'un a-t-il un avis sur la question, un indice ?

Parce que je me sens pas apte à travailler du tout. J'ai fait des progrès ces dernières années et j'ai peur que la perte des allocs vienne tout remettre en question.

Désolée si je ne suis pas très claire sur ma situation pratique, pour moi-même tout ça est assez flou.
Merci de votre lecture.

Tu as toujours un suivi avec un psy? Car sinon tu peux lui demander de faire une lettre où il appuie ta demande pour l'allocation en expliquant que tu n'es pas prête à travailler.

Sinon il faudra surtout que tu expliques pourquoi tu n'es pas prête à aller travailler lors de ton rendez-vous ce n'est pas le fait que tu as réduit la quantité d'antidépresseurs qui change tes chances de l'avoir mais ton état psychologique à ma connaissance en tout cas c'est ça en France.

J'avais arrêté mais je suis en train de rechercher un psy plus près de chez moi. Merci de l'idée !

C'est ce que m'avait dit mon médecin généraliste.