Désolé si je t'ai froissée Sophie, mais heu... je ne suis pas franchement d'accord avec ton interprétation qui tient pour moi du stade de l'énormité, alors je vais pas faire semblant de trouver ça trop juste et profond juste parce que tu as tapé l'adjectif "universel" de façon aléatoire dans une phrase pensant que ça lui donnerait une portée trop philosophique.
Alors désolé de jouer mon vieux con qui ne peut pas comprendre, de mon point de vue c'est juste une certaine honnêteté intellectuelle, et aussi le refus de conforter les constats niais et hasardeux.
(oui, pour ceux qui en doutaient, je suis d'une humeur de merde, éditez si nécessaire.)
EDIT : je m'explique. La souffrance est potentiellement un truc "universel", ok (et encore, ça se discute à de nombreux points de vue, mais bon on va pas chipoter + que nécessaire). L'automutilation (que tu as mutilé en l'appelant "mutilation", d'ailleurs, haha, c'est la journée des "coupures = lol !") n'est pas le réflexe de tout un chacun. Alors dire que
"La mutilation permet d'exprimer de manière universelle sa souffrance".
ben... euh... non. Si on schématise, y'a pas le quart de l'humanité qui va te dire que ta façon d'extérioriser est trop universelle dans sa darkitude. Je vois dans cette heu... "tentative" d'universaliser la souffrance et l'acte la volonté d'abolir les frontières genre "y'a eux, y'a nous, mais on a tous un petit cœur qui souffre trop universel, au fond, cœur avec les mains". Mon dieu... pitié quoi ? Et ce qui me dérange dans la lecture, c'est que ça donne un sentiment de "viande toi si tu souffres, c'est trop universel de souffrir comme ça". Lolwut.
Les viandeurs sont et restent marginalisés, la souffrance qu'ils éprouvent sont toutes autant différentes qu'il y a de personnes, alors les rapprochements et les généralités, et les tentatives d'assimilation intégristes avec les gens qui en sont loin, je trouve ça complètement casse-gueule comme raisonnement (en plus d'être parfaitement niais, mais ça n'engage que moi et mon tact légendaire).